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Allemagne : l'essentiel

Eurosport
ParEurosport

Publié 28/07/2003 à 18:29 GMT+2

Voici ce qu'il faudra retenir de la 8ème manche du championnat du monde des rallyes WRC. En bref : la stat, les déclarations du week-end, comment Loeb et Citroën ont gagné, la mention spéciale, la plus grosse déception...

STAT

Michelin n'a plus perdu un rallye sur asphalte depuis le San Remo 1998.
ILS ONT DIT
Sébastien Loeb (Citroën, vainqueur) : "En partant dans la dernière spéciale, je pensais que c'était joué. A mi-spéciale, j'ai pensé le contraire. Marcus (Gronholm) m'avait dit qu'il n'irait pas me chercher mais il a bien failli réussir. Dès que j'ai eu connaissance de l'écart, j'ai tout donné pour récupérer du temps. A la fin, il y a trois secondes et cela suffit pour gagner. De mes trois victoires, celle-là a vraiment été la plus difficile. Et j'ai éprouvé une émotion extrême, d'abord un grand soulagement, puis la joie. Quant au titre, je ne sais pas mais tout est possible. Notamment avec trois rallyes -asphalte- encore au programme, il y a des gros points à prendre".
Marcus Grönholm (Peugeot, 2e) : "C'est certainement le rallye sur asphalte le plus exigeant auquel j'ai participé. Il était impossible de prévoir le temps ce qui rendait un bon choix de pneus pratiquement impossible."
Markko Märtin (Ford, 5e) : "J'ai été énormément impressionné par la voiture. Avec Michelin, nous avons un super package sur asphalte. Les conditions étaient piégeuses mais nous n'avons fait aucune erreur. Je suis déçu d'avoir manqué le podium mais la chance nous a fui. Qu'est-ce qu'un homme doit faire pour avoir de la chance ? Dieu a dû prendre un jour de congé au Rallye de l'Acropole le mois dernier. Nous n'avions eu aucune malchance et gagné!."
LA VICTOIRE DE LOEB
Deuxième victoire consécutive en Allemagne pour Sébastien Loeb, qui connaît bien les routes qui bordent la frontière germano-française. Sans quelques erreurs de montes pneumatiques et un ordre de départ (5e) moins défavorable (partir en tête était l'idéal), l'Alsacien aurait bouclé la 1ère étape devant les Peugeot de Burns et Grönholm. Après quatre spéciales passées à encaisser les coups de boutoir de Grönolm et de l'étincelan Estonien de Ford, Märtin, le pilote de la Citroën Xsara N.18 déclenche l'offensive par un scrath dans la 12e spéciale. Il est plus rapide que le pilote de la Focus et c'est un signe qui ne trompe pas. L'ES13 le porte en tête définitivement, sous une pluie diluvienne. Le dimanche matin, Grönholm relâche la pression en tapant une pierre. L'ES19 remet pourtant le double champion du monde à moins de 9 sec. Tout se joue dans la dernière spéciale. Grönholm avertit le leader qu'il considère le combat terminé mais Citroën alerte son pilote du coup de bluff à mi-parcours. Son avance au général à fondu de 13 à moins de 6 sec. Une vive réaction lui permet de préserver 3 sec 6 sur la ligne d'arrivée.

Résultats du Rallye d'Allemagne
EN TETE
Burns (ES1-ES3), Märtin (ES4), Burns (ES5-ES8), Grönholm (ES9-ES12), Loeb (ES13-ES22)
SCRATCHES
Pilotes - 10 : Märtin (Ford), 4 : Burns (Peugeot), 2 : Loeb (Citroën), Grönholm (Peugeot), McRae (Citroën), 1 : Sainz (Citroën), Kresta (Peugeot) - Constructeurs - 10 : Ford, 7: Peugeot, 5 : Citroën
PRINCIPAUX ABANDONS
Mäkinen (FIN/Subaru, ES6) : alternateur - Auriol (FRA/Skoda, ES7) : moteur - Bugalski (FRA/Citroën, ES10) : turbo - Paasonen (FIN/Mitsubishi, ES11) : sortie de route - Gardemeister (FIN/Skoda, ES13) : suspension - Kresta (TCH/Peugeot, ES21) : freins
A FOND : MARTIN
Avec 10 scratches sur 22 possibles, le vainqueur du Rallye de l'Acropole a été de loin le meilleur performer. Mais un chat noir rodait dans la Ford Focus N.4. Après deux scratches (ES3 et 4) et une prise de pouvoir, il fait les ES5 et ES6 sans les deux plus hauts rapports de boîte. Plus d'une minute 30 secondes de perdues. Adieu la victoire. Il reprend sa course aux scratches mais le dimanche est encore fait de frustrations : sa Focus passe de quatre à deux roues motrices puis il arrive 2 minutes en retard au parc d'assistance et écope donc de 20 secondes de pénalité qui ruine un scratch (ES20). Il s'adjuge les deux derniers. Baroud d'honneur pour 5e place finale.
AU RALENTI : PANIZZI

Un week-end sans pour Gilles Panizzi, le grandissime favori. Au point de ne signer aucun scratch. "Tarmac expert" avait le désavantage de ne pas avoir couru l'épreuve en 2002. "Le plus gros problème est mon inexpérience ici" , a-t-il dit. Il a aussi invoqué un ordre de départ défavorable pour expliquer ses déboires vendredi, de la boue, "pas de feeling au freinage" et une suspension cassée sur une compression. En slick sous la pluie, "Tarmac master" n'a pas plus appécié le samedi. Enfin, un bris d'amortisseur dans le premier chrono dominical a transformé la voiture en "cauchemar". Avouant n'avoir "jamais été totalement confiant", il positive quand même : "J'ai certainement beaucoup appris ce week-end."

LE TOP 5 DU MONDIAL PILOTES 2003
1-Burns (GBR/Peugeot) 43 pts, 2-Sainz (ESP/Citroën) 39 pts, 3-Grönholm (FIN/Peugeot) 38 pts, 4-Loeb (FRA/Citroën) 33 pts, 5-Solberg (NOR/Subaru) 30 pts
LE TOP 5 DU MONDIAL CONSTRUCTEURS 2003
1-Peugeot 95 pts, 2-Citroën 88 pts, 3-Ford 50 pts, 4-Subaru 49 pts, 5-Hyundaï 20 pts
PROCHAIN RALLYE : ALLEMAGNE, 7-10 AOUT 2003
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