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Formule 1 | Verstappen contre McLaren, Leclerc (Ferrari) devant Sainz, titre : le Grand Prix du Japon en questions

Julien Pereira

Mis à jour 23/09/2023 à 22:15 GMT+2

Pourquoi Max Verstappen n'a-t-il pas trop de soucis à se faire malgré la présence des deux McLaren juste derrière lui ? Comment Charles Leclerc a-t-il repris l'avantage sur Carlos Sainz chez Ferrari ? De quoi Red Bull a-t-elle besoin pour décrocher le titre "Constructeur" dès dimanche ? Voici toutes les questions que vous vous posez avant le Grand Prix du Japon... et leurs réponses.

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Les McLaren peuvent-elles battre Verstappen à deux contre un ?

On ne va pas créer de faux suspense : sans un coup du sort, Max Verstappen (Red Bull) apparaît intouchable. Le Néerlandais est sur un autre rythme depuis le début du week-end, à tel point qu'il semble même à l'abri d'un coup stratégique de McLaren, avec le sacrifice d'un pilote pour l'emmener vers une stratégie décalée.
"S'il est en tête au deuxième virage, il n'y aura pas grand-chose à faire", a parfaitement résumé Lando Norris, qui a suggéré avec humour une hypothèse beaucoup moins réglementaire pour stopper le double champion du monde.

Où Max Verstappen est-il le plus impressionnant ?

Le leader du Mondial a réussi un tour proche de la perfection en qualification, mais il a surtout fait une différence énorme dans les esses. Il y est bien évidemment aidé par l'efficacité aérodynamique de la RB19 mais le comparatif avec Sergio Pérez démontre bien que cela ne fait pas tout. Très précis, il parvient à conserver une vitesse très élevée dans cet enchaînement.

Pourquoi McLaren a repris le dessus sur Ferrari ?

Il y a au moins deux explications évidentes. Il y a d'abord la nature du circuit, bien plus favorable aux qualités de la McLaren. "Il y a beaucoup de virages rapides et c'est là où nous parvenons à trouver beaucoup d'adhérence", a souligné Oscar Piastri en conférence de presse. Il n'est donc pas étonnant de retrouver les "Papaye" dans une forme similaire à celle de Silverstone.
Deuxième élément important : désormais, l'Australien bénéficie lui aussi de l'intégralité des évolutions apportées par McLaren, ce qui n'était pas le cas à Singapour. La performance de Lando Norris avait démontré que les nouvelles pièces, destinées à corriger une faiblesse de la MCL60 - les virages lents - fonctionnaient.

Charles Leclerc a-t-il repris le dessus sur Carlos Sainz chez Ferrari ?

Il est encore un peu tôt pour rendre un avis définitif. Mais en qualification, les résultats ont été éloquents, puisque Leclerc a devancé le vainqueur du Grand Prix de Singapour de trois dixièmes. Jusqu'ici, le Monégasque s'est toujours plaint d'une monoplace trop sous-vireuse à son goût. Ce qui aurait dû lui être très préjudiciable à Suzuka. Il n'est donc pas exclu que le nouveau plancher de la Scuderia favorise désormais le style de pilotage du numéro 16.
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Une masterclass à Singapour : "Sainz a changé de dimension"

Pourquoi Charles Leclerc n'a-t-il pas été pénalisé ?

Le Monégasque faisait partie des trois pilotes - avec Valtteri Bottas et Guanyu Zhou, ayant dépassé le temps maximal autorisé sur un tour, fixé à 1'54. Il était donc sous le coup d'une sanction. Mais après analyse des tours et des données, les commissaires de la FIA ont jugé que les pilotes avaient roulé "à la vitesse nécessaire sur une grande majorité du circuit", mais qu'ils avaient pris les bonnes décisions en ralentissant aux bons endroits pour ne pas gêner d'autres pilotes. Pas de pénalité, donc.

Pourquoi les Mercedes sont-elles si loin sur la grille ?

Lewis Hamilton et George Russell avaient mis le feu aux derniers tours du Grand Prix de Singapour, au point d'envisager un doublé. Une semaine plus tard, ils ont tous les deux encaissé plus d'une seconde sur un seul tour en qualification. Et si c'était elle, l'écurie la plus impactée par les mises à jour des nouvelles directives techniques ?

Comment Red Bull peut-elle être sacrée dès dimanche ?

Le calcul est simple : pour s'offrir une sixième couronne "Constructeur" au Japon, Red Bull devra compter 309 points d'avance sur sa première rivale à l'issue du Grand Prix. Pour l'heure, la marque autrichienne compte 308 unités de marge sur Mercedes, et 332 sur Ferrari. Elle devra donc marquer un point de plus que les Flèches d'Argent dimanche, et ne pas en concéder plus de 23 à la Scuderia.

Où les pilotes rencontrent-ils le plus de difficultés à Suzuka ?

Au-delà des esses, où il est aisé de perdre beaucoup de temps avec une trajectoire imprécise, les pilotes devront se méfier des deux virages Degner - un droite rapide suivi d'un autre plus lent à angle droit. Beaucoup ont tenté d'aborder le deuxième virage avec trop de vitesse, ce qui a pour conséquence de laisser la monoplace "posée" sur le vibreur et de perdre l'adhérence. Pierre Gasly l'a payé cher vendredi lors de la deuxième séance d'essais libres. D'autres y ont eu quelques frayeurs. A surveiller dimanche.

Quelle stratégie pneumatique pour la course ?

On se dirige tout droit vers une course à deux arrêts, puisque la dégradation est élevée. George Russell n'a pas exclu la possibilité d'un passage aux stands supplémentaire.

La pluie va-t-elle perturber le Grand Prix ?

A priori, non. Il faut plutôt s'attendre à de fortes chaleurs, avec des températures approchant les 30 degrés dans l'air, qui risquent d'accroître encore l'usure des gommes.

À quelle heure débute le Grand Prix ?

Il va probablement vous falloir un réveil, avec un départ fixé à 7h00 du matin heure française (14h00 au Japon).
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