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Sale week-end pour Peugeot

ParAFP

Publié 10/08/2003 à 15:00 GMT+2

Le bilan finnois est bien maigrichon pour la marque au Lion. Certes, Richard Burns a sauvé les meubles en prenant la troisième place, mais les abandons des héros locaux, Rovanperä et Grönholm, ont fait mauvais genre. Mais plus encore que le résultat, c'es

Eurosport

Crédit: Eurosport

C'est ce qui s'appelle un énorme coup de gueule. Excédé par ce qu'il a vu ce week-end en Finlande, Corrado Provera s'est fâché tout rouge. "On ne peut pas être content de nous", pestait le directeur de Peugeot Sport à l'arrivée dimanche. "On ne peut pas être champions du monde, se vouloir champions pour la quatrième année consécutive et enchaîner depuis le début de la saison et notamment ici en Finlande une telle quantité d'âneries. "
Il est vrai que tout a été de travers à Jyvaskyla pour l'écurie française. Et Provera en a pour tout le monde. "Cela touche d'abord un pilote (Harri Rovanpera), parmi les trois qui pouvaient gagner, qui se sort dans la première spéciale. Ce n'est pas bien. Mais bon, passons... On ne peut pas, une fois qu'un pilote fait une bourde, continuer à en faire nous-mêmes avec une incapacité à fournir des voitures fiables à des pilotes qui eux peuvent gagner ", explique-t-il.
Mini-crise en vue
Les pépins techniques se sont ensuite enchaînés, coûtant peut-être la victoire à Grönholm samedi , et la deuxième place à Burns. "Marcus devait gagner ce rallye s'il n'y avait pas eu le problème de roulement ", poursuit Provera. "Richard a ensuite perdu une minute sur problème mécanique. Ce n'est pas sérieux, ce n'est pas digne de nous. Avec Jean-Pierre, je ne peux que constater le fait que nous ne possédons plus cette fiabilité que nous avions atteint l'année dernière, pour des raisons encore inconnues aujourd'hui."
Bref, ça sent la mini-crise. Peugeot était arrivé en Finlande avec l'ambition de conforter sa position en tête du Championnat du monde, de renouer avec une victoire qui fuit le Lion depuis le... 13 avril et l'Argentine, troisième et dernier succès de Marcus Gronholm, de Peugeot. Au lieu des seize points, voire des dix-huit escomptés, six seulement tombaient dans l'escarcelle du constructeur français. Une misère. Et Provera de marteler: "Nous quittons la Finlande avec une marge réduite là où nous devions l'augmenter ."
"On vit sur nos rentes"
Placé sous la menace directe de la cousine Citroën au classement constructeurs, Peugeot peut également se faire du souci pour le championnat pilotes, même si Burns en est toujours le leader. "A force de dire que nous avons toujours nos chances parce que nous sommes toujours devant... Il reste que nous ne pouvons pas continuer comme cela", reprend Provera. "Nous vivons de rentes depuis l'Argentine. Oui, c'est ça, nous sommes des rentiers argentins ."
Principale victime de ces errements, Marcus Grönholm. Ce sont deux, peut-être même trois victoires, que Gronholm a manqué pour des bêtises. Le Finlandais devrait caracoler en tête du championnat. Au lieu de cela... "Nous ne pouvons que nous en prendre à nous-mêmes quand nous handicapons Marcus, qui aurait pu gagner en Allemagne, avec un amortisseur mal serré. Quand on lui fournit un réservoir d'essence qui est mal monté et qu'on lui fait perdre la Grèce, etc, etc... Cette récurrence de problèmes mérite un serrage de boulons", promet le boss en guise de conclusion.
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