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Rosberg, Bottas-Räikkönen, Hamilton, plus long départ : les clés de la course à Sotchi

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 30/04/2016 à 19:32 GMT+2

GRAND PRIX DE RUSSIE - Rosberg sera intouchable en course s'il réussit son départ. Derrière, on attend une lutte intense entre Bottas et Räikkönen et une remontée compliquée pour Hamilton.

Valtteri Bottas (Williams) au Grand Prix de Russie 2016

Crédit: AFP

La surprise de samedi à confirmer : Valtteri Bottas

Le Finlandais de Williams va partir pour la première fois de la première ligne depuis le Grand Prix d'Autriche 2014. Bien sûr, Sebastian Vettel (Ferrari) est rétrogradé de la 2e à la 7e place et Lewis Hamilton (Mercedes) n'a pas participé à la Q3 mais pour en arriver là il s'est payé le scalp de son compatriote, Kimi Räikkönen (Ferrari).
Il a cédé 0"413 à la SF16-H de l'Allemand, et dans le contexte de perte de performance de Williams cette saison, l'effort vaut d'être souligné. "Nous avons de nouveaux éléments sur la voiture et elle se comporte mieux", a-t-il expliqué. "C'est aussi un bon circuit pour nous. Je suis content des qualificationsmais jusque-là mes dimanches n'ont pas été très bons."

La bagarre qu'on attend : Bottas-Räikkönen

Valtteri Bottas (Williams) avait raté le podium et même abandonné l'an dernier à Sotchi à cause d'une attaque hasardeuse de Kimi Räikkönen. Depuis, c'est toujours chaud entre ces deux-là.

Le regret de la qualification : Lewis Hamilton handicapé

Deux semaines après Shanghai, le Britannique a essuyé un nouveau problème de récupérateur d'énergie lié au turbo (MGU-H) de sa Mercedes. De sa 10e place de grille, il peut vraiment craindre un troisième accrochage de suite au premier virage.
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Russie 2016

Ce que la qualification nous a appris : Haas a vraiment fini de rigoler

Tous les circuits ne conviennent pas forcément à une monoplace et la difficulté pour une équipe est de la faire performer décemment, partout. En souffrance en Chine, l'écurie américaine est complètement perdue en Russie. Et Romain Grosjean avec, ce qui est plus grave. Le Français a collé presque 0"3 à son coéquipier en Q1 et a continué seul en Q2. Mais à 2"7 de Rosberg et 1"4 de Vettel, l'addition est un peu salée.

Le chiffre

0.706 : l'écart (en seconde) le plus important entre l'homme de la pole position et le deuxième depuis Silverstone 2014. Nico Rosberg (Mercedes) - déjà lui - avait infligé 1"620 à Sebastian Vettel (Red Bull).

La série en cours

Rosberg a transformé ses quatre dernières pole positions en victoires.
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Nico Rosberg (Mercedes) sur le circuit de Sotchi (Grand Prix de Russie), samedi 30 avril 2016

Crédit: AFP

A quoi va ressembler le Grand Prix : une course à un arrêt

Les pilotes prient tous pour une intervention de la voiture de sécurité (elle est sortie en 2015) car la consommation va être leur plus gros problème sur les 53 tours.
Avec 800 mètres de la pole position au virage n°1, Sotchi offre le plus long run de la saison.
Avec 31 manouvres réussies en 2015, Sotchi figurait dans le Top 5 des circuits où l'on dépasse le plus l'an dernier.
Côté stratégie, l'arrêt devrait être la norme avec un départ en "super tendre" pour passer des "tendre".

La déclaration : Nico Rosberg

Rien n'est jamais gagné d'avance et il me reste à faire le job. Je suis conscient que la composition de la grille m'est favorable à condition de bien réussir mon départ
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