La défaite de trop ?

Les Français n'ont plus qu'un trou de souris pour passer en quarts de finale après leur défaite face la Grèce dans une rencontre à haute tension. L'équipe de France doit gagner son dernier match du groupe A contre la Tunisie lundi et compter sur un succès de l'Argentine face à la Pologne, le tout avec des scores suffisamment larges pour remonter quatre manches de retard au set-average sur les Polonais.

Après plus de deux heures de bagarre, les Tricolores ont laissé échapper la victoire dès le début de la manche décisive en encaissant un ace d'Andrej Kravarik et deux contres sur Philippe Barca-Cysique et Stéphane Antiga. Menés 1-4, ils n'ont jamais pu revenir.

Les joueurs de Philippe Blain n'ont pas à rougir de leur défaite, la troisième en quatre matches, car les deux sélections ont livré un match de toute beauté. Les Grecs ont donné le meilleur de ce que leurs 9.300 supporteurs pouvaient attendre d'eux, et même au-delà.

Kravarik et Tontor Baev ont été époustouflants à l'attaque (23 et 15 points respectivement) et au service. Les deux hommes, le premier d'origine slovaque et l'autre bulgare, étaient des coéquipiers de Frantz Granvorka cette saison à l'Iraklis Salonique.

Stéphane Antiga, retrouvé, et Hubert Henno, égal à lui-même, ont ramené un grand nombre de ballons en défense et bien tenu le choc en réception. Malheureusement, malgré de bons passages de Barca-Cysique et de Granvorka, pas toujours aidés par les passes de Mathias Patin, les Français ont manqué pas mal d'occasions à l'attaque. Ils ont aussi été dominés au contre (7 gagnants contre 18 aux Grecs).

Les vice-champions d'Europe peuvent surtout s'en vouloir d'avoir mené dans deux des trois sets qu'ils ont perdus (17-14 dans le premier et 19-16 dans le troisième) et de ne pas avoir su conclure.