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Les rois du monde

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ParEurosport

Publié 29/08/2004 à 15:45 GMT+2

Deux ans après leur titre mondial, les Brésiliens ont confirmé leur mainmise sur le volley mondial en remportant le titre olympique face à l'Italie, dimanche à Athènes. Dominateurs, Giba et les siens se sont imposés en quatre manches pour décrocher leur p

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Crédit: Eurosport

La domination du Brésil sur le volley mondial est désormais sans partage après la victoire annoncée de la Seleçao contre l'Italie dimanche, en quatre sets. L'équipe du Brésil, qui n'était tenante d'aucun titre majeur lorsque l'entraîneur Bernardinho en a pris les commandes après Sydney, est maintenant championne olympique et du monde, détentrice de la Coupe du monde et de la Ligue mondiale.
Si l'on ajoute que les Auriverde sont aussi champions d'Amérique du Sud, il faut aller chercher du côté des Jeux Panaméricains, perdus en 2003, pour trouver une parcelle de terrain qui échappe à la suprématie brésilienne. Il n'y a pas eu vraiment de suspense dimanche en finale, même si les champions d'Europe ont arraché la deuxième manche grâce à quelques fautes brésiliennes à l'attaque.
Du grand Giba
Une fois la crispation du tout début de match passée (2-5), les Brésiliens ont fait la course en tête dans tous les sets, y compris dans le deuxième, qu'ils ont laissé échapper sur la fin. Les Sud-Américains ont eu l'avantage dans tous les secteurs du jeu, mais surtout à l'attaque et au service, où ils sont tous capables de réussir des aces (9 en tout contre 4 aux Italiens).
Le symbole de cette supériorité a été Giba, le meilleur joueur du match (15 attaques) et du tournoi, qui a tout balayé sur son passage grâce à sa détente et à son bras ultra-rapide. Comparé à son dynamisme, à celui d'Andre, de Dante et des centraux Andre Heller et Gustavo, auteur d'un sans-faute à l'attaque (10/10), les vétérans italiens Samuele Papi et Andrea Sartoretti ont paru manquer de "jus".
L'Italie sans regrets
Leur seule chance aurait été de multiplier les exploits en défense, mais dans ce domaine là aussi on a surtout vu les plongeons de Giba et du libéro Sergio. Et la présence sur le banc de Nalbert et de Giovane, deux joueurs que toutes les autres sélections s'arracheraient, en dit long sur la force du volley brésilien.
Ce dernier remporte, avec le deuxième passeur Mauricio, son deuxième titre olympique, douze ans après le premier, un exploit inédit avec un intervalle aussi grand. Mais les deux hommes, titulaires indiscutables à Barcelone, ne sont que rarement entrés sur le terrain à Athènes. L'Italie est toujours à la recherche de son premier sacre olympique. Mais si lors des trois éditions précédentes, la Squadra, archi-favorite, avait été battue à la surprise générale, elle est en droit cette fois-ci de savourer sa belle médaille d'argent.
FICHE TECHNIQUE
Brésil - Italie 3-1 (25-15, 24-26, 25-20, 25-22)
Spectateurs: 9350
Arbitres: MM. Ito (Jap) et Wang (Chn)
- Brésil
Six de départ: Ricardo (passeur), Andre (attaquant de pointe), Giba, Dante (attaquants-réceptionneurs), Gustavo, Andre Heller (centraux) - Libero: Sergio
Entrés en jeu: Anderson, Nalbert, Rodrigao
Meilleur attaquant: Giba (15/38) - Meilleur contreur: Dante (3)
- Italie
Six de départ: Vermiglio (passeur), Sartoretti (attaquant de pointe), Papi, Giani (attaquants-réceptionneurs), Mastrangelo, Fei (centraux) - Libero: Pippi
Entrés en jeu: Cernic, Simeonov, Tofoli
Meilleur attaquant: Sartoretti (12/32) - Meilleur contreur: Mastrangelo (5)
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