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GP d'Europe - Quartararo : "Je vise le titre et si je ne prends pas de gros risques, ce sera fini"

Julien Pereira

Mis à jour 08/11/2020 à 10:01 GMT+1

GRAND PRIX D'EUROPE - Fabio Quartararo (Yamaha Petronas SRT) a vécu une séance de qualification particulièrement délicate, samedi. Le Français a encore souffert de difficultés qui ne l'ont jamais vraiment quitté cette saison. Mais cette fois, il n'a plus le choix : il doit attaquer pour conserver ses chances de titre. Sans penser aux éventuelles conséquences.

Fabio Quartararo (Yamaha Petronas SRT) lors de la qualification du Grand Prix d'Europe, le 7 novembre 2020

Crédit: Getty Images

À croire que tous les éléments ont décidé de se retourner contre lui. Victime collatérale de la controverse qui entoure Yamaha depuis son arrivée à Valence, Fabio Quartararo (Yamaha Petronas SRT) a été piégé par la météo. Sur le circuit de Cheste, ensoleillé plus de 320 jours par an, le Français a un peu pris l'eau dans des conditions séchantes qu'il n'affectionne pas.
C'était le pire scénario possible. À tel point qu'il ne l'avait même pas imaginé. En grande difficulté en Aragon, le prodige niçois s'était même réjoui de filer dans la Communauté valencienne. Historiquement, le Ricardo Tormo est plutôt favorable à la M1 et l'année dernière, il y avait disputé la victoire avec Marc Marquez (Honda HRC).
Mais depuis, l'eau a coulé sur la piste et "El Diablo" n'a pu faire mieux que le 11e temps en qualification. "Je suis très déçu, a-t-il confié après la séance. L'année dernière, les sensations avec la moto étaient géniales mais depuis vendredi, elles sont vraiment mauvaises. C'est difficile de comprendre pourquoi je suis si lent."
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Fabio Quartararo (Yamaha Petronas SRT) dans la voie des stands du circuit Ricardo Tormo, le 7 novembre 2020 au Grand Prix d'Europe

Crédit: Getty Images

Alors qu'il dispose cette année d'une Yamaha d'usine, le pilote de 21 ans semble souffrir des mêmes maux que Jorge Lorenzo et Maverick Viñales avant lui. "C'est comme si c'était la première fois que je pilotais la moto sur le mouillé, a-t-il tenté d'expliquer. Tout bouge ! Ça ne peut pas être qu'un manque de confiance parce qu'à chaque fois que j'essaie de pousser plus, je manque de tomber."

Quartararo n'a plus le choix

Réputée docile bien que très imparfaite ces dernières années, la M1 est-elle devenue une machine imprévisible sur l'humide ? C'est ce qu'a laissé penser Quartararo : "Je sais que je ne suis pas un très bon pilote sur le mouillé, mais je ne suis pas un désastre à ce point !"
Bonne nouvelle, la course devrait se disputer sous un grand soleil, dimanche. Problème, une météo plus clémente ne garantit pas que l'actuel N.2 mondial retrouve les sensations après lesquelles il court depuis plusieurs mois. "Même si on a fait de super courses, je n'ai jamais eu un aussi bon feeling que la saison dernière, a-t-il admis. Il manque quelque chose, je ne me sens pas à l'aise."
Ce n'est pas faute d'avoir testé de nombreuses nouveautés, tant dans son approche de la course que dans son style de pilotage. Saura-t-il faire le vide, dimanche ? Le Français n'a plus vraiment le choix. Joan Mir, qui le devance de 14 points en tête du championnat du monde à trois épreuves du baisser de rideau, s'élancera lui depuis le 5e rang.
"Franchement, vu la position dans laquelle je suis pour dimanche, je n'ai vraiment rien à perdre, a-t-il souligné. Mon objectif est de gagner le titre et si je ne prends pas de gros risques, ce sera fini." Et tant pis s'il est particulièrement difficile de remonter le peloton sur ce circuit. "Maintenant, mon état d'esprit est le suivant : si je dois vraiment être agressif, je le serai. Et si je tombe, ce sera pour une bonne raison."
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Fabio Quartararo

Crédit: Getty Images

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