Ugo Humbert, tombeur de Daniil Medvedev en demi-finale à Dubai : "J'ai joué le match parfait"

ParSimon Farvacque

Publié 01/03/2024 à 21:12 GMT+1

Ugo Humbert considère avoir accompli "l'un de ses meilleurs matches", vendredi à Dubaï face à Daniil Medvedev. Le n°1 Français a battu le tenant du titre en deux manches (7-5, 6-3), en demie. Pour garder un bilan immaculé en finale sur le circuit (cinq sacres), il devra triompher d'Alexander Bublik. Un "match intéressant", promet celui qui sera au pire 15e mondial à l'issue du tournoi.

Comment le virevoltant Humbert a écoeuré Medvedev

Ugo Humbert est "super heureux de (sa) semaine", et on comprend pourquoi. Héroïque face à Hubert Hurkacz en quart à Dubaï, après avoir écarté des "noms" du tennis français et mondial (Monfils et Murray) lors des premiers tours, le n°1 tricolore a validé son ticket pour la finale, vendredi, en triomphant de Daniil Medvedev. En deux sets, s'il vous plaît. "J'ai joué le match parfait", a-t-il estimé, à chaud, après sa victoire 7-5, 6-3.

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Humbert a signé 30 coups gagnants (contre 21) mais a aussi su faire (dé)jouer le tenant du titre, tête de série N.1 du tournoi, à l'image d'un "penalty" manqué par le Russe, sur la balle de première manche. Voici le Français solidement en tête, dans le bilan de leurs confrontations (3-1). "Ce n'est jamais facile d'affronter Daniil, j'étais prêt à jouer de nombreux rallyes", a souri celui qui pense avoir disputé "l'un de ses meilleurs matches."

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"Beaucoup de confiance"

Il a donc, si ce n'est la clef, au moins des armes pour contrecarrer les plans d'un ténor du circuit. Mais Ugo Humbert est plus que la bête noire de Medvedev. Le n°18 du classement ATP (assuré de passer au moins 15e avec ce succès) tutoie l'élite et compte déjà un trophée en 2024. "Gagner un tournoi en début d'année m'a donné beaucoup de confiance", assure le lauréat de l'Open 13, titré en Provence il y a trois semaines.

Sur la route du sacre, il avait battu Grigor Dimitrov en finale et Hurkacz, déjà, en demie. Humbert ressemble plus à un coupeur de têtes d'affiche qu'à un opportuniste, profitant de bons tirages. La régularité n'est pas encore au rendez-vous - une seule victoire en deux tournois depuis Marseille, avant cette semaine – et son premier Grand Chelem de la saison a été seulement correct (3e tour à l'Open d'Australie), mais il ne tremble pas lors des derniers actes.

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Jugez plutôt : cinq finales, cinq titres. Samedi, Alexander Bublik tentera de s'opposer à la passe de six. Le trublion kazakhstanais a franchi la pénultième marche, vendredi, du fait de la disqualification d'Andrey Rublev. Humbert devra se méfier de sa panoplie de coups improbables, qu'il ne connaît qu'en tant que spectateur. "Ça va être un match intéressant", se réjouit-il, à l'évocation de ce premier duel entre eux.

Celui qui se réjouissait d'avoir eu une "attitude de champion" pour son entrée en lice à Melbourne, fier d'avoir gagné malgré une "baisse physique" face à David Goffin, devra se comporter comme tel pour ne pas tomber dans le piège que représente le jeu atypique de Bublik. Un joueur différent qu'il complimente – "j'aime bien ce gars, il est bon pour le tennis" – mais qu'il devra dominer, pour que sa semaine soit heureuse, jusqu'au bout.