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Formule 1 2022 - Charles Leclerc (Ferrari) : "Au bout de trois tours, je n'avais plus de pneus"

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 09/10/2022 à 16:51 GMT+2

GRAND PRIX DU JAPON - Charles Leclerc (Ferrari) a eu sa meilleure chance de battre Max Verstappen (Red Bull) au départ, mais contraint de céder, il a alors engagé la défense de plus en plus pénible de sa deuxième place face à Sergio Pérez (Red Bull). Qui a fini par le piéger et récupérer sa position sur tapis vert. Tout ça parce que sa F1 75 usait trop ses gommes sculptées.

Charles Leclerc (Ferrari) au Grand Prix du Japon 2022

Crédit: Getty Images

Pas son Grand Prix ni son année. Charles Leclerc a tenté une attaque au départ, puis il a capitulé pour de bon face à Max Verstappen (Red Bull), une dernière fois, dimanche à Suzuka. Et sa défense désespérée devant Sergio Pérez (Red Bull) dans le dernier tour du Grand Prix du Japon a offert le rebondissement ultime d'une course pluvieuse, chaotique et dangereuse.
Auteur d'un tout droit à la chicane sous la pression du Mexicain, le Monégasque aurait dû redonner sa deuxième place. Il ne l'a pas fait et a été sanctionné d'un ajout de cinq secondes à son temps de course, qui l'a fait rétrograder au troisième rang. L'application rocambolesque et controversée jusque dans les rangs de Red Bull Racing - le boss Christian Horner n'est tout pas d'accord - a fait le reste, consommant ses dernières chances purement théoriques de contester le titre au Néerlandais.
"Bravo à Max, c'est amplement mérité. On savait que ce n'était qu'une question de temps. Il le gagne très tôt dans l'année", a-t-il dit.

"Mettre un peu plus de défi l'année prochaine"

Au-delà de cette défaite convenue, le pilote de la Principauté n'a pas existé dans cette dix-huitième manche du Mondial. Plus que son coéquipier Carlos Sainz, parti en aquaplanage et dans le décor dès le première tour, certes, mais il n'a jamais piloté dans la même catégorie que le vainqueur batave.
"Au bout de trois tours, je n'avais plus de pneus, a-t-il exposé, fataliste. C'était une course très très compliquée, honnêtement. On a eu énormément de dégradation. On a été rapide au départ. Après c'était très compliqué avec les avants. J'ai vu leur état à l'arrivée, on a eu de la chance de finir la course. Il faut qu'on améliore ça. En course, on est souvent très bon dans la phase de chauffe, dans les premiers tours de chaque gomme, après ça on a plus de mal."

"C'est inacceptable"

"C'est évidemment frustrant, nous n'avions pas le rythme, mais c'est comme ça, a-t-il poursuivi. Maintenant, nous devons utiliser ces dernières courses afin de devenir une meilleure équipe et, je l'espère, mettre un peu plus de défi l'année prochaine".
Choqué par l'intervention de la dépanneuse en piste après le crash de son coéquipier alors que les monoplaces rentraient au stand, Charles Leclerc a dit son indignation : "Je trouve que c'est inacceptable. On en a parlé un petit peu au briefing (des pilotes), la visibilité était nulle, on sait ce qu'il s'est passé en 2014 (ndlr : l'accident mortel de Jules Bianchi)."
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