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Noah : "Pour le double, je déciderai au dernier moment"

Laurent Vergne

Mis à jour 24/11/2017 à 22:56 GMT+1

COUPE DAVIS – Plutôt satisfait de virer à un partout après cette première journée, Yannick Noah se projette déjà sur le double. Vendredi soir, il ignorait encore qui il allait aligner samedi. Même si il dit avoir "une petite idée".

Le duo Herbert-Gasquet à l'entraînement sous l'oeil de Yannick Noah.

Crédit: Getty Images

Un partout à l'issue de cette première journée, deux matches à sens unique, est-ce ce à quoi vous vous attendiez ?
Y.N. : Les deux matchs se ressemblent en fait. Dans un premier temps, un peu de tension dans tous les sens, le temps de prendre ses marques. Pour ce qui est du match de David contre Lucas, à un moment c'était équilibré. Et à partir du moment où David a pris le dessus, il était plus confiant et son niveau de jeu était bien supérieur à celui de Lucas. Il n’y avait pas grand-chose à faire.
Tsonga a maitrisé son match, lui aussi…
Y.N. : Un peu le même scénario du côté de Jo, oui. Steve est un joueur de Coupe Davis, qui aime la compétition, coller au score et ensuite se surpasser dans ces moments. Jo ne lui a pas donné la possibilité. Jo a été au-dessus, a fait un match très solide, un très bon match. Un partout, c’est logique.
En demi-finale, vous aviez assez peu communiqué avec Tsonga sur le banc. On vous a vu plus en communion cette fois, non?
Y.N. : Ah oui, c’était différent. On a parlé, c’était bien. C'est important. Il y a parfois des défaites et des erreurs. Durant une aventure comme celle-là, il y a des moments où l'on est moins bien. Ce qui compte surtout, c'est d'apprendre de nos faiblesses et d'adapter au mieux. Jo a fait un très bon match aujourd'hui. Il était bien, je me suis régalé.
Il y a eu deux patrons aujourd'hui : Tsonga et Goffin. Ils disputeront un match peut-être décisif dimanche. Lequel vous a laissé l'impression la plus forte?
Y.N. : D’un match à l’autre, tellement de choses peuvent évoluer. Déjà certains jeux se marient, des jeux correspondent plus à la technique ou à la tactique des uns et des autres. Lucas et David ont un jeu assez similaire. David était au-dessus, a joué plus juste, plus long et était plus précis. Jo a un jeu complètement différent. Dans un premier temps, c’est à qui va pouvoir imposer sa tactique. Ensuite, il faudra s'adapter suivant l’évolution du score. Je ne me projette pas encore sur ce match. Le double sera important samedi. En sortant d'ici, la première chose que je fais jusqu’au match, c'est de me concentrer sur ce que l'on peut faire pour remporter ce deuxième point.
picture

Yannick Noah à la présentation des équipes pour la finale France-Belgique

Crédit: Getty Images

Justement, avez-vous décidé qui jouera en double ?
Y.N. : Non. Je n’ai pas encore décidé. Je déciderai dernier moment.
Est-ce une décision que vous prendrez seul ou avec votre staff ?
Y.N. : En général, j'en parle avec Cédric (Pioline) et Lolo (Courteau). J'aurai la possibilité de parler avec certains joueurs. On va en discuter. J’ai forcément une petite idée, mais on va en discuter et on prendra la décision en commun.
On a vu Gilles Simon et Jérémy Chardy vendredi avec l'équipe de France…
Y.N. : Ils ne peuvent pas jouer en double, ça c'est sûr. J'aimerais bien créer encore une surprise, mais là non ils ne vont pas jouer.
C'était prévu qu'ils soient là ?
Y.N. : Oui.
Qu'est-ce que cela apporte au groupe ?
Y.N. : Ils font partie de l'équipe, de la famille. Ils ont à un moment donné, durant cette campagne, apporté des points. Si on est là aujourd'hui, c'est un peu grâce à Gilles et Jeremy. Ils font partie du groupe. À partir du moment où ils ont fait le déplacement, leur présence est la bienvenue. Ils amènent beaucoup de choses.
Il y a eu une première image forte avant les matches : les larmes de Julien Benneteau. Les avez-vous vues ?
Y.N. : Je les ai vues et j'ai essayé de les oublier très rapidement.
A titre personnel, comme avez-vous vécu cette journée ? Vous vous sentez fatigué, heureux, excité ?
Y.N. : Je me sens bien, assez étonnamment. J'ai fait une bonne préparation ! Pour nous, capitaines, ce ne sont pas des matchs très stressants. Trois sets zéro deux fois. On reste deux fois deux heures, ce n'est pas beaucoup. Mon record, c’est une dizaine d'heures il y a quelques années en finale. Non, vraiment, deux matches pas trop stressants pour nous capitaines. Ça va, on est bien avec Johan.
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