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Citroën fait l'actualité

ParAFP

Publié 02/06/2005 à 22:19 GMT+2

Entre le retour de Carlos Sainz et l'invincibilité actuelle de Sébastien Loeb, l'écurie Citroën est sur toutes les lèvres avant le rallye de Turquie. De vendredi à dimanche, les hommes de Guy Fréquelin vont tenter de poursuivre sur leur lancée avant que L

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Crédit: Eurosport

L'équipe Citroën fait la "Une" à l'aube du rallye de Turquie, septième des seize épreuves du Championnat du monde, jeudi à Kemer. Le retour du "retraité" Carlos Sainz, intérimaire de luxe après l'éviction du Belge François Duval coupable "d'excès en tout genre", d'une Xsara détruite, brûlée à Chypre, et le week-end "fou" de Sébastien Loeb mobilisaient toutes les attentions au parc d'assistance.
Détenteur du record des victoires en Mondial (26), Sainz ne veut voir en cette participation qu'une "pige" sans lendemain. "Compte-tenu de ce que Citroën m'a apporté ces deux dernières saisons, je n'ai pas imaginé un seul instant leur refuser mon aide. Mais je ne reviens que pour la Turquie. Ce n'est pas un retour en Mondial", précisait l'Espagnol. Non sans ajouter: "J'espère que l'équipe trouvera très vite une solution".
Course contre la montre
Guy Fréquelin, directeur de Citroën Sport, sait qu'en Turquie, il pourra compter sur un pilote efficace et fiable. Et ce, même si cela fait sept mois que Carlos Sainz n'a plus piloté en WRC. C'était en Catalogne l'an dernier. "C'est moins risqué que de continuer dans la voie où nous étions engagés", notait Fréquelin. "J'espère que cela ne m'empêchera pas de pouvoir adopter un bon rythme. La voiture est confortable. Cela va m'aider. De toute façon, je vais me donner au maximum", avertissait l'Ibère.
Chez Citroën, l'optimisme est donc de rigueur. Sainz avait gagné il y a deux ans en Turquie. Et Loeb lui avait succédé au palmarès l'année passée. Le Français reste sur une série impressionnante de trois victoires (Nouvelle-Zélande, Sardaigne et Chypre). Et va entamer un véritable marathon vendredi matin.
Non content de tenter de s'octroyer un quatrième succès consécutivement cette saison, Loeb se lancera dimanche dans une véritable course contre la montre. Arrivée du rallye de Turquie, cérémonie du podium, le cas échéant, puis un hélicoptère et un jet privé l'amèneront au Mans, où il tentera d'obtenir son billet pour les "24 Heures" au volant d'une "Pescarolo", sur le circuit de la Sarthe. Un programme titanesque.
"Intéressant"
Vainqueur sur les routes turques en 2004, Loeb avait été aidé par les fortes pluies qui s'étaient abattues avant le départ, gommant ainsi le handicap d'une position "d'ouvreur". Il en sera peut-être de même cette année, le ciel ayant déversé sur la région d'Antalya une grande quantité d'eau ces derniers jours. De quoi conforter Loeb dans son désir de poursuivre son cavalier seul. " J'espère continuer sur ma lancée, prolonger ma série de victoires. Je ferai tout pour cela", indiquait le Français.
Mais la concurrence ne l'entend pas ainsi. Le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza) et le Finlandais Marcus Gronholm (Peugeot 307) notamment, bien malheureux ces dernières semaines, à Chypre en particulier. Pour les rivaux de Loeb, la situation devient critique. Il est urgent de réagir, d'inverser la tendance sous peine d'anéantir rapidement toute chance dans la course au titre mondial.
"Je pense que l'on peut se battre pour la victoire et changer le cours des choses. La clé ? Ce sera certainement encore les pneus ", notait ainsi Gronholm. Tout dépendra du terrain. Si la pluie transformera encore les routes en champs de boue ou si au contraire le soleil assèchera ces dernières. "Aucun doute, on trouvera des situations délicates vendredi. Cela risque d'être intéressant ", avertissait Carlos Sainz jeudi.
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