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Ligue des champions - Final Four : Avant d'affronter Veszprem, Paris a toujours quelques certitudes

Vincent Roussel

Mis à jour 29/12/2020 à 16:49 GMT+1

LIGUE DES CHAMPIONS – Battu en demi-finale par Barcelone (37-32), le PSG va disputer mardi (18h) la petite finale du Final Four face au Veszprem de Kentin Mahé et Rodrigo Corrales pour tenter de repartir avec une médaille de bronze de Cologne. Même avec un effectif réduit, les Parisiens ont plusieurs certitudes sur lesquelles s’appuyer pour y croire.

Luka Karabatic et Vincent Gérard lors de la demi-finale perdue du PSG face à Barcelone (37-32)

Crédit: Getty Images

Oui, Paris a été sèchement battu par Barcelone pour son entrée en lice au Final Four (37-32). Oui, Paris est déçu d’avoir échoué, une fois de plus, dans la quête du Graal européen, avec un nombre record de buts encaissés à Cologne. Mais le PSG a encore une médaille à aller chercher, ce mardi à la Lanxess Arena. "Nous devons nous préparer pour faire le mieux possible demain [ce mardi], car nous ne voulons pas rentrer sans victoire", a ainsi affirmé Ferran Sole lundi soir. Et pour y croire, les joueurs de Raul Gonzalez peuvent s’appuyer sur quelques fondamentaux.

Vincent Gérard est redevenu un mur

Il avait démarré la saison au petit trot, subissant souvent, surtout en Ligue des champions, les tirs adverses, et les défaites. Mais depuis quelques mois, l’international tricolore a retrouvé un excellent niveau dans ses cages. Déjà, face à Porto, mi-novembre, il avait été l’un de ceux qui avaient relancé Paris dans sa campagne 2020-2021 de Ligue des champions. Il ne cesse depuis de se transformer, match après match, en muraille infranchissable. Comme lors du choc en championnat face à Nantes, il y a deux semaines, où il a totalisé 20 arrêts !
En demie, face au FC Barcelone, sa prestation (14 arrêts, 27% de réussite) a été éclipsée par celle de son homologue barcelonais Kevin Moller. Mais, à n’en pas douter, s’il continue sur sa lancée, Gérard peut dégoûter les Hongrois de Veszprem, où évolue son compatriote Kentin Mahé. Une performance qui lui tiendra d'autant plus à coeur que, dans les cages adverses, se trouvera son ancien concurrent dans les buts parisiens, Rodrigo Corrales.

Dylan Nahi prend son envol

Ce n’est pas pour rien que Kielce, champion d’Europe 2016 et tombeur du PSG (35-33) fin octobre, lui a fait signer un contrat de 4 ans à compter de la saison 2021-2022. A 19 ans, l’ailier gauche est une des plus belles promesses du hand tricolore, même si cela fait de nombreuses années qu’il est à l’œuvre. Puissant, doté d’une belle technique, il a choisi son moment pour briller, puisqu’il a fini meilleur buteur (9 buts) de la demie entre Paris et Barcelone, réalisant un véritable récital en seconde période malgré la défaite de son équipe.
Alors que Mathieu Grébille peine à s’imposer dans le club de la capitale, ce "titi" parisien, lui, compte bien continuer de briller le plus longtemps possible avec son club formateur, comme il l’a confié au micro de beIN Sports après Barcelone : "Les performances individuelles c’est bien mais le plus important c’est la victoire. Demain on doit gagner, c’est à nous de nous remobiliser".

Mikkel Hansen, réglé comme une horloge

Dans une équipe qui manque de régularité offensivement, il détonne. Encore très propre face aux Catalans (7/9 au tir dont un 5/5 à 7 mètres), il ne connaît que très rarement des trous d’air, et depuis le début de saison, c’est le seul joueur à surnager côté parisien, que le club de la capitale perde ou gagne. Avec l’absence de Nikola Karabatic et celle du remplaçant du Français, Luc Steins, lors de ce Final Four, il doit aussi partager le poste de demi-centre, lui l’arrière gauche, avec Nedim Remili. Et leurs combinaisons font souvent mouche en attaque. C’est avec de bonnes combinaisons offensives de leur part que Paris était bien entré dans sa demie.
Trois fois meilleur joueur du monde (2011, 2015 et 2018), un record qu’il partage avec son coéquipier du PSG absent pour le reste de la saison, il n’a jamais perdu une petite finale à Cologne (victoire face à Kiel en 2017 et contre le Vardar Skopje en 2019). Cela va sans dire que le "monsieur parfait" du PSG, qui n’a pas caché sa frustration contre Barcelone après un nouvel échec dans le dernier carré, compte vite repartir de l’avant.
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La joie de Mikkel Hansen durant la demi-finale de Ligue des champions contre Veszprem.

Crédit: Getty Images

La défense, elle, carbure paradoxalement

Certes, le nombre de buts encaissés face à Barcelone (37) pourrait conduire à une autre lecture, mais c’est surtout le scénario du match, les nombreuses situations de jeu offensif à 7 contre 6 (et donc sans gardien) jouées par Paris et finalement bien exploitées par Barcelone, qui ont conduit à un score fleuve, en demi-finale. Car, hormis en fin de match, la défense du PSG n’a pas eu à rougir face à la meilleure attaque d’Europe.
Les récupérations de balle ont été nombreuses lors de cette demie, la puissance de Luka Karabatic, Viran Morros, Nedim Remili et consort a permis, comme souvent, de faire des différences, au même titre que Vincent Gerard, formidable deuxième rideau. Mais avec une défense modulable, parfois à plat ou étagée et qui s’adapte bien, en général, aux attaques adverses, Paris peut s’appuyer sur son assise défensive pour faire redémarrer la fusée, ce mardi, face à Nenadic, Borozan, Marguc et le reste de l'armada hongroise.
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Dika Mem (Barça) face à la défense du PSG

Crédit: Getty Images

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