La Toyota n°7 en tête après les qualifications, la n°8 à la faute et sans référence

Si les qualifications n'ont que peu d'incidence pour les hypercars, elles offrent une première photographie de la hiérarchie avant l'hyperpole décisive de jeudi. Et le suspense reste entier dans la catégorie-reine car le grandissime favori Toyota a connu une séance très contrastée. D'un côté, la GR010 hybride n°7 a terminé en haut de la feuille des temps grâce à un bon chrono du Japonais Kamui Kobayashi. Mais cela a été beaucoup plus compliqué en revanche pour la n°8, qui a terminé sans véritable temps de référence.

Derrière, Glickenhaus a confirmé sa place de principal rival acquis lors des essais libres, avec les deuxième et troisième temps, la 708 terminant à tout juste plus d'un dixième de seconde de la Toyota leader. Alpine, qui espérait se mêler à la lutte, a confirmé son déficit de puissance et termine à bonne distance (+ 2"409).

Toyota aurait sans doute voulu aborder l'hyperpole avec davantage de certitudes. Mais l'incursion du Néo-Zélandais Brandon Hartley dans le bac à graviers dès son premier tour de roues dans le virage de Mulsanne l'a privé d'une bonne partie de la séance. Une frayeur sans dégât matériel mais coûteuse en données. Et si le drapeau-rouge à mi-session suite à l'accident de la Porsche 911 pilotée par l'acteur Michael Fassbender, débutant à ce niveau, a permis à Toyota de réparer et de repartir, la pluie a gelé les performances et les chronos.

Maigre consolation, la forme japonaise n'a pas d'incident mécanique à déplorer, elle qui souffre depuis le début de saison de soucis de fiabilité. Avec seulement cinq voitures engagées, tous les participants de la catégorie Hypercar seront en lice pour la demi-heure d'hyperpole jeudi.

Chez les LMP2, le meilleur temps a été signé par le Team WRT n°31 du trio Robin Frinjs (le seul à avoir signé un temps) – Sean Gelael – René Rast), devant la n°38 du team Jota. Cela passe de justesse pour la n°9 Prema Orlen Team de Louis Deletraz, Robert Kubica et Lorenzo Colombo, 6e temps et dernière qualifiée pour l'hyperpole. La Richard Mille n°1 de Sébastien Ogier – qui n'a pas roulé durant les qualifications -, Charles Milesi et Lilou Wadoux n'a pu faire mieux que la 7e place, le Team Penske n°5, autre outsider de la catégorie, est 9e.

La n°92 officielle du Porsche GT team a terminé avec le meilleur temps chez les LM GTE Pro, avec la seule Ferrari 488 GTE n°74 de l'écurie Riley hors du Top 6 et de l'hyperpole. La catégorie LM GTE AM a, elle été dominée par l'Aston Martin Vantage n°98 de Northwest AMR. L'équipage 100% féminin d'Iron Dames (Rahel Frey, Michelle Gatting et Sarah Bovy) a signé le quatrième temps, très loin devant la n°33 de TF Sport, qui figurait pourtant parmi les prétendants à la pole position chez les LM GTE AM.