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ParEurosport

Publié 26/08/2004 à 00:30 GMT+2

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Crédit: Eurosport

Les demi-finales opposeront vendredi la Russie à l'Italie, victorieuse de l'Argentine (3-1), et les Etats-Unis au Brésil, qui ont battu la Pologne (3-0).
Les Russes ont pris leur revanche de la finale de Sydney et ont en même temps tourné une page de l'histoire du volley-ball. C'est, en effet, la première fois depuis neuf ans que la génération dorée des frères Nikola et Vladimir Grbic ne se qualifie pas pour les demi-finales d'un événement majeur (JO, Championnats du monde et d'Europe).
Bientôt touchés par la limite d'âge, la plupart des piliers de l'équipe ont dit adieu aux jeux Olympiques avec un sentiment d'injustice. Ils ont dû, en effet, disputer le match décisif sans leur attaquant de pointe Ivan Miljkovic, envoyé à l'hôpital par une forte fièvre qui a affecté moins gravement cinq autres joueurs.
Les Russes, avec Sergueï Tetioukhine inspiré à l'attaque, ont confirmé leur statut de premier outsider pour l'or et partiront légèrement favoris en demi-finale face à l'Italie.

La "squadra" des vétérans Samuele Papi et Andrea Sartoretti a peiné pour venir à bout de l'Argentine 3 à 1. Les champions d'Europe ont même dû écarter trois balles de set dans la quatrième manche pour s'éviter un périlleux jeu décisif.
Gâchis grec
L'équipe de Grèce, petite nation dans le monde du volley-ball, a laissé passer une occasion unique de se qualifier pour les demi-finales de ses premiers jeux Olympiques depuis 1896.
Menant 2 sets à 1 et 20-12, une situation dans laquelle on a 95 % de chances de conclure, les Hellènes ont été saisis par la "peur de gagner" et se sont fait remonter à 20-18 puis 21-21 avant de céder 23-25.
Le suspense n'était pas terminé puisque les Grecs ont manqué une balle de match dans le jeu décisif à 14-13. Ironie du sort, c'est leur meilleur joueur, l'attaquant Andrej Kravarik, qui a servi dans le filet. "Il faudra des décennies pour nous en remettre ", a dit le "coach" grec Stylianos Prosalikas.
Les Américains recueillent par miracle une qualification qui leur permet de rêver de remonter sur le podium douze ans après le bronze de Barcelone.
Ils devraient toutefois avoir du mal à inquiéter le Brésil, même si les champions du monde en titre n'ont pas été très impressionnants contre la Pologne, l'équipe a priori la plus faible des huit dernières en course.
Les Sud-Américains l'ont emporté 3 à 0, mais avec des écarts trop faibles dans les deux premières manches (25-22, 27-25) pour être totalement convaincants. Ils ont même dû sauver une balle de set dans la deuxième manche.
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