ATP Rome | Novak Djokovic lance son tournoi en battant Corentin Moutet (6-3, 6-1)

Il a assez vite retrouvé le rythme. Pour sa grande rentrée quelques semaines après sa demi-finale à Monte-Carlo, Novak Djokovic n'a eu aucun mal à se défaire de Corentin Moutet (83e au classement ATP) au 2e tour du Masters 1000 de Rome vendredi. Le numéro 1 mondial, six fois titré dans la capitale italienne, s'est imposé en deux sets (6-3, 6-1) et 1h25 de jeu face au Français. Pour son prochain match, il affrontera le Chilien Alejandro Tabilo.

Près d'un mois après son dernier match en compétition, il pouvait craindre d'être un peu rouillé. Mais Novak Djokovic ne l'a pas été très longtemps face à Corentin Moutet ce vendredi soir au Foro Italico. Certes, le Serbe a concédé son service d'entrée. Et après avoir débreaké, il l'a encore perdu pour se retrouver mené 3-1 dans le premier acte. Mais il s'est très vite repris et a fait complètement oublier cette entrée en matière délicate.

Car la suite a été une véritable démonstration. Djokovic a enchaîné sept jeux – de 1-3 à 6-3, 2-0 – pour prendre totalement le contrôle de la partie avec un set et un break d'avance. En tout, il a même remporté 11 des 12 derniers jeux, c'est dire si le combat du début s'est transformé en match à sens unique. Par sa capacité à varier les effets et les trajectoires, faisant usage à bon escient de l'amortie, Moutet lui a bien d'abord posé des problèmes, mais une fois que le Serbe a trouvé la parade, il a déroulé.

Après avoir forcé en coup droit dans les premiers échanges, le numéro 1 mondial a moins joué seulement avec son bras pour s'engager totalement dans ses frappes. Avec 21 coups gagnants pour 13 fautes directes seulement en tout, il a utilisé toute la géométrie du court pour déborder Moutet. De plus en plus impuissant, le Français a commencé à se plaindre à son clan, à l'arbitre, avant de balancer sa raquette plusieurs fois et même de s'en prendre au filet.

Malgré quelques fulgurances avec sa patte gauche dont quelques contres somptueux de coup droit le long de la ligne, Moutet a peu à peu puis complètement lâché la rampe mentalement, facilitant la tâche de son adversaire qui n'en avait pas besoin. Cette attitude négative est une grande faille sur laquelle le Français devra travailler s'il veut franchir un cap dans sa carrière. Djokovic, lui, ne s'en soucie guère. Voilà un début de tournoi prometteur pour le numéro 1 mondial qui espère engranger des victoires et de la confiance avant de tenter de défendre son titre à Roland-Garros.