Libres 2 : Kimi Räikkönen (Ferrari) domine, Sebastian Vettel (Ferrari) tape
Mis à jour 14/09/2018 à 16:48 GMT+2
GRAND PRIX DE SINGAPOUR - Si Kimi Räikkönen a établi le meilleur chrono des essais libres 2 dans les rues de la cité-état, vendredi en nocturne, tout n'a pas été rose pour Ferrari car Sebastian Vettel a abrégé sa session suite à un contact avec un mur. Lewis Hamilton ? Sa Mercedes a bien tenu le choc, à 0"011.
Les essais libres 2 du Grand Prix de Singapour ont confirmé vendredi soir dans les rues de la cité-état du Sud-Est asiatique l'âpreté du quinzième duel que Ferrari et Mercedes s'apprête à se livrer cette saison. A un détail prêt, peut-être d'importance.
Si Kimi Räikkönen a fait de la Ferrari la voiture à battre en tournant en 1"38"699 en pneus "hyper tendre", 0"011 devant le numéro 1 mondial, Lewis Hamilton (Mercedes), chronométré avec les mêmes gommes, son coéquipier et leader, Sebastian Vettel, a commis une nouvelle erreur à mi-session, alors qu'il s'apprêtait à évaluer les boules roses, les plus performantes sur un tour, avant d'attaquer une évaluation sur un relais d'ouverture de Grand Prix.
Le contact bien trop rude avec un mur, l'Allemand a ramené sa SF71H avec des roues et des suspensions gauches passablement froissées et une fuite d'un liquide rose ne laissant aucun doute sur la nécessité d'une réparation.
Après ses erreurs à Bakou, au Castellet, à Hockenheim et à Monza, le quadruple champion du monde de la Scuderia ne semble donc pas avoir trouvé l'indispensable sérénité qui lui permettrait de reprendre 30 points à Lewis Hamilton lors des sept courses encore au calendrier 2018.
Le principal enseignement de cette seconde session de la journée est le pas en arrière de Red Bull, décroché à une demi-seconde après son doublé lors des essais libres 1. Max Verstappen a encaissé 0"522 et Daniel Ricciardo, 0"610, et cela semble mettre à mal l'ambition de l'écurie de rééditer sa victoire monégasque sur ce terrain favorable.
En revanche, Ferrari, Mercedes et Red Bull sont bien dans une classe à part. A la sixième place, la Renault de Carlos Sainz a lâché 1"575. Mais la bagarre qui se profile est prometteuse car les écarts sont très serrés derrière.
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