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Course : déclarations

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 18/06/2010 à 15:44 GMT+2

Voici ce qu'ont dit les principaux protagonistes à l'arrivée de la 8e manche du Mondial 2010, dimanche à Montréal.

2010 GP du Canada McLaren Button Hamilton

Crédit: AFP

Lewis Hamilton (McLaren, vainqueur) : "Ça a été un week-end fantastique. L'équipe a fait un travail exceptionnel. Je pense que cela a été l'une des courses les plus difficiles jusqu'à présent, mais c'est ce que l'on veut : se battre à la dure. Jenson [Button] a vraiment fait du bon boulot, tout comme l'équipe, et c'est un nouveau doublé pour tout le monde. Le trafic a été difficile aujourd'hui, et ça a été une opportunité pour chacun de doubler. J'ai capitalisé là-dessus."
Jenson Button (McLaren, 2e) : " "Ce fut une course éprouvante. Les pneus sont si importants et on n'est jamais sûr d'en prendre assez soin, on ne sait jamais si on n'attaque pas assez ou trop. Vettel m'a pressé pendant 20 tours, il était très près et j'ai eu du trafic alors que j'étais en mesure de creuser un écart. Ce fut une course plaisante où il ne s'agissait pas d'être à bloc à chaque tour mais de penser à gérer chaque situation en permanence. Si on regarde la course, certains ont été très rapides à certaines moment et ça a rendu la course excitante. C'est un doublé pour l'équipe, pour tous les gars, j'aurais préféré être assis à côté (à la place du vainqueur en conférence de presse) mais Lewis a fait un tour phénoménal samedi (en Q3) et je termine donc 2e."
Martin Whitmarsh (McLaren, directeur d'équipe) : "On me dit parfois que j'utilise à outrance la formule 'fantastic job' quand je décris les performances de Lewis et Jenson, mais je ne m'en excuserai encore pas aujourd'hui. Cet après-midi, nous avons assisté un spectacle extrêmement excitant et compliqué du point de vue de la stratégie, et les ingénieurs ont surmonté superbement ce défi. Oui, donc, Lewis et Jenson ont fait un 'fantastic job' ici à Montréal. Ils ont piloté en contrôlant leur agressivité quand il le fallait, tempérée par la patience et la discipline lorsque ces qualités l'exigeaient. Je crois fermement que McLaren a aujourd'hui les deux meilleurs pilotes du monde."
Fernando Alonso (Ferrari, 3e) : "C'est une bonne journée pour nous. La voiture était très compétitive ici. Nous avions une bonne opportunité de gagner aujourd'hui. Dans ma bagarre avec Lewis, l'équipe a fait un boulot fantastique dans la pit lane. J'ai perdu ma position à cause du trafic (ndlr : une Toro Rosso), puis encore une fois au profit de Jenson (une Hispania). Ces deux cas nous ont coûté dix points, de 25 points à 15. Mais nous sommes toujours là au championnat. C'est un super retournement de situation opéré par l'équipe. Nous étions 8e en Turquie, à 50 secondes de McLaren. Et là, nous avons lutté pour la victoire. Nous sommes de retour dans la bagarre."
Felipe Massa (Ferrari, 15e) : "Ce fut une course horrible, où tout m'est arrivé. Au premier virage, un accident m'a mis hors jeu en termes de lutte pour une place de choix. J'ai pris un très bon départ, mais je me suis retrouvé pris en sandwich entre Button et Liuzzi, qui m'a touché, et vous avez tous vu ce qui s'est passé ensuite. C'est dommage, mais ces choses arrivent. La voiture était très bonne, comme c'est toujours le cas comparé à la qualification. Après ça, j'ai toujours été enfermé dans le trafic et lorsque j'ai été à nouveau en lice pour les points, il y a eu une autre collision, cette fois avec Michael [Schumacher] et ça a mis fin à ma légère chance de marquer."
Chris Dyer (Ferrari, responsable de l'Activité piste) : "Nous avions tout en place pour gagner : la vitesse de la voiture, la meilleure stratégie en termes de pneus, la qualité du travail de l'équipe lors des pit stops. Malheureusement, une poigné de moments défavorables nous ont coûté la victoire. Felipe a fait une course très malchanceuse : ici, le premier virage est toujours très risqué et il a été pris dans une collision qui n'était pas de sa faute. Puis, nous avons perdu quelques points, important pour le championnat, dans l'autre incident avec Schumacher."
Stefano Domenicali (Ferrari, directeur de la Gestion sportive) : “Fernando a fait une super course et aurait pu gagner, mais quelques incidents l'en ont empêché. Felipe semble particulièrement malchanceux à Montréal."
Sebastian Vettel (Red Bull, 4e) : "J'ai été surpris de rentrer pour mon premier pit-stop en tant que leader et en sortir 4e. Tout ce que nous avons prévu s'est prévu en ce qui nous concerne. Les autres sont rentés tôt, comme nous l'avions prévu. Néanmoins, leurs courses auraient dues être ruinées par le trafic, ce qui n'a pas été le cas. En ressortant des stands ils étaient devant nous, et nous devons comprendre pourquoi. Autrement, j'ai eu un problème de boîte de vitesses vers la mi-course et j'ai du ralentir. Et puis, j'ai perdu six secondes en deux tours sur Jenson [Button] à cause des retardataires, et de là je n'ai pu lutter pour le podium. En arrivant sur ce week-end, nous n'étions pas les favoris, mais en fait nous avions un bon rythme et çà en a surpris. Nous n'avons pu montre notre vitesse en course vu la façon dont elle s'est décantée mais c'est prometteur. Il n'y a pas de raison de paniquer de notre côté. Nous avons une très bonne voiture et nous sommes impatients d'être à Valence."
Mark Webber (Red Bull, 5e) : "Les pneus ont joué un grand rôle dans cette course. J'ai pris un bon départ mais j'ai été limité par mon premier set et j'ai du rentrer plus tôt que souhaité. Dans le deuxième relais, j'étais devant et je surveillais l'écart avec Lewis. J'ai un peu pris mes distances car il gérait pour finir. J'essayais de maintenir un rythme constant mais au bout du compte les pneus refusaient le rythme que je voulais leur imprimer. C'était virtuellement impossible d'empêcher les gommes de se dégrader ici, même en allant lentement. Je n'ai pas été surpris de ressortir de mon second pit stop 5e car je savais que les gars s'étaient massés derrière Lewis. Nous avons mis la voiture en mode éco en vue de la prochaine course."
Christian Horner (Red Bull, directeur) : "Nous avons adopté différentes stratégies sur nos deux voitures en milieu de course, en chaussant Sebastian en tendres et Mark en durs. Malheureusement, Sebastian a eu un problème de boîte à mi-course. Mark a fini juste derrière lui en partant 7e. Nous ne devons pas être déçus."
Nico Rosberg (Mercedes, 6e) : "La 6e place était probablement ce que nous pouvions espérer de mieux, je suis donc plutôt content. Ce fut un week-end difficile avec une performance médiocre en qualification, à cause des pneus qui ne fonctionnaient pas, et j'ai été malchanceux au premier tour en perdant de nombreuses places à cause du chaos devant moi. De là, j'ai pu opérer de bons dépassements de regagner des positions et notre rythme était rapide. Nous avions une super stratégie mais c'était très dur de gérer les pneus. Je conduis de façon coulé pour contrôler le grainage mais à chaque fois que je regardais dans mes rétroviseurs, ça empirait. Heureusement, les pneus tendres ont tenu après mon second stop et j'ai pu finir 6e."
Michael Schumacher(Mercedes, 11e) : "J'ai pris un bon départ et mon premier pit stop a été parfaitement programmé, ça paraissait donc prometteur. Puis, j'ai eu une crevaison à l'avant droit après mon arrêt et je me suis retrouvé avec Kubica ; ça a dicté mon résultat. J'ai été bloqué dans le trafic, et mes armes n'étaient pas très affûtées. Vers la fin, j'ai forcé pour me défendre mais ce n'était possible que jusqu'à un certain point car mes pneus étaient tout simplement fichus après avoir couvert plus que la moitié de la distance de la course."
Ross Brawn(Mercedes, directeur technique) : "Rétrospectivement, c'était plus qu'ambitieux de demander aux pneus tendres de tenir aussi longtemps, et Michael [Schumacher] s'est vraiment battu jusqu'au bout."
Robert Kubica (Renault, 7e) : "Les six points du jour ont été les plus difficiles à décrocher depuis le début de la saison. Nous avions décidé de nous qualifier avec les pneus durs et nous pensions que ce serait un avantage dans la première partie de la course, mais cela n'a pas fonctionné. Les pneumatiques arrière se sont beaucoup dégradés dans mon premier relais et cela m'a forcé à m'arrêter plus tôt que prévu. Les pneus arrière ont encore eu des problèmes dans le deuxième relais et nous ne parvenions pas à les faire durer. L'action n'a pas manqué non plus : j'ai disputé une belle bataille avec Michael Schumacher après mon premier arrêt, puis avec Adrian Sutil avant mon deuxième arrêt. Nous étions côte à côte dans mon tour de rentrée au stand. J'étais sur la droite, j'ai levé le pied et je me suis mis derrière lui pour prendre la voie de décélération puis, il a freiné très tôt et fort pour le dernier virage, il m'a donc fallu contourner sa voiture pour éviter l'accrochage. A la fin de la course, j'ai fait un court relais en pneus tendres et j'ai attaqué très fort pour réduire l'écart qui me séparait de Rosberg. Je revenais assez vite, mais il ne restait plus assez de tours. La course a été difficile pour moi, mais nous pouvons être optimistes pour Valence. Cette piste devrait convenir à la R30, qui bénéficiera pour l'occasion de nouveaux développements destinés à améliorer notre performance."

Vitaly Petrov (Renault, 17e) : "Ma course s'est terminée quasiment dès le départ, lorsque je suis parti en tête à queue. J'essayais de dépasser sur la droite lorsque j'ai été poussé en dehors de la piste, et cela m'a fait glisser en queue de peloton. Heureusement, je n'ai endommagé que mon aileron avant et nous l'avons changé lors de mon arrêt. Cela dit, j'ai ensuite écopé de deux pénalités “drive through” et cela m'a fait perdre encore plus de temps. La course n'a donc pas été mémorable pour moi, mais elle constitue une expérience utile car je l'ai terminée et j'ai appris énormément à propos de la piste. Cela m'aidera l'année prochaine.

Eric Boullier (Renault,directeur d'équipe) : "La course a été difficile pour l'équipe en termes de stratégie et particulièrement en ce qui concerne la gestion des pneumatiques. Robert a réalisé un bon premier tour et il a gagné quelques places, mais il a ensuite souffert de dégradation des pneus lors de son premier et deuxième relais et cela a permis Rosberg de nous rattraper. Les points que nous marquons ont été difficiles à aller chercher. En ce qui concerne Vitaly, il y a assez peu à dire : il a anticipé le départ, puis a connu un incident en début de course et il a été pénalisé pour ces deux actions. Nous avons modifié sa stratégie et espérions l'entrée en piste d'une voiture de sécurité pour gagner des positions mais, pour une fois au Canada, la course n'a pas été neutralisée. Nous n'avons pas connu notre meilleur week-end de l'année mais nous n'avons pas perdu trop de terrain face à Mercedes au championnat et la performance intrinsèque de la voiture en qualifications était bonne. Nous espérons rebondir à Valence."

Alan Permane(Renault, chef Ingénieur) : "L'après-midi s'est résumé à la gestion de la dégradation des pneumatiques. Nous pensions que notre décision de nous qualifier avec le pneu le plus dur paierait, mais nous avons souffert de davantage d'usure que prévu dans nos deux relais et cela nous a coûté une place face à Rosberg, même si nous étions devant lui pendant la grande majorité de la course. Vitaly a connu une course qui forgera son caractère : deux pénalités lui ont coûté cher, tôt dans la course. Il est frustrant de ne pas avoir tiré le meilleur de la performance de notre voiture, mais le prochain circuit devrait mettre en avant ses qualités, et nous y apporterons d'intéressants développements techniques."
Sébastien Buemi  (Toro Rosso, 8e) : "Je suis super content d'inscrire 4 points car nous n'en espérions pas tant. Le team a fait un excellent travail, spécialement lors des pit stops, et la stratégie était à propos. J'ai aimé certaines bagarres, comme celle avec Schumacher qui a été difficile à passer. Nous avons fait face à une importante dégradation des pneus, c'est pourquoi nous avons opté pour trois arrêts. L'autre inquiétude a été un échappement cassé assez tôt. J'ai aimé mener la course (tour 14), ce fut une sensation sympa. J'espère que ça va signifier le vrai départ de ma saison car je n'ai pas tellement eu de chance jusque là et l'équipe a travaillé très dur. C'est tellement bon d'avoir connu une course 'normale'. Bref, la 8e place après avoir mené et passé Michael, c'est une sacrée journée!"
Jaime Alguersuari (Toro Rosso, 12e) : "Le point positif est que j'ai terminé. Ce fut un rude après-midi, qui ne m'a pas tellement réussi, même si j'ai été impliqué dans de nombreux incidents et dépassements excitants. Le point notable est que l'équipe m'a donné une fois de plus une voiture fiable pour un gain appréciable en expérience."
Franz Tost (Toro Rosso, directeur) : "J'aime venir à Montréal car il semble que Toro Rosso soit toujours en mesure d'y collecter des points, avec de surcroît le plaisir d'avoir vu mené, même brièvement. A quarante tours de l'arrivée, un échappement a cassé sur la voiture de Buemi et nous étions inquiets qu'il ne puisse finir. Sébastien a fait un boulot fantastique, comme tout le team car les ingénieurs ont déterminé un bon set-up sur les deux autos et une stratégie absolument correcte. Les quatre points de Sébastien sont très importants car ils nous placent devant Williams au championnat Constructeurs, même si nous sommes à égalité. C'était une première visite pour nos deux pilotes ici. Bravo à l'équipe sur place et à celle de l'usine de Faenza et de la soufflerie de Bicester."
Tonio Liuzzi (Force India, 9e) : "Une bonne part de notre course a été compromise car la porte a été est refermée sur moi au premier virage par Felipe [Massa]. C'était un accident de course car Jenson [Button] était de l'autre côté et il n'y avait rien que je pouvais faire. J'étais à l'intérieur et il était sur ma trajectoire. J'ai perdu l'aileron avant, j'ai du rentrer mais nous avons fini dans les points."
Adrian Sutil (Force India, 10e) : "Comme Tonio [Liuzzi], ce fut une course éprouvante. Au départ, j'étais en duel avec Kubica et il semble que nous aurions pu accrocher le top 5, mais nous sommes entrés en contact et j'ai eu une crevaison. Malheureusement, c'était au premier virage et j'ai u couvrir un tour entier avant de rentrer. Ça m'a mis hors du top 10, et j'ai dès lors du passer Hülkenberg puis Schumacher pour revenir dans les points. A la fin, je savais que Michael [Schumacher] avait des problèmes avec ses pneus et j'ai vraiment attaqué pour combler l'écart et je l'ai passé au dernier virage pour prendre le dernier point."
Nico Hulkenberg (Williams, 13e) : "J'étais P8 au premier tour, mais le reste s'est mal passé. Le premier problème est survenu lors de ma bagarre avec Sutil et j'ai abimé mon aileron avant. J'ai du m'arrêter au tour 6. Puis, lors de mon second pit stop, j'ai dépassé la vitesse limite autorisée et j'ai eu un drive-through. Tous ces incidents m'ont coûté. Sans ça, j'aurais pu finir dans les points. Nous avons amélioré la voiture plus que prévu ici et je suis désolé de ne pas avoir capitalisé sur le dur travail du team ce week-end."
Rubens Barrichello (Williams, 14e) : "Nous comptions sur notre vitesse pour récolter quelques points, mais ce fut une course agitée. J'ai eu un problème sur la grille et j'ai du reprendre des positions. J'ai passé Alguersuari mais il s'est rabattu, m'a tapé ; l'impact a été de 2G. Le dommage a bloqué mon écope de frein avant gauche et la temperature a monté. J'ai perdu la pression dans la pédale et j'ai du laissé passer les voitures jusqu'à pouvoir rentrer. Après mon pit stop, il a fallu trios tours pour retrouver l'usage de ma pédale de frein. L'incident a vraiment ruiné ma course."
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