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ATP 500 Vienne - Daniil Medvedev vient à bout de Grigor Dimitrov et file en quarts de finale

Maxime Battistella

Mis à jour 26/10/2023 à 19:44 GMT+2

Daniil Medvedev est toujours en vie dans ce tournoi de Vienne. Mené une manche à rien et bousculé par un très bon Grigor Dimitrov, jeudi en huitième de finale, le Russe a finalement réussi à renverser son adversaire pour s’imposer en trois manches (3-6, 6-2, 6-4), après 2h05 de jeu. Stefanos Tsitsipas sera aussi en quarts de finale après son succès à l'arraché (6-3, 4-6, 7-5) sur Tomas Machac.

Dimitrov l'a fait plier mais Medvedev n'a pas rompu : le résumé d'un superbe combat

L'opposition de styles était alléchante sur le papier et elle a tenu ses promesses. Entre Daniil Medvedev, tête de série 1 du tournoi et tenant du titre à Vienne, et Grigor Dimitrov, qui avait montré à Shanghai un très haut niveau de tennis, ce 2e tour avait un potentiel certain. Et si le Russe a eu le dernier mot, il a dû effectivement sortir le (très) grand jeu pour renverser un rival plus que menaçant sur le score de 3-6, 6-2, 6-4 en 2h05 de jeu. En quart de finale, il a rendez-vous avec son compatriote Karen Khachanov.
Avant ce jeudi, leurs deux dernières confrontations avaient tourné court sur dur indoor, Daniil Medvedev s'imposant largement à Rotterdam (6-1, 6-2) en février et à… Vienne déjà, en demi-finale (6-4, 6-2) l'an dernier. Mais cette fois, Grigor Dimitrov s'est rebellé, un peu comme il l'avait fait il y a deux semaines à Shanghai contre Carlos Alcaraz qu'il battait ainsi pour la première fois en quatre confrontations. Le Bulgare n'a finalement pas réussi dans son entreprise mais il n'a pas grand-chose à regretter tant la qualité de tennis a été au rendez-vous.

Medvedev, as de l'adaptation

Sur le plan tactique et dans l'exécution technique de son plan de jeu, le premier set a été un modèle du genre. Porté par une belle qualité de première balle et une agressivité certaine, Dimitrov a aussi manœuvré à la perfection à la relance et en fond de court. Ses slices de revers glissés courts croisés ou plus ciselés encore le long de la ligne ont mis au supplice Medvedev qui semblait toujours en retard. Ajoutez à cela de brusques changements de rythme et sublimes accélérations en revers et coups droits longs de ligne, et vous comprendrez comment Dimitrov a réussi à s'emparer à trois reprises de l'engagement adverse dont une dernière fois pour virer en tête.
Mais Medvedev n'est pas le troisième homme fort du circuit derrière Novak Djokovic et Carlos Alcaraz pour rien. Il a réussi à peu à peu anticiper les variations qui lui étaient proposées, alors même que Dimitrov le privait de la cadence qu'il aime tant. Et il a pris progressivement l'ascendant en fond de court. Après un break d'entrée de second acte, il a pris le large pour remettre les pendules à l'heure, Dimitrov faiblissant à peine. Le Bulgare a d'ailleurs fait preuve de beaucoup de caractère en début de troisième manche, obtenant la première balle de break et résistant bien jusqu'à 4-4.
S'il n'avait plus la maîtrise en fond de court, Dimitrov s'est ainsi montré très à son aise au filet (16 points gagnés sur 21 montées, soit 76 % de réussite). Mais il n'a pas pu autant écourter les échanges qu'il le voulait. Et à l'usure, Medvedev a obtenu un dernier break blanc avant de conclure aisément sur son service. C'est d'ailleurs aussi en haussant drastiquement sa qualité de première balle, récoltant plus de points gratuits que son rival, que Medvedev a pris le dessus. Le tenant du titre est donc toujours en vie, mais Dimitrov a montré qu'il serait à surveiller la semaine prochaine à Bercy.

Tsitsipas a refusé la défaite

Dans la foulée, Stefanos Tsitsipas a évité de justesse une nouvelle désillusion. Le Grec a eu le mérite de ne jamais renoncer, même avec un break de retard dans le troisième set, pour venir à bout du qualifié tchèque Tomas Machac (6-3, 4-6, 7-5) en un peu moins de deux heures de jeu (1h58 précisément). Toujours clairement en convalescence, le numéro 7 mondial a gâché un début de match solide puisqu'il menait 6-3, 2-2, 15/40 sur le service adverse, avant de renouer avec ses démons du moment.
Mais à défaut d'être brillant, Tsitsipas a refusé de sombrer, notamment après avoir vu son adversaire s'envoler 4 jeux à 1 dans l'ultime acte. Il a compensé ses carences en longueur de balle notamment par une volonté farouche de s'accrocher, se montrant efficace notamment au passing. En quart de finale, il a rendez-vous avec une autre sensation du tournoi autrichien : le Croate Borna Gojo, 77e mondial, qui a surpris Tommy Paul (6-3, 6-4) en 1h24. Comme beaucoup de ses concurrents pour les dernières places au Masters, l'Américain a payé sa fébrilité.
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