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Tournoi des Six Nations Charles Ollivon le promet, après France-Italie (13-13) : "On va se remettre en question"

Simon Farvacque

Mis à jour 25/02/2024 à 22:09 GMT+1

Le XV de France n'est pas parvenu à battre l'Italie à domicile, pour la première fois de l'histoire du Tournoi des Six Nations, ce dimanche à Lille. Ce match nul 13-13 fait mal et les Bleus s'accordent à le dire. Capitaine le temps d'une rencontre, Charles Ollivon promet une remise en question. Son sélectionneur Fabien Galthié note cependant qu'"il ne faut pas grand-chose" pour redresser la barre.

Et si c'était le déclic ?

L'heure n'est plus aux sourires en coin. Deux semaines après avoir pris un malin plaisir à qualifier de "parfait" le contenu proposé par ses joueurs, laborieusement victorieux en Ecosse (16-20), Fabien Galthié n'avait pas le cœur à jouer sur les mots, ce dimanche à Lille. Le XV de France y a échoué à vaincre l'Italie (13-13). Une première en terre hexagonale dans l'histoire du Tournoi des Six Nations.
"C'est une période difficile, douloureuse", a admis le sélectionneur des Bleus en conférence de presse, évoquant "un match nul qui aurait pu être une défaite", en référence à la balle de match que Paolo Garbisi n'a pas convertie, pour quelques centimètres. "Quand on rentre au vestiaire, on est dans le dur", raconte l'ancien demi de mêlée, qui a en revanche réfuté les termes "colère" et "abattement".
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"On ne sait pas sur qui taper et c'est peut-être le plus inquiétant"

"C'est dur, c'est très dur"

Avec encore moins de recul sur cette déconvenue, Gaël Fickou s'est exprimé à chaud, au micro de France 2. "C'est dur, c'est très dur, on a eu énormément d'occasions, a pesté l'expérimenté trois-quarts centre. On prend ce carton (carton rouge de Danty juste avant la pause, ndlr), malheureusement, c'est involontaire. C'est un peu comme contre l'Irlande, on veut s'engager, on touche la tête, ça peut arriver."
"C'est frustrant. On était bien rentrés dans ce match et petit à petit il nous a filé entre les mains", a-t-il déploré, avant de laisser la parole à un Julien Marchand qui semblait encore plus marqué et incapable d'expliquer ce qui cloche : "Il faut qu'on revoie le match. Je ne peux pas répondre tout de suite, je pense que je dirais des conneries." Et de promettre : "On va se parler, ce n'est pas normal d'avoir rendu ça."
On se doit d'être meilleurs pour les gens qui nous supportent depuis tant d'années
Le talonneur du Stade Toulousain s'en veut pour "toutes les personnes venues" à Pierre-Mauroy. "On se doit d'être meilleurs pour les gens qui nous supportent depuis tant d'années, appuie Charles Ollivon, capitaine en l'absence de Grégory Alldritt. On va se remettre en question, bien analyser. Pour nous, pour notre groupe, pour nos supporters. On va travailler dur. On peut le promettre."
Il faut "avoir conscience de l'état dans lequel on est", déclare quant à lui leur coach, gardant péniblement un discours positif, parlant d'une "volonté très ferme, de se retrouver, pour aller jouer le dernier bloc du Tournoi (…) avec ambition." Et Galthié de conclure : "Il ne faut pas grand-chose pour que ce rendu qui ne nous satisfait pas bouge vers un rendu plus joyeux, plus agréable, plus harmonieux."
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Paul Boudehent (France-Italie)

Crédit: Getty Images

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