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F1, GP de Singapour - Entre Lando Norris et Max Verstappen, le premier tour le plus long se profile
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Publié 22/09/2024 à 00:00 GMT+2
Le Britannique Lando Norris a signé une nouvelle pole position ce samedi après-midi à Singapour, la sixième de sa carrière, juste devant le leader du championnat du monde Max Verstappen et Lewis Hamilton. Jamais le pilote McLaren n'a achevé le premier tour en tête après être parti premier. Et le Néerlandais a terriblement besoin d'une victoire. Le premier tour risque d'être agité.
Lando Norris (McLaren) et Max Verstappen (Red Bull) après la qualification du Grand Prix de Singapour, le 21 septembre 2024
Crédit: Getty Images
C'est presque devenu une lapalissade et ça en dit malheureusement long sur l'envergure de la 'performance'. Oui, Lando Norris n'est toujours pas parvenu à défendre une seule de ses cinq premières pole position en Formule 1. Il faut ici comprendre que le Britannique a été dépassé dans le premier tour à chaque fois qu'il a débuté un Grand Prix en tête de la grille de départ.
Ce dimanche, il aura une sixième occasion de réussir, enfin, un accomplissement banal pour le commun des pilotes de haut de tableau. Ou, à l'inverse, de continuer d'aggraver encore son triste total en cédant la tête de la course dès la première boucle sur le circuit de Singapour. Et il devra se méfier parce qu'il aura deux sacrés clients derrière lui, et une dizaine de titres de champions du monde, puisque Max Verstappen partira 2e et Lewis Hamilton 3e.
Une histoire de 1er virage
"Je les respecte beaucoup, a-t-il expliqué en conférence de presse après la qualification. Je les ai admirés pendant longtemps, mais ça ne change pas ce que je fais et comment je pilote. Je dirais même que je sais un peu plus à quoi m'attendre de leur part parce que je les ai vus piloter, et ils veulent tous les deux le faire respectueusement et proprement." Attention, tout de même, à ne pas être trop respectueux et poli pour le pilote McLaren.
C'est ce qui lui avait coûté la tête de la course à Monza, lorsqu'il avait manqué d'agressivité face à Oscar Piastri et avait par la même occasion prolongé sa série de déroutes en tant que poleman. Et le contexte n'a jamais été aussi pesant. Max Verstappen, leader en perdition, retrouve la première ligne après deux qualifications plus compliquées en Italie et en Azerbaïdjan. En battant Lando Norris, il pourrait se donner un bol d'air quasiment décisif au championnat, alors qu'il compte 59 points d'avance avec encore cinq courses à disputer.
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Max Verstappen (Red Bull), parti 2e, devant Lando Norris (McLaren), parti 1er, au premier virage du Grand Prix des Pays-Bas, le 25 août 2024
Crédit: Getty Images
Et le Néerlandais a la recette pour faire déjouer son adversaire pour le titre. Il l'a fait à Zandvoort, en prenant la tête dès le premier virage grâce à une meilleure impulsion. Il l'a aussi fait au Hungaroring, en l'enroulant dans la première épingle alors qu'il partait 3e. Et aussi à Barcelone, plus tôt dans la saison. En bref : Lando Norris n'a pas seulement jamais conclu le premier tour en tête en ayant Max Verstappen sur les talons, mais il n'a même tout simplement jamais mené après le premier virage.
Le rendez-vous y sera donc, vraiment, donné à l'extinction des feux. Et Lando Norris se pense prêt : "Nous avons eu de bonnes batailles, peu importe comment cela s'est fini en Autriche, a-t-il ajouté, toujours en conférence de presse ce samedi. Donc cela ne change rien pour moi. Je sais juste qu'ils tenteront de me jouer plus de tours, et qu'ils sont probablement plus intelligents que les autres pilotes et savent jouer sur le long terme comme le court terme."
"On verra bien demain", s'est contenté de prédire un Max Verstappen narquois en conférence de presse après sa sanction pour l'usage d'un langage grossier en début de week-end. Le Néerlandais s'est limité à quelques mots en guise de réponse à chaque question ce samedi soir. "Un problème de voix", a-t-il souri. Il laissera la piste, et cet interminable premier tour, parler pour lui. Et soixante tours, tout aussi interminables, suivront. Mais paradoxalement, la vérité d'une course peut souvent se lire lors de ses tout premiers kilomètres.
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