Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Grand Prix du Canada - Max Verstappen (Red Bull) vainqueur : Tout ce qui sépare le loup de la meute

Julien Pereira

Mis à jour 20/06/2022 à 17:05 GMT+2

GRAND PRIX DU CANADA - L'attaquant Max Verstappen a bien défendu. Loin d'être évident, son succès à Montréal, ce dimanche, a de nouveau mis en exergue la classe d'écart qui sépare le champion du monde en titre du reste du peloton. Avec six victoires cette saison, le Néerlandais a remis un gros coup sur le casque de Sergio Pérez et Charles Leclerc. Il est maintenant sur un boulevard.

"J'espère que vous avez du Doliprane parce que les chiffres de Verstappen donnent mal à la tête"

Il n'y avait qu'une seconde au passage de la ligne. 993 millièmes précisément. Mais l'écart entre Max Verstappen et Carlos Sainz à l'arrivée du Grand Prix du Canada n'a rien dit de tout ce qui sépare le leader de Red Bull de l'Espagnol, et plus globalement de beaucoup d'autres. Samedi, dans des conditions piégeuses, le champion du monde en titre avait maté la concurrence sans ménagement. Dimanche, ce sont les petits détails qui ont fait la grande différence.
Le Néerlandais n'a pas vécu la course tranquille que l'on pouvait imaginer au vu de la construction de la grille. La faute à une petite erreur de calcul de son muret, qui l'a renvoyé dans les échappements de Lewis Hamilton après son deuxième arrêt. Mais aussi et surtout à trois neutralisations, dont une par régime de voiture de sécurité, au 49e tour, qui l'a remis à portée de fusil de Carlos Sainz, dont les gommes "dur" étaient plus fraîches de six tours. De quoi punir la moindre erreur du Batave. Spoiler : il n'y en a eu aucune.
À la relance, à 15 boucles du drapeau à damier, Verstappen a aligné les tours de qualification et contraint son poursuivant à tout faire mieux que lui, c'est-à-dire à l'impossible, malgré le DRS et l'efficacité de la Ferrari à l'accélération. "Globalement, ce fut difficile, a-t-il assuré au micro de Jenson Button après coup. Les Ferrari étaient rapides. J'ai vu qu'il poussait, puis rechargeait [ses batteries, NDLR], puis repoussait... Car avec le DRS, c'est plus facile de recharger."
J'aurais préféré devoir attaquer que défendre
Jamais, pourtant, Sainz n'a pu se rapprocher suffisamment à l'épingle pour tenter une attaque à la dernière chicane. Même si, dans une situation inverse, lui y serait peut-être allé. "Les derniers tours étaient vraiment compliqués'', a ajouté Verstappen. Il avait des pneus plus frais. J'aurais préféré devoir attaquer que défendre. Mais ça a fonctionné."
picture

"Piastri arrive, c'est le prochain gros crack de la Formule 1"

Bien aidé par la puissance du Honda rebadgé, ce qui n'avait pas toujours été le cas les années précédentes, le Batave est resté imperméable à la pression. Une nouvelle fois. Sainz, lui, a fini par craquer après un blocage au dernier passage de l'épingle.
Au championnat, le coup est énorme. Avec l'abandon de Sergio Pérez et la cinquième place de Charles Leclerc, le leader du Mondial compte désormais 46 points d'avance sur son coéquipier et 49 sur le Monégasque. Presque deux jokers. À l'exception de Monaco, le Néerlandais s'est imposé à chaque fois qu'il n'a pas abandonné. De quoi donner une autre lecture du rapport de force que l'on estimait bien plus réduit il y a quelques semaines encore.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article