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Roland-Garros : Murray se dit prêt à jouer si le tournoi a lieu

Maxime Battistella

Mis à jour 22/04/2020 à 19:52 GMT+2

Dans un entretien accordé à CNN, Andy Murray a affirmé qu'il s'alignerait à Roland-Garros si le tournoi pouvait effectivement se tenir à l'automne prochain (20 septembre-4 octobre). Rassurant sur son état physique donc, l'Ecossais a cependant fait part de ses doutes quant à la reprise du jeu et du circuit cette année en raison de la pandémie de coronavirus.

Andy Murray - Roland-Garros 2017.

Crédit: Getty Images

Et si Andy Murray faisait son retour en Grand Chelem du côté de la Porte d'Auteuil ? L'ex-numéro 1 mondial, qui n'a plus disputé le moindre match au meilleur des cinq sets depuis le 1er tour de l'Open d'Australie 2019 en raison d'une lourde opération à la hanche, pourrait faire son grand retour en Majeur sur la terre battue parisienne. C'est du moins ce qu'il a affirmé lors d'un entretien diffusé par CNN mercredi. En reportant l'événement à l'automne (20 septembre-4 octobre), les organisateurs de Roland-Garros ont ainsi tenté de sauver l'édition 2020 qui n'aurait pas pu se tenir au printemps en raison du coronavirus.
"Je jouerais assurément sur terre battue si le tournoi avait lieu comme prévu", a ainsi déclaré l'Ecossais. Mais il a rapidement nuancé son propos. "Mais je suis un peu sceptique sur la date de la reprise. Le tennis sera l'un des derniers sports à reprendre normalement parce qu'à chaque tournoi, des joueurs, coaches et équipes venant du monde entier se réunissent en un seul endroit. Je serais surpris qu'on puisse rejouer en septembre." Comme Fabio Fognini, Amélie Mauresmo, Yannick Noah ou tant d'autres, Murray est plutôt pessimiste sur les chances de sauver la fin de saison, les circuits internationaux accroissant le risque de circulation du COVID-19.

Murray plaide pour une meilleure répartition des prize money face à la crise

Alors qu'il s'apprêtait à reprendre la compétition à Miami avant l'arrêt des compétitions jusqu'au 13 juillet (au moins), Murray semble moins préoccupé par l'état de sa hanche qui lui avait redonné du fil à retordre en début de saison. Interrogé sur la crise économique consécutive à la crise sanitaire, l'actuel 129e joueur mondial a aussi donné son avis sur la manière d'aider les joueurs les plus en difficulté.
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S'il est bien sûr heureux de la constitution d'un fonds d'urgence commun par les instances gouvernantes du tennis, l'Ecossais plaide pour une meilleure répartition de la dotation en Grand Chelem. "Pour les joueurs autour de la 250e-300e place mondiale, cette période va être très difficile. Ces dernières années, il y a eu quelques améliorations et des changements mais probablement pas assez. Le 'prize money' d'un champion en Grand Chelem, je ne sais pas exactement, mais c'est quelque chose comme 4 millions de dollars. Cet argent ne pourrait-il pas être mieux utilisé dans les premiers tours, les tableaux de qualifications ou pour développer les plus petits tournois ?"
Indéniablement, si la crise actuelle a une vertu, c'est qu'elle permet beaucoup de prises de conscience. A l'heure où Roger Federer et Rafael Nadal espèrent une fusion de l'ATP et la WTA, Murray ajoute son petit grain de sel à la table des propositions. Il s'agit maintenant de savoir ce qu'il en ressortira.
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