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Peugeot, Ferrari, Porsche... : Quels constructeurs pour les 24 Heures du Mans 2023 et la fête du centenaire ?

Julien Pereira

Mis à jour 13/06/2022 à 12:26 GMT+2

24 HEURES DU MANS 2022 - Cette 90e édition de la course sarthoise était aussi la dernière année de transition. Dès 2023, l'épreuve mancelle entrera pour de bon dans la nouvelle ère des hypercars, pour fêter son centenaire. De nombreux constructeurs sont attendus, y compris les plus prestigieux, comme Ferrari et Porsche. Peugeot sera également de la partie. Le point complet.

L'arrivée triomphale de la Toyota n°8 : revivez l'épilogue de l'épreuve

Ils seront là à coup sûr

  • Toyota
  • (Catégorie LMH*)
Toyota aurait eu tort de s'en aller maintenant. Le constructeur domine l'épreuve depuis le départ d'Audi et Porsche et sera, fort de cette expérience, l'un des favoris du centenaire. Le doute concerne plutôt la présence de Sébastien Ogier dans ses rangs. Ce qui pourrait le pousser à aligner une troisième voiture.
  • Peugeot
  • (Catégorie LMH)
L'un des retours les plus attendus. Un temps espérée au Mans pour la 90e édition, la marque au Lion a choisi de repousser sa participation à 2023. Objectif : s'assurer de la fiabilité et des bonnes performances de la 9x8, son hypercar au look et au concept sensationnels. Triple vainqueur au Mans, Peugeot lancera l'aventure dès cet été, aux 6 Heures de Monza.
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La Peugeot 9x8

Crédit: Imago

  • Ferrari
  • (Catégorie LMH)
C'était un symbole que Ferrari ne pouvait pas rater. 9 fois couronnée au Mans, la légendaire écurie italienne avait quitté la catégorie reine en 1973. Un demi-siècle plus tard, le Cheval Cabré va honorer le centenaire avec une machine qui se dévoilera dans les prochaines semaines, probablement en marge des 6 Heures de Monza, et qui devrait partager quelques points communs avec la F1-75 de Charles Leclerc et Carlos Sainz.
  • Porsche
  • (Catégorie LMDh*)
Le recordman sera également de la partie. 19 fois vainqueur au Mans, le mythe de Stuttgart s'est laissé convaincre par la nouvelle réglementation, six ans seulement après avoir rangé sa 919 Hybrid au musée. La firme allemande a opté pour un châssis Multimatic et n'a pas encore dévoilé le nom de sa monture, apparue camouflée ici et là, y compris dans la Sarthe. Elle devrait apparaître en compétition en fin de saison, à Fuji ou Bahreïn, puis à Daytona.
  • Cadillac
  • (Catégorie LMDh)
Il y aura bien un géant américain dans la Sarthe pour le centenaire. Vingt et un an après sa dernière participation, Cadillac débarquera avec une alléchante GTP, dotée d'un tout nouveau V8 et montée sur un châssis Dallara.

Ils hésitent encore

  • Glickenhaus
  • (Catégorie LMH)
Jim Glickenhaus va-t-il tenter de résister aux grands constructeurs une fois de plus ? L'homme d'affaires américain a laissé planer le doute. D'autant que la situation économique mondiale et la hausse de l'inflation sont encore plus préjudiciables pour sa "petite" structure privée.
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Romain Dumas au volant de la Glickenhaus 007 lors des essais libres 2 au Mans 2022

Crédit: Getty Images

  • Aston Martin
  • (Catégorie LMH)
Lawrence Stroll, propriétaire de la marque, le répète à l'envi : il a "la course dans le sang" et Aston Martin fut une pionnière dans le secteur des Hypercars, après avoir mis au point la somptueuse Valkyrie. Mais la situation économique du constructeur reste fragile et la F1 demeure prioritaire.
  • Acura
  • (Catégorie LMDh)
Filiale américaine de Honda, Acura a d'ores et déjà mis au point l'ARX-06, sur une base Oreca, qu'elle étrennera en IMSA. Mais pour l'instant, elle entretient toujours le flou autour d'une participation aux 24 Heures du Mans en 2023… ou plus tard. Peut-être par manque de certitudes sportives et financières.
  • BMW
  • (Catégorie LMDh)
Comme Acura, BMW s'est préparé pour l'IMSA avec la M Hybrid, équipée d'un V8 et reposant sur un châssis Dallara. Pour l'instant, sa participation au Mans en 2023 apparaît très improbable. 2024 est une éventualité plus crédible. Pour l'heure, la firme bavaroise n'a fait aucune annonce officielle concernant l'épreuve sarthoise.
  • McLaren
  • (Catégorie LMDh)
McLaren et son PDG, Zak Brown, ont un faible pour les 24 Heures. Déjà engagé sur plusieurs tableaux (F1, Formule E, Indycar...), la firme de Woking pourrait être amenée à faire des choix pour s'offrir le prestige de l'épreuve mancelle. Ce ne sera pas en 2023. Mais peut-être plus tard.

Ils reviendront… plus tard

  • Alpine
  • (Catégorie LMH)
Pour poursuivre son développement, la firme française ne veut plus se contenter de sous-traiter ses châssis et moteurs. C'est la raison pour laquelle la marque au A siglé se retirera momentanément de la catégorie reine en 2023, pour revenir avec une auto 100% bleu-blanc-rouge la saison suivante. En attendant, elle pourrait se contenter du LMP2.
  • Lamborghini
  • (Catégorie LMDh)
C'est une annonce encore très fraîche : Lambo se laisse tenter par la plus prestigieuse des courses d'endurance afin d'accélérer le développement de technologies pour ses modèles de série. La firme bolognaise, qui s'était toujours tenue éloignée de la catégorie reine, a choisi Ligier pour son châssis. Et donné rendez-vous en 2024.

Ils ont fait machine arrière

  • Audi
  • (Catégorie LMDh)
Officiellement, Audi a mis son programme de développement pour les 24 Heures sur pause. Officieusement, le constructeur allemand a renoncé et choisit de laisser le champ libre à l'autre filiale du groupe Volkswagen, Porsche, pour se concentrer sur son retour en Formule 1 attendu en 2026.
*LMH ou LMDh, quelle est la différence ?
Les "Le Mans Hypercars" d'un côté, les "Le Mans Daytona Hypercars" de l'autre. Ces deux appellations formeront la catégorie reine de l'Endurance mais découlent d'une habile stratégie mise au point pour convaincre un maximum de constructeurs.
  • En LMH, les marques ont la liberté de concevoir leur voiture de A à Z dans les limites du cahier des charges (puissance cumulée de 680 chevaux maximum, poids minimum de 1030 kg, etc).
  • En LMDh, les châssis de toutes les autos proviennent de fournisseurs par la FIA (Dallara, Ligier, Oreca, Multimatic) tout comme les systèmes hybrides. Les constructeurs ne conçoivent que leur propre moteur et package aéro, et peuvent participer au Championnat du monde d'Endurance (WEC) ainsi qu'au championnat nord-américain (IMSA). Ce qui leur permet de réduire les coûts.
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