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Coupe du monde - La qualification pour l’Argentine, la polémique pour l’arbitre anglais Karl Dickson

Anthony Tallieu

Mis à jour 14/10/2023 à 20:01 GMT+2

L’Argentine a obtenu ce samedi à Marseille son billet pour les demi-finales de la Coupe du monde en battant le pays de Galles (17-29). Une rencontre qui a basculé à l’approche du dernier quart d’heure suite à une interprétation contestée de l’Anglais Karl Dickson, devenu arbitre de champ en cours de match, sur un contact à la tête qui n'a entraîné aucune sanction pour le Puma Guido Petti.

L'arbitre Karl Dickson a pris une décision controversée lors du quart de finale de Coupe du monde pays de Galles - Argentine

Crédit: Getty Images

Son rôle dans ce quart de final en tant qu’arbitre assistant aurait dû rester mineur mais le destin en a décidé autrement pour Karl Dickson. En se blessant en première période en tentant d’éviter un joueur, le Sud-Africain Jaco Peyper lui a refilé bien malgré lui la patate chaude, dans un match au couteau entre deux nations très proches. Ce qui n’était pas un cadeau au départ s’est révélée être la source d’une polémique majeure.
À l’approche du dernier quart d’heure, Argentins et Gallois sont encore au coude à coude et tentent de se rendre coup pour coup. Devant grâce à un coup génial du demi de mêlée remplaçant Tomos Williams (57e), les Diables Rouges s’obstinent à faire ce qu’ils ont plutôt bien fait depuis le début de la partie : du sérieux et de l’application défensive pour contrer les assauts argentins. Arrivés dans les 22 mètres, les Pumas mettent un maximum d’engagement physiquement mais un contact en particulier suscite de revoir les images. Pris dans son enthousiasme et sa volonté d’apporter un soutien efficace à son partenaire Lucio Cinti, le deuxième ligne Guido Petti fonce épaule en-avant et vient désintégrer le nez du pauvre Nick Tompkins.

Biggar n'en revient pas

Jaune ? Rouge ? Bunker ? Aucun des trois pour Karl Dickson, qui voit en l’intervention du deuxième ligne de l’UBB un geste légal sur un adversaire qui perd ses appuis juste avant le contact. Interprétation osée et plutôt à contre-courant de la politique de protection des joueurs pratiquée depuis le début du Mondial, avec un carton jaune a minima dès lors qu’un contact à la tête est décelé et l’utilisation quasi-systématique du Bunker pour un potentiel passage du jaune au rouge. Sur la pelouse, les Gallois n’en reviennent pas, à l’image de la victime Nick Tompkins, à la recherche d’explications avant de sortir pour soigner son nez en sang et subir un protocole commotion cérébrale, ou encore de l’ouvreur Dan Biggar, dont le geste de l’index sur la tempe se passait d’explications.
Sauvé des eaux, Petti, qui vivait là sa quatre-vingtième sélection, a pu batailler avec ses frères d’armes sur la touche à cinq mètres de l’en-but gallois qui a suivi et, une nouvelle pénalité et quelques temps de jeu d’avants plus tard, célébrer dignement l’essai en force du pilier rochelais Joel Sclavi. Devant après la transformation (19-17), les Argentins ne lâcheront plus jamais la tête et donneront même à leur qualification un peu plus d’éclat en fin de partie. Un immense bonheur pour eux, une frustration majuscule pour leurs adversaires, conscients d’avoir été sortis d’une demi-finale vers laquelle ils étaient bien engagés par la faute d’une décision qui n’a pas fini de faire couler de l’encre.
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