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Carlos Alcaraz et Rafael Nadal gênés par le vent : "Lors du deuxième set, ce n'était plus un match de tennis"
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Publié 20/03/2022 à 11:06 GMT+1
INDIAN WELLS - Un choc un peu gâché. L'affiche tant attendue entre Rafael Nadal et Carlos Alcaraz, samedi soir, en demi-finale du tournoi californien, a été perturbée dans les grandes largeurs par un vent fort et quasiment constant. Les bourrasques, qui ont affecté la mainmise de l'homme aux 21 Majeurs, ont aussi fini par sortir du match le cadet des deux Espagnols.
Un combat de Titans sous le vent : comment Nadal est venu à bout du coriace Alcaraz
Video credit: Eurosport
Ce devait être un match grandiose. Ce fut une rencontre étrange. Samedi soir, en Californie, le duel tant attendu entre Rafael Nadal et son successeur annoncé, Carlos Alcaraz, a finalement tourné en bataille à trois. Les deux joueurs. Et le vent. Les bourrasques, nombreuses et parfois violentes, ont considérablement affecté le jeu et influencé le rapport de force.
De manière surprenante, elles ont plutôt eu tendance à aider le plus jeune des deux Espagnols en s'intensifiant dans le deuxième set. Un peu trop nerveux lors de la première manche, qu'il a perdue (6-4), Alcaraz s'est finalement révélé être le plus adroit lorsque le seul objectif était de mettre la balle dans le court.
Notamment lorsqu'il a fallu mettre fin à un jeu interminable, sur le service d'un Nadal sans solution. "Quand on doit s'arrêter tout le temps, parce que des papiers tombent, le filet bouge et les serviettes volent, ça devient injouable pour moi, a commenté l'homme aux 21 Majeurs après le match. C'était comme une tempête de sable. J'ai senti du sable dans mes yeux et ça faisait un peu mal."
Mais s'il fut le plus gêné, tennistiquement, par ces conditions parfois surréalistes, Nadal est tout de même parvenu à garder son calme tout au long de la rencontre, y compris après avoir perdu la deuxième manche. "Il m'arrive souvent de prendre du plaisir lorsqu'il y a du vent, parce que c'est un défi pour moi, a-t-il assuré. C'est un peu comme jouer au golf avec beaucoup de vent. Il y aura des erreurs et le niveau ne sera pas aussi élevé, mais il faut toujours chercher et trouver des solutions."
Alcaraz, lui, a perdu le fil
Alcaraz, qui disputait sa première demi-finale de M1000, n'a pas appréhendé ce contexte avec la même philosophie. Et a fini par le payer. "Lors du deuxième set, ce n'était plus un match de tennis", a lâché le joueur de 18 ans, qui a de nouveau perdu le fil en fin de match. "La prochaine fois que je joue un match comme celui-ci, je le ferai de manière plus calme, plus relaxée, a-t-il glissé. Si tu joues contre Rafa, tu dois être calme et rester positif dans les moments difficiles. C'est ce que j'ai appris durant cette rencontre."
Pas sûr que les organisateurs, eux, tirent des enseignements de ce match particulier, disputé sans relâche alors que les deux joueurs ont échangé avec le superviseur pour réclamer sa suspension, dans le deuxième set. "Le problème au tennis est que nous n'avons pas de règle pour cela, a noté le Majorquin. Il n'y a pas une règle pour le vent stipulant qu'au-dessus d'un certain kilométrage, la partie doit être suspendue." Rafa s'est donc adapté. Comme toujours.
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