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Finale historique, Razzano euphorique : Le Top 50 des matches marquants de Roland

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 29/05/2020 à 21:57 GMT+2

ROLAND-GARROS - Le Grand Chelem parisien aurait dû se tenir ces deux prochaines semaines. Vous êtes en manque ? En attendant le "vrai" Roland, espérons-le au début de l'automne, nous vous proposons de retrouver notre Top 50 des matches les plus marquants de l'ère Open dans le tournoi féminin. On entre jeudi dans le Top 20...

Roland-Garros : Le Top 50 dames

Crédit: Eurosport

Dossier réalisé par Maxime BATTISTELLA, Rémi BOURRIERES et Laurent VERGNE

20. Chris Evert – Martina Navratilova

Edition : 1986
Finale
Vainqueur : Chris Evert (Etats-Unis)
Adversaire : Martina Navratilova (Etats-Unis)
Score : 2-6, 6-3, 6-3
La fin d’une époque. Pour la dernière fois en finale, les Internationaux de France ont droit à un classique entre les deux plus grandes rivales de l’histoire du tennis féminin. Battue l’année précédente, Martina Navratilova espérait alors prendre sa revanche, même si la terre parisienne lui était moins hospitalière que son cher gazon londonien. En territoire ennemi – Chris Evert avait déjà triomphé six fois du côté de la Porte d’Auteuil –, elle tente va-tout.
Agressive, au filet à la moindre occasion, la gauchère voit son audace payer dans un premier temps. Mais elle est bien consciente du fait que, sur cette surface plus que sur toute autre, elle est dépendante de l’état de forme adverse. "Je devais jouer le match parfait pour gagner, étant donné mon style de jeu. Je me suis trop focalisée sur ce qu’elle allait faire, c’était trop tactique dans ma tête", observera-t-elle d’ailleurs quelques années plus tard.
Car de l’autre côté du filet, Evert finit par trouver son rythme de croisière et prend le dessus le plus souvent au passing, mais aussi au jeu du chat et de la souris. Sur une sublime dernière demi-volée amortie, elle conquiert ainsi son 18e et dernier titre en Grand Chelem, le 7e à Roland-Garros, un record du côté de ces dames. Les deux rivales se retrouveront une dernière fois sur l’ocre parisien l’année suivante pour une victoire sans appel de Navratilova en demi-finale (6-2, 6-2).

19. Steffi Graf - Monica Seles

Edition : 1989
Demi-finale
Vainqueur : Steffi Graf (Allemagne)
Adversaire : Monica Seles (Yougoslavie)
Score : 6-3, 3-6, 6-3
Lorsque débutent les demi-finales de ce Roland-Garros 1989, la question n'est pas tant de savoir si Steffi Graf va gagner, mais de deviner combien de jeux elle va perdre... En l'occurrence, la n°1 mondiale n'en a lâché que 13 pour parvenir dans le dernier carré. Elle n'a plus perdu un match à Roland-Garros depuis trois ans, pas concédé un seul set depuis deux ans, elle a remporté les cinq derniers tournois du Grand Chelem et n'a connu qu'une seule défaite depuis le début de l'année. Bref, une boucherie s'annonce...
Et puis, voilà que s'avance face à elle un petit bout de femme de 15 ans, toute de verte vêtue, qui a également fait forte impression depuis le début du tournoi puisqu'elle non plus n'a pas perdu un set. Quelques semaines plus tôt, Monica Seles a remporté son premier titre à Houston. Elle est déjà 22e mondiale. Bref, tout le monde la prend déjà bien au sérieux.
De là à inquiéter Steffi en demi-finale d'un Grand Chelem ? Oui... La jeune Yougoslave, dont les frappes sont aussi musclées que la silhouette est filiforme, épate la galerie en mettant l'Allemande de l'Ouest régulièrement sur la défensive, ce qu'aucune autre joueuse n'est capable de faire à l'époque. Non seulement elle va lui prendre un set mais aussi sérieusement la menacer.
Au 3e set, Seles mène ainsi 2-1, 30-0. Elle résiste jusqu'à 3-3. Le tournant du match survient finalement au jeu suivant. A 4-3, 40-40, alors qu'elle vient d'obtenir une balle de 4-4, Monica perd un échange long d'une minute et de 36 coups de raquette, disputé sur un rythme à couper le souffle.
C'en est un peu trop pour l'adolescente qui, derrière, plie physiquement. Mais ce Seles-Graf, le premier de l'histoire, est annonciateur d'une splendide rivalité à venir. On ne sera pas déçu...

18. Margaret Court – Chris Evert

Edition : 1973
Finale
Vainqueur : Margaret Court (Australie)
Adversaire : Chris Evert (Etats-Unis)
Score : 6-7(5), 7-6(6), 6-4
Si Margaret Court et Chris Evert avaient décidé d'honorer l'introduction du tie break cette année-là, elles ne s'y seraient pas pris autrement : elles jouent en effet la seule et unique finale féminine de Roland Garros qui ait donné lieu à deux jeux décisifs !
Cette finale, et ce Roland-Garros dans son ensemble, c'est surtout celui d'une forme de passation de pouvoir. C'est la première finale majeure pour Chris Evert, 18 ans, la première apparition en Grand Chelem de Martina Navratilova (16 ans), quart de finaliste. Pour Court, bientôt 31 ans, c'est en revanche la 5è et dernière victoire à Paris, l'avant-dernier joyau de son fabuleux trésor de 24 couronnes majeures
Dans cette finale entre la tête de série n°1 et la tête de série n°2, la victoire va longtemps hésiter à choisir son camp. Evert, qui n'a pas encore perdu le moindre set, remporte le 1er set au jeu décisif, donc, non sans avoir écarté deux balles de set. Court revient au score de justesse en remportant le deuxième tie break 8 points à 6, sans sauver de balle de match.
Au 3e set, la légende australienne fait la course en tête, jusqu'à mener 4-1, puis 5-3. Fidèle à sa réputation naissante, Evert se bat jusqu'au bout. Mais Court finit par la faire craquer nerveusement à 5-4, sur un nouveau break, en lui mettant une pression folle au filet. Un an après avoir donné naissance à son premier enfant, Margaret, déjà victorieuse en début d'année chez elle à l'Open d'Australie, confirme son tonitruant retour aux affaires.
Mais sa suprématie ne tient plus qu'à un fil. Un an plus tard, elle s'absente pour une nouvelle grossesse. Chris Evert en profite pour décrocher son premier Grand Chelem à Paris et lui prendre le leadership sur le tennis féminin. Elle ne le lâchera plus de sitôt...

17. Mary Pierce – Monica Seles

Edition : 2000
Quart de finale
Vainqueur : Mary Pierce (France)
Adversaire : Monica Seles (Etats-Unis)
Score : 4-6, 6-3, 6-4
C’était il y a 20 ans, déjà. S’il fallait retenir un match de la quinzaine de rêve qui a sacré Mary Pierce, ce serait sûrement ce quart de finale renversant contre l’Américaine Monica Seles, numéro 3 mondiale à l’époque. Et dans cette partie, un point a symbolisé à lui seul l’état de grâce de la Française, ce fameux passing-tweener (coup entre les jambes) lobé gagnant en pleine extension. Un coup totalement improvisé, un coup de génie.
Ce quart de finale n’en était alors qu’à ses débuts. Trimballée d’un bout à l’autre du court Suzanne-Lenglen par les coups à deux mains puissants de son adversaire, Pierce se battait seulement pour rester dans l’échange. Mais trop vite sur la balle en défense, incapable de freiner sa course, elle décollait pour tenter cette acrobatie désespérée. Interdite, Seles vit la balle lui filer au-dessus de la tête et rester finalement dans le court.
Et pourtant, s’il est resté dans les mémoires, ce point n’avait pas empêché Seles, tout juste titrée à Rome, de virer en tête. Avant que la tornade Pierce ne se déchaîne pour se mettre, enfin, le public parisien, qui l’avait longtemps boudée, dans la poche. Une réconciliation aussi spectaculaire que festive pour une joueuse habitée à qui rien ne pouvait arriver.

16. Francesca Schiavone – Svetlana Kuznetsova

Edition : 2015
3e tour
Vainqueur : Francesca Schiavone (Italie)
Adversaire : Svetlana Kuznetsova (Russie)
Score : 6-7(11), 7-5, 10-8
Dire que ce n'est même pas leur duel le plus long... En 2011, à l'Open d'Australie, Francesca Schiavone et Svetlana Kuznetsova avaient disputé le match le plus long de l'histoire du Grand Chelem chez les dames : 4h44 et une victoire 16-14 au 3e set pour l'Italienne. Quatre ans plus tard, à Roland-Garros, elles vont remettre ça. Un match tout aussi fou, et presque aussi long, donc, même si elles s'arrêteront cette fois à la porte des quatre heures de baston : 3h50, exactement. Et à la fin, c'est toujours Cesca qui gagne.
Leur duel parisien aura été d'autant plus savoureux qu'il a eu pour cadre le regretté court N°1, la petite arène, survoltée par le spectacle et l'intensité du combat. Malgré le gain du premier set, un break dans le deuxième et, surtout, l'avantage d'avoir servi à quatre reprises pour le gain du match dans la dernière manche, Kuznestova finit par céder devant l'extraordinaire résilience de Schiavone.
A force de laisser passer sa chance, la Russe est punie, presque inévitablement. Elle concède son service dans le 18e et dernier jeu de la troisième manche, sous forme de break fatal. Avec 1h22 de jeu à l'issue du premier set, 2h18 à l'issue du deuxième et donc 3h50 au final, il n'aura manqué que 17 petites minutes pour faire de ce match le plus long de l'histoire de Roland-Garros chez les dames.

15. Virginie Razzano – Serena Williams

Edition : 2012
1er tour
Vainqueur : Virginie Razzano (France)
Adversaire : Serena Williams (Etats-Unis)
Score : 4-6, 7-6(5), 6-3
La version féminine de David contre Goliath. Ce 30 mai 2012, l’impensable se produit sur le court Philippe-Chatrier. Alors que l’on se demandait à quelle sauce elle allait être mangée, Virginie Razzano, modeste 111e joueuse mondiale, a réalisé l’exploit de sa carrière pour le plus grand bonheur d’un public français aussi émerveillé et incrédule que l’intéressée.
Jamais, la légende vivante américaine n’avait été sortie au 1er tour d’un tournoi du Grand Chelem, même pas lors de ses débuts professionnels. Et d’ailleurs, elle ne l’a plus été depuis. Mais plus nerveuse qu’à l’accoutumée pour son entrée en lice, elle a montré des signes de vulnérabilité que la tricolore a bien perçus pour faire basculer le match dans le tie-break du deuxième set. "C’était bizarre, je me suis sentie nerveuse en rentrant sur le court. J’ai essayé de bouger mes pieds, je n’avais pas de bons appuis", confiera une Serena, déçue par elle-même.
Après plus de trois heures d’un combat riche en émotions, Razzano triomphait ainsi à sa 8e balle de match, après avoir lutté avec courage et détermination contre les crampes qui l’assaillaient. Une victoire en forme d’hommage à son compagnon disparu l’année précédente. Serena, elle, réagira vite en engageant Patrick Mouratoglou comme coach pour réaliser le triplé Wimbledon-Jeux Olympiques-US Open en fin de saison.

14. Hana Mandlikova – Chris Evert

Edition : 1981
Demi-finale
Vainqueur : Hana Mandlikova (Tchécoslovaquie)
Adversaire : Chris Evert (Etats-Unis)
Score : 7-5, 6-4
Dans le tennis féminin, les années 80 ont été trustées par trois grandes stars : Martina Navratilova, Chris Evert, puis Steffi Graf (32 des 40 titres Majeurs à elles trois). Hana Mandlikova, elle, pourrait prétendre à l'Oscar du meilleur second rôle. La Tchécoslovaque et son magnifique tennis d'attaquante ont réussi à grappiller quatre titres du Grand Chelem. Derrière le trio majeur cité plus haut, personne n'a fait mieux au cours de cette période. Sa victoire à Roland-Garros, en 1981, reste à coup sûr un de ses plus beaux coups d'éclat. Et plus que sa finale face à Sylvia Hanika, c'est son succès en demie contre la reine Chris Evert qui demeure dans les esprits.
Evert, à l'époque, est quasiment intouchable sur terre battue. En près de huit ans, elle a remporté 189 de ses 190 derniers matches sur la surface. Seule Tracy Austin, à Rome, en 1979, a pu la battre. A Roland-Garros, "Chrissie" a toujours atteint au moins la finale en cinq participations. Et en ce printemps 1980, elle paraît injouable, avec six tournois gagnés consécutivement. Aux yeux des spécialistes, Mandlikova peut chahuter Evert sur gazon, voire sur dur. Mais sur terre, n'y pensez pas.
L'Américaine va pourtant tomber sur une Mandlikova déchaînée. La Praguoise au bandeau, loin de se renier, va au contraire se ruer au filet, agressant notamment Chris Evert sur ses secondes balles. Roland chavire devant son merveilleux toucher de balle. Hana se permet même de distiller quelques amorties fatales à la reine des... amorties qu'est Evert. Mandlikova s'impose en deux sets (7-5, 6-4). Une sensation colossale. Mais Evert se montre belle joueuse : " Hana sait tout faire. Elle a de la puissance, peut mettre du slice, du lift, elle se déplace bien. Elle a frappé tellement de coups gagnants… Elle a été parfaite et, au fil du match, j'ai compris que son heure était venue."

13. Serena Williams – Venus Williams

Edition : 2002
Finale
Vainqueur : Serena Williams
Adversaire : Venus Williams
Score : 7-5, 6-3
Venus Williams au milieu des photographes, appareil en main et tout sourire, mitraillant sa cadette Serena, nouvelle championne de Roland-Garros. L’image est restée ancrée dans la tête de tous ceux qui ont assisté à l’événement, dans les tribunes du court Philippe-Chatrier ou devant leur écran de télévision. Un bonheur simple et sincère, la "success story" familiale prenant le pas sur la déception personnelle.
Pourtant, Venus aurait eu bien des raisons d’être frustrée. A l’époque, c’était bien elle, l’aînée, qui dominait cette rivalité si unique dans le monde du sport. Fin 2001, elle avait remporté à Flushing Meadows la première finale de Grand Chelem entre les deux sœurs qui avait déchaîné les passions et affolé l’audimat outre-Atlantique. Mais elle l’annonce déjà à qui veut bien l’entendre : c’est Serena la meilleure des deux. En quelques mois, cette dernière a fait de fulgurants progrès et n’est pas du genre à se laisser intimider par les grands rendez-vous.
Si la qualité n’est pas toujours au rendez-vous de ce duel fratricide, Serena prend peu à peu le dessus et conquiert son deuxième titre en Grand Chelem. Un événement historique à plus d’un titre puisqu’elles occuperont les deux premières places du classement mondial la semaine suivante, une première pour deux sœurs évidemment. Pour Serena, le déclic est spectaculaire puisqu’elle réalisera le petit Chelem en s’imposant à Wimbledon et l’US Open à chaque fois face à… Venus.

12. Justine Henin – Serena Williams

Edition : 2003
Demi-finale
Vainqueur : Justine Henin (Belgique)
Adversaire : Serena Williams (Etats-Unis)
Score : 6-2, 4-6, 7-5
"Les gens soutiennent toujours les outsiders, je suppose…" Un brin agacée et complètement désabusée, Serena Williams abandonnait sa couronne parisienne après une demi-finale aussi magnifique qu’électrique contre la Belge Justine Henin. Numéro 1 mondiale et grande favorite, l’Américaine était arrivée du côté de la Porte d’Auteuil avec un premier Grand Chelem à cheval sur deux saisons (Roland-Garros, Wimbledon et US Open 2002, puis Open d’Australie 2003) dans la besace.
Mais elle se fait surprendre d’entrée par un début de match canon d’une adversaire totalement décomplexée. Avec son revers à une main, son tennis offensif et varié, Henin trouve des solutions face à la puissance phénoménale de Serena. Rarement aussi chahutée, cette dernière réagit toutefois en championne après la perte sèche du premier set pour retourner la situation et se retrouver en position favorable à 4-2, 30/0 sur son service dans le troisième. La tension est alors à son comble : la Belge fait un signe qui perturbe l’Américaine au service, mais refuse de remettre deux balles.
Outrée, Serena perd le fil et craque nerveusement. D’autant plus que le public parisien, frustré par la raclée infligée par l’Américaine à Amélie Mauresmo au tour précédent, a clairement choisi son camp. Tendue elle aussi au moment de conclure, Henin se manque à 5-4 avant de se rattraper deux jeux plus tard et de rallier la finale après 2h20 d’un grand spectacle.

11. Steffi Graf – Arantxa Sanchez

Edition : 1996
Finale
Vainqueur : Steffi Graf (Allemagne)
Adversaire : Arantxa Sanchez Vicario (Espagne)
Score : 6-3, 6-7(4), 10-8
La plus longue finale féminine en nombre de jeux de l’histoire du tournoi. Elle consacre le duel des reines de Roland-Garros dans les années 1990. Depuis 1987 plus précisément, aucune finale ne s’est jouée sans que Steffi Graf ou Arantxa Sanchez Vicario n’y prenne part. Et si l’Allemande a largement dominé leur rivalité (28 victoires à 8 en tout), sur ocre, les qualités défensives de la Catalane lui ont rendu la tâche souvent bien plus difficile.
D’ailleurs, avant ce dernier duel sur la terre parisienne, les deux joueuses étaient à égalité 2-2 dans leurs confrontations à Roland-Garros. Et en ce samedi de juin 1996, elles ont eu toutes les peines à se départager. Les débats auraient pu se conclure (bien) plus tôt, quand Graf a mené 4-1 dans le tie-break du deuxième set, mais Sanchez s’est alors accrochée comme jamais, alignant six points pour se relancer totalement.
L’Espagnole donne tout dans la manche décisive, jusqu’à servir deux fois pour le match à 5-4 et 7-6 sans parvenir à conclure. Epatée par la pugnacité adverse, Graf en sourit presque aux changements de côté à mesure que la partie s’allonge. "Je me disais que si j'avais dû courir autant qu'elle, j'aurais renoncé. Elle allait bien finir par se fatiguer", confiera l’Allemande, couronnée une 19e fois en Grand Chelem, pour la plus grande joie d'un public parisien qui n'a d'yeux que pour elle. Elle dépasse par la même occasion la marque établie par deux autres légendes, Chris Evert et Martina Navratilova (18 titres chacune).
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