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Duo gagnant pour Ferro, regrets pour Burel et la cagade du toit : les tops et les flops de samedi

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 03/10/2020 à 22:02 GMT+2

ROLAND-GARROS - Emmanuel Planque a encore frappé, la programmation du tournoi s'est bien déroulée, Daniel Altmaier se fait un nom, Paula Badosa aussi, Novak Djokovic pas content de l'utilisation du toit : voici les tops et les flops de samedi.

Les tops et les flops de samedi

Crédit: Eurosport

Les tops

  • Ferro, la bonne Planque
Après avoir contribué à l'épanouissement de Lucas Pouille au plus haut niveau, puis avoir boosté Corentin Moutet début 2019 lors de leur brève collaboration, Emmanuel Planque confirme son talent d'accélérateur de talents. Depuis la fin de l'année dernière, il est devenu l'entraîneur de Fiona Ferro et ce duo-là fonctionne. Planque croit en sa nouvelle protégée. De son propre aveu, en matière de charge de travail, la jeune Française est une "machine". Qualifiée pour la première pour les huitièmes de finale d'un Grand Chelem, elle devrait atteindre son meilleur classement à l'issue de ce Roland-Garros.
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Un grand combat pour une grande première : Ferro, c'est tout bon

  • Les larmes de joie de Badosa
L'Espagnole jouera son premier 8e de finale en Grand Chelem et cela valait le coup de lâcher quelques larmes. Méconnue du grand public, elle a fait de son match face à Jelena Ostapenko, en mode arrosage automatique, sa chose, et visiblement le moment a été trop fort pour ses nerfs. Déjà émue au moment de saluer la vainqueur de l'édition 2017 au filet, elle s'est totalement effondrée une fois revenue sur sa chaise. Comme c'est la norme dans ce Roland-Garros, avec les performances d'Hugo Gaston, Sebastian Korda et Daniel Altmaier, Badosa est parvenue à se frayer un chemin en deuxième semaine à sa première participation en grand tableau à la Porte d'Auteuil. On peut comprendre ces larmes. Un moment fort et touchant.
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43 fautes, 10 doubles fautes : Ostapenko est complètement passée au travers face à Badosa

  • Altmaier, l'énième surprise
Encore un que l’on avait pas vu venir. Après Jannik Sinner, Sebastien Korda et Hugo Gaston, Daniel Altmaier est venu compléter la liste des petits nouveaux à Roland qualifiés en deuxième semaine. 186e mondial et disputant là son premier Grand Chelem, l’Allemand s’est offert une première semaine de rêve, conclue par une démonstration face à Berrettini. Surtout, depuis son entrée dans le tournoi, il n’a pas perdu un set. Vu son niveau du jour, il faudra être très costaud pour aller lui en chiper un. Pablo Carreno-Busta est prévenu.
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Altmaier, c'est bluffant : sa démonstration face à Berrettini

  • Aucun retard dans le programme
On n'ira pas jusqu'à dire que c'est un miracle, mais Guy Forget doit quand même pousse run gros ouf de soulagement. A l'issue de la journée de samedi, le programme aura été intégralement bouclé en temps et en heure. Aucun retard, en dépit d'une météo globalement déplorable depuis le début du tournoi. Le tournoi, inauguré cette année sur le court central, aura très vite démontré son utilité, tout comme les lumières qui ont permis de prolonger les débats sur tous les courts. Le plus dur est sans doute fait : il reste à passer le cap des huitièmes de finale. A partir des quarts, tous les simples se joueront sur le Chatrier.
  • Khachanov et Rublev, ça va mieux
Nous n'étions pas contents des niveaux de jeu de Karen Kachanov et Andrey Rublev depuis le début du tournoi. Les deux hommes ont réagi samedi et signé des succès convaincants. Khachanov a sorti le coriace Cristian Garin en quatre manches et Rublev a détruit Kevin Anderson. On fait les comptes : Karen Khachanov va jouer pour la quatrième fois de rang un 8e à Roland et ça aucun Russe ne l'a fait avant lui. Bon, il lui reste encore du chemin avant d'égaler le bilan de Ievgueni Kafelnikov - victorieux en 1996, plus une demie et trois quarts de finale - mais c'est une base solide. A sa deuxième participation, la première depuis 2017, Rublev va lui jouer son premier 8e à Paris. Deux Russes au 4e tour, plus vu à Roland depuis une décennie pile et l'édition 2010 (Gabashvili, Youzhny).
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Khachanov a haussé son niveau contre Garin et le voilà en deuxième semaine

Les flops

  • Toit, toit mon toit ne te déploie pas !
Roland-Garros est un tournoi extérieur et il convient de le rappeler en préambule. Mais il aurait été mieux d'activer la nouvelle toiture du court Philippe-Chatrier avant de lancer le match entre Novak Djokovic et Daniel Elahi Galán. Tombée sur la Porte d'Auteuil lors du premier set, la pluie a fait des siennes samedi soir et le service météo de Roland, diaboliquement précis, savait que cette éventualité pouvait (ou allait) se présenter.
Le règlement, qui dit que les conditions météo doivent rendre le jeu impossible par rapport aux conditions de départ, a laissé tout le monde de marbre, surtout Djokovic qui a dit en français dans le texte à l'arbitre : "Vous avez payé un toit et vous ne l'utilisez pas." Puis, la terre battue du Central a commencé à devenir impraticable au début du 2e set et le toit est arrivé... avec beaucoup trop de retard. Djokovic a été exaspéré par cette situation.
  • Que dit le règlement ? "En cas de dégradation des conditions météorologiques nécessitant l'interruption d'un match joué toit ouvert, la décision de reprendre le jeu dans les mêmes conditions ou de fermer le toit sera prise par le juge-arbitre, en fonction des prévisions."
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"Fallait fermer le toit avant" : le Chatrier se transforme en patinoire, Djokovic exaspéré

  • La déception Berrettini
En Grand Chelem, on tarde à retrouver le Berrettini de l’US Open 2019. Celui qui traumatisait ses adversaires par ses frappes lourdes et mettait au pas les sans-grades. Ce samedi, on ne l’a pas reconnu. Complètement hors de rythme et forçant ses coups, l’Italien a surtout été martyrisé par un Daniel Altmaier en état de grâce. Attendu en quarts de finale pour servir de premier gros test à Novak Djokovic, l’Italien va manquer à l’appel. A Roland, il n’a encore jamais franchi le 3e tour…
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Altmaier, c'est bluffant : sa démonstration face à Berrettini

  • Les occasions ratées de Burel
Difficile de parler de flop tant Clara Burel aura défendu chèrement sa peau, avec beaucoup de caractère. Mais il a manqué un soupçon d'expérience et de réalisme à la Française de 19 ans. Parfaite dans la première manche, elle aura servi deux fois pour le set, sans conclure. Pire, sur le service de Zhang, elle a obtenu trois balles de set. Toutes ratées... L'apprentissage passe par là.
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Roland-Garros - Burel : "Je n'ai pas su saisir les opportunités"

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