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ATP Doha : Gaêl monfils au pied d'un everest nommé Rafael Nadal

Laurent Vergne

Mis à jour 04/01/2014 à 15:19 GMT+1

Gaël Monfils dispute la 20e finale de sa carrière avec l'espoir d'un 5e titre (16 heures). Face à lui, Rafael Nadal. Le must. Mais le Français a des atouts.

2014 ATP Doha Gael Monfils

Crédit: Panoramic

Pour cette première semaine de la saison, Doha nous offre, vu de France, une finale idéale. D'un côté, le numéro un mondial, Rafael Nadal. De l'autre, Gaël Monfils, peut-être le plus fringant des arguments tricolores en ce début 2014. Un joli petit défi pour le Parisien, qui a traversé ce tournoi comme une tornade, expédiant ses quatre rencontres en quatre heures et quatre minutes cumulées, quand Nadal a passé le double de temps sur le court. Pour autant, la tâche de Monfils n'en reste pas moins d'une excessive difficulté.
D'abord parce que Monfils et les finales, ça fait deux. En 19 tentatives depuis le début de sa carrière, il n'a décroché que quatre titres, pour 15 échecs. Un ratio pas loin d'être catastrophique. Il en a d'ailleurs perdu deux à Doha, la dernière il y a deux ans face à Jo-Wilfried Tsonga. Il reste aussi sur quatre défaites ces deux dernières années en finale. Son dernier titre remonte, déjà), à l'automne 2011. Une paie. Ensuite, facteur aggravant, parce que c'est Nadal. Un détail qui n'en est évidemment pas un. Comme tout le monde (ou presque), Monfils affiche un bilan très défavorable contre le Majorquin, face auquel il a perdu huit fois sur dix.
J'aime jouer ici, j'aime les conditions, la balle et le court
Oui mais voilà, le Français peut se raccrocher à un clin d'œil qui vaut ce qu'il vaut mais ne peut pas faire de mal à l'heure d'aborder cette finale: ses deux victoires contre Nadal, Monfils les a signées à Doha. C'était en 2009 et en 2012. Il a le jeu pour enquiquiner Nadal. Surtout un Nadal encore en rodage, qui a montré de belles choses, notamment contre Gulbis en quarts de finale, mais qui a tout de même été accroché tout au long de la semaine. Monfils, lui, est en pleine confiance. Au-delà de son doublé au Qatar contre Nadal, c'est son attitude, sa détermination et la qualité de sa frappe qui peuvent l'inciter à y croire samedi. "J'aime jouer ici, j'aime les conditions, la balle et le court, avoue le Français. La surface est rapide mais je suis capable de bien courir et j'adore jouer la nuit."
Certes, il a bénéficié de circonstances favorables. Richard Gasquet comme Florian Mayer étaient trop diminués physiquement pour lui opposer une résistance durable, et Daniel Brands avait déblayé son tableau en sortant Andy Murray. Le vrai test grandeur nature, pour Gaël Monfils, c'est samedi. Mais ce Monfils-là face à ce Nadal-ci, il peut y avoir photo. Le numéro un mondial lui-même en semble convaincu. "J'ai besoin de beaucoup mieux jouer demain (samedi) pour avoir une chance de gagner, a-t-il jugé vendredi soir. Si je n'améliore pas mon niveau de tennis, mon rythme et ne joue pas davantage à l'intérieur du court, ce sera compliqué." Pour Monfils, quoi qu'il arrive, la semaine aura été bonne. Elle peut s'avérer mémorable.
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