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"Content d'être là"

Eurosport
ParEurosport

Publié 01/11/2006 à 00:35 GMT+1

Plus satisfait de sa victoire au 1er tour du MS Paris-Bercy que de sa prestation, Arnaud Clément aborde en toute décontraction son prochain match face à James Blake, pourtant invaincu face à lui. Sur une phase ascendante, l'Aixois espère rallier le 3e tou

MS PARIS-BERCY - Premier tour
Arnaud Clément (FRA) bat Nicolas Massu (CHI) 6-1, 6-4
Prochain adversaire : Blake (USA/N.7).
Sur ce match du premier tour face à Nicolas Massu, le Chilien fait beaucoup de fautes, et vous, très peu. Vous êtes vous dit qu'il fallait faire ?
A.C. : "Je pense que ce match était nul. Il y avait énormément de fautes. Il n'y avait rien. Il servait bien. Son service m'a beaucoup gêné, j'avais du mal à retourner. Il a tenu comme ça le second set. Ce n'était pas du beau tennis. Très peu d'échanges, beaucoup de fautes directes. Il a tenté, et quand on est en face, ce n'est pas facile de trouver un bon rythme. J'aime bien quand il y a des échanges, quand on joue en rythme et que l'on court."
"Je m'attendais un peu plus à un match comme cela et ce n'était pas le cas. A partir du moment où il faisait des fautes, j'ai essayé d'en profiter, de le breaker une fois et de gagner le match. Ce n'était pas un grand plaisir tennistique. En tout cas, c'était bien de le gagner."
Et contre Blake, vous voyez cela différemment ?
A.C. : "Oui. Je ne l'ai jamais battu en trois confrontations, je crois. Le dernier match en janvier en Australie, à Sydney, j'avais fait un très bon match et perdu 6-4 au troisième set. C'était peut-être la première fois que je l'accrochais. Là, je suis dans une phase très, très bonne. J'espère que je serai capable de faire du bon tennis demain pour le battre."
D'autant plus que la fin de saison vous réussit plutôt bien avec deux quarts de finale et une demi-finale à Lyon ?
A.C. : "Oui, c'est bien. Toute la saison indoor, j'aurais bien joué. J'ai été très régulier. La semaine dernière, j'étais très bon, en dépit du fait d'avoir perdu face à Marc Gicquel. J'ai gagné plein de confiance avec tous ces matches. En tout cas, je suis content d'être là et d'avoir passé mon premier tour, marche souvent difficile à franchir. C'est une période où tout va bien."
Maintenant, vous pointez à la 41e place mondiale, ce qui constitue une belle remontée depuis début 2005 où vous étiez au-delà du 100e rang. Vous sentez-vous revenu à votre meilleur niveau, comme en 2001 où vous étiez 10e mondial ?
A.C. : "Pas tout à fait mais je m'en approche. Il y a un moment, déjà en fin d'année dernière, j'avais commencé à bien rejouer, je pointais alors à la 70e place mondiale. Cette année, c'est essayé de confirmer et y suis parvenu. J'espère que l'année prochaine, je serai encore plus régulier pendant toute la saison pour retrouver un classement encore meilleur. Cela fera partie de mes objectifs pour 2007 en tout cas."
Plus généralement, il y a douze Français en lice dans le tableau principal à Bercy. Pensez-vous que cette densité très forte est une période faste pour le tennis français ou un leurre en raison de l'absence des meilleurs ?
A.C. : "A la limite, le leurre, c'est lorsque l'on a un ou deux très bons joueurs très, très haut au classement, et derrière plus personne. Non, je pense que nous sommes dans une très, très bonne phase. Je pense que parmi les dix ou douze joueurs qui sont entre le 40e et la 60e places, beaucoup vont monter dans les trente premiers l'année prochaine."
"Richard Gasquet est 20e, je pense qu'il va se rapprocher de plus en plus du 10e rang. Gaël Monfils, même blessé, peut aussi intégrer le top 20. Sébastien Grosjean, qui rejoue très bien en cette fin d'année, pourra en faire de même l'an prochain si tout marche bien pour lui. Oui c'est une bonne phase et nous le verrons encore mieux l'année prochaine."
Et justement avec Sébastien Grosjean, comment cela se passe-t-il dans la pratique, où vous devez partager le même entraîneur, et notamment quand vous vous rencontrez à Metz ?
A.C. : "Bruno (NDLR : Bruno Clément est le frère d'Arnaud Clément) donne un coup de main à Sébastien en ce moment sur les tournois que l'on a en commun, depuis Metz en fait. Mais Bruno reste mon entraîneur en particulier aujourd'hui. Il lui donne un coup de main, depuis sa séparation d'avec Brad Gilbert, quand mon frère est disponible, quand il peut le faire parce que ça lui fait plaisir aussi. Ils sont très potes."
"Je ne sais pas ce que cela donnera l'année prochaine, on verra. Mais dans la pratique, il n'y a pas de souci : quand on joue l'un contre l'autre, Bruno est pour moi, il n'y a pas de doute dans ma tête, ni dans celle de Sébastien !"
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