Antoine Dupont, élu joueur de rugby à sept de l'année 2024 par World Rugby : "Au début, personne n'y croyait vraiment"
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Mis à jour 25/11/2024 à 08:12 GMT+1
Un accomplissement de plus pour Antoine Dupont. Il a été élu joueur de rugby à sept de l'année 2024, dimanche à Monaco, par World Rugby. L'habituel capitaine du XV de France, champion olympique en Sevens, n'a pas manqué de souligner les doutes que suscitait son ambitieux projet. Dupont (28 ans) a également noté la résonance collective de sa distinction individuelle, avant de se tourner vers 2027.
C'était super-Dupont : un sacre olympique en 5 actes
Video credit: Eurosport
Antoine Dupont a l'exploit plus facile que la saillie verbale. Mais dimanche, il avait un message à faire passer, tout juste auréolé du trophée de joueur de rugby à sept de l'année. "J'ai eu raison de suivre mon intuition, même quand, au début, personne n'y croyait vraiment", a-t-il déclaré lors de la cérémonie des World Rugby Awards, à Monaco. Et d'insister, estimant avoir transformé le doute en évidence : "Après (les JO), tout le monde disait que c'était logique (qu'il réussisse dans cette discipline, NDLR), mais je me souviens des premiers articles. Personne ne disait ça. Je n'ai pas la mémoire courte."
"C'était un pari risqué", admet Dupont, "fier" de ses choix, qui ont été couronnés de moult succès en 2024. Champion olympique et lauréat du tournoi final du circuit mondial en Sevens, l'habituel capitaine du XV de France a également remporté la Champions Cup et le Top 14 avec Toulouse, avant une tournée de novembre vierge d'échec, pour son retour au sein de l'escouade cornaquée par Fabien Galthié. "Je n'aurais pas pu espérer mieux que tout ce que j'ai vécu. Je suis conscient de la chance que j'ai eue", résume la star du rugby mondial, comme rapporté par nos confrères de L'Equipe.
Et maintenant, le Graal ?
Malgré sa référence aux questionnements qui ont accompagné le double objectif qu'il avait officialisé il y a un an, Dupont reste sur un terrain de l'humilité où il a l'habitude d'opérer. Sa rhétorique altruiste est d'autant plus cohérente quand elle s'applique au rugby à sept, étant donné qu'il n'a disputé que quatre tournois dans l'année (trois remportés, un achevé à la 3e place). "Qu'on soit nommé, avec Aaron (Grandidier) et Jérôme (Daret, élu entraîneur de l'année, NDLR), cela récompense toute l'équipe de France, le staff qui a bossé depuis plusieurs années pour arriver à cette médaille d'or."
"C'est plaisant de recevoir des distinctions. Après, cela reste anecdotique, ce pourquoi on s'entraîne au quotidien, c'est pour gagner des trophées collectifs", insiste le n°9 de 28 ans. Il se dit plus fort grâce au rugby à sept – "ça m'a apporté sur tous les aspects techniques, notamment les rucks" – et pense à décrocher "le titre qui (lui) manque" : celui de champion du monde (à quinze). "C'est une cicatrice qu'on aura, dit-il au sujet de la Coupe du monde 2023. J'espère qu'on saura s'en servir pour construire et arriver encore plus prêts qu'on ne l'était, pour aller jusqu'au bout (en 2027)." On y croit ?
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Ode à Dupont… mais pas que : "Avec le rugby à sept, on ne débande pas"
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