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Grand Prix d'Argentine - Aleix Espargaró (Aprilia) s'impose, Fabio Quartararo (Yamaha Factory) 8e

Amaury Erdogan-Gutierrez

Mis à jour 04/04/2022 à 10:48 GMT+2

GRAND PRIX D'ARGENTINE - Ce fut une sacrée bataille et c'est finalement Aleix Espargaró (Aprilia) qui en est sorti vainqueur. A 32 ans, l'Espagnol a remporté son tout premier Grand Prix en carrière, devançant Jorge Martin (Ducati) et Alex Rins (Suzuki). Mal parti, Fabio Quartararo a limité la casse en s'offrant la 8e place. Bonus, Espargaro prend les commandes du classement général.

Aleix Espargaro, vainqueur du GP d'Argentine

Crédit: Getty Images

Aleix Espargaro écrit l’histoire, les Français déçoivent. Il y avait pourtant matière à espérer mieux au vu de la forme affichée la veille, mais Fabio Quartararo (Yamaha Factory), huitième, et Johann Zarco (Pramac), victime d’une chute, se sont loupés sur le circuit de Termas de Rio Hondo, en Argentine. Aleix Espargaro a récolté tous les lauriers en remportant son premier Grand Prix en carrière, accessoirement la première victoire en MotoGP de son écurie Aprilia. L’Espagnol a devancé sur la ligne Jorge Martin (Pramac), deuxième, et Alex Rins (Suzuki), troisième. Cerise sur le gâteau, Espargaro s’empare dans le même temps de la tête du championnat.

Zarco se loupe, Quartararo sauve l’essentiel

Deux tricolores dans le top 5 mondial, dont le champion en titre, en grande forme sur la piste poussiéreuse et bosselée de l’autodrome de Termas de Rio Hondo : forcément, on espérait mieux. Solide aux essais et encore convaincant lors du warm-up, Fabio Quartararo a sacrifié tous ses espoirs de podium après une mise en route laborieuse. Sixième sur la grille, El Diablo a immédiatement rétrogradé au-delà du top 10 (13e après trois tours de course). Sur un tracé qui ne pardonne aucune erreur, les pilotes doivent se forcer à tenir la bonne trajectoire. Un exercice périlleux que n’a pu réussir Johann Zarco, envoyé au tapis sur un manque de grip de l’avant au virage deux (à 20 tours de l’arrivée).
Plus précautionneux que son compatriote, Quartararo a profité des méandres du Cannois et de Pol Espargaro (Repsol Honda), victime d’une chute au même endroit dix tours plus loin, afin de grappiller des points précieux en vue du championnat. Pas embêté lorsqu’il a la piste dégagée, le Niçois a toutefois dû ferrailler avec les Ducati de Luca Marini (Mooney VR46) et Enea Bastianini (Gresini) pour entrer dans le top 10 et arracher la huitième place. Un résultat mitigé certes, mais l’essentiel a été préservé.

Espargaro ravit Aprilia

La RS-GP22 est décidément bien née. Prometteur à Losail lors du Grand Prix d’ouverture (4e), Aleix Espargaro ne tarissait pas d’éloges sur la nouvelle monture de la firme historique Aprilia. A l’entame de sa sixième saison avec le constructeur transalpin, le Catalan au caractère bien trempé a enfin accroché la précieuse timbale pour son 200e départ en catégorie reine. L’affaire n’a néanmoins pas été un sacerdoce. Lancé à vive allure après un départ canon, Jorge Martin (Pramac) avait le couteau entre les dents, après deux abandons en deux courses. Le Martinator a pris légèrement le large à deux reprises, au départ, puis à 15 tours du but, lorsque A.Espargaro a enchaîné deux bévues.
Imperturbable et confiant sur son rythme de course, le pilote Aprilia, seul homme à pouvoir suivre le sillage de Martin, a recollé à chaque fois à coups de meilleurs tours en course. Ne lui restait plus qu’à jauger les trajectoires de son compatriote, patientant dans l’attente du moment opportun pour le déborder. Après deux tentatives infructueuses, la troisième a été la bonne pour Espargaro, surpuissant jusqu’à l’arrivée.
L'aîné de Pol décroche ainsi sa première victoire en MotoGP, la première de son constructeur, longtemps noyé dans l’ombre des firmes nippones. Derrière le duo longtemps inséparable, Alex Rins (Suzuki) a obtenu un premier podium cette saison, le propulsant au 4e rang provisoire au général. Avec son succès historique, Espargaro chipe le trône provisoire à Bastianini, et peut s’autoproclamer roi pour un week-end. En attendant le réveil de Quartararo, et le retour de Marquez.
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