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Morata, Gomis, Sio, Jovetic : Ils étaient les tubes de l’été mais ont disparu des radars depuis

François-Xavier Rallet

Mis à jour 05/12/2015 à 09:49 GMT+1

Bafetimbi Gomis, Giovanni Sio ou encore Stevan Jovetic ont brillé en début de saison mais connaissent un trou d'air offensif depuis quelques semaines pour ne pas dire mois pour certains. Et ils ne sont pas les seuls en Europe.

Befetimbi Gomis, Alvaro Morata, Stevan Jovetic et Giovanni Sio

Crédit: Panoramic

Bafetimbi Gomis (Swansea)

Avec André Ayew, il a été le principal artisan du bon de saison de Swansea. Auteur de quatre buts lors des quatre premières journées de championnat, le Français de 30 ans a rapidement calé à la pointe de l'attaque des Swans. Incapable de marquer depuis le 30 août, il n'a plus trouvé le chemin des filets depuis 635 minutes.
Pourquoi il coince : Depuis trois mois, Gomis ne parvient plus à régler la mire. Il ne cadre que la moitié de ses frappes et a même reçu le titre honorifique du joueur de Premier League pris le plus souvent en position de hors-jeu. Le rendement de l'ancien Lyonnais va finalement de pair avec la forme de son équipe. Depuis la 5e journée, Swansea n'a pris que 6 points sur 30 possibles.
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Bafetimbi Gomis - Swansea 2015

Crédit: AFP

Giovanni Sio (Rennes)

Un début de saison en fanfare. Quatre buts lors des sept premières journées, et puis plus rien. Giovanni Sio connaît un trou d'air offensif depuis le 23 septembre et le nul de Rennes à Ajaccio. Soit sept matches sans but.
Pourquoi il coince : L'absence de Paul-Georges Ntep a forcément joué. Quand le virevoltant attaquant breton n'est pas là, l'attention des défenses adverses se tourne vers Sio et son nombre d'occasions et son rendement offensif ne sont plus les mêmes qu'en présence de la principale arme offensive de Rennes. Autre argument qui pourrait expliquer la mauvaise passe actuel de l'Ivoirien : le style de jeu de l'équipe de Montanier. Rennes est une formation tournée vers la défensive et Sio se trouve souvent esseulé à la pointe de l'attaque.
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Giovanni Sio, l'attaquant de Rennes - Ligue 1 2015- 2016

Crédit: Panoramic

Stevan Jovetic (Inter Milan)

Trois buts en deux journées pour lancer sa saison et puis… plus rien. Depuis le 30 août dernier, Stevan Jovetic est invisible ou presque sur le front de l'attaque de l'Inter. Le Monténégrin de 26 ans, auteur tout de même de deux passes décisives dernièrement, buteur une fois avec sa sélection début septembre, tarde à se sortir de cette période de disette. Lundi dernier, dans le choc au sommet de Serie A contre le Napoli, il n'a foulé la pelouse que sept minutes.
Pourquoi il coince : Son manque d'efficacité est la première raison de sa traversée du désert. La seconde ? Il semble avoir perdu la confiance de Roberto Mancini. Contre Naples, son entraîneur, qui n'hésite pas à tester plusieurs schémas de jeu depuis quelques semaines, a opté pour un trident offensif et lui a préféré Perisic et Ljajic sur les ailes. Jovetic a été sacrifié, mais l'Inter a perdu…
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Jovetic

Crédit: Imago

Alvaro Morata (Juventus)

Il a été le Juventino le plus en vue en fin de saison dernière. Son début d'exercice 2015-2016 (deux buts en C1 et un but contre Bologne en Serie A le 4 octobre) laissait présager qu'il était reparti sur les mêmes bases. Mais il a rapidement déchanté. Depuis le match contre Bologne, l'ancien Madrilène a disputé dix rencontres avec la Juve mais n'a pas marqué le moindre but.
Pourquoi il coince : A-t-il perdu ses repères ? Il y a peu, l'Espagnol évoluait avec Tevez et Vidal. Le duo est parti cet été. Sa position a également changé sur le terrain avec l'arrivée de Mandzukic dans le Piémont. Sa blessure contre le Luxembourg avec l'Espagne, survenue le 9 octobre, peut aussi expliquer son coup d'arrêt. Titulaire indiscutable cet été, il est progressivement descendu dans la hiérarchie des attaquants turinois. Mister Allegri lui préférant, depuis début novembre, Paulo Dybala au côté du Croate. De l'autre côté des Alpes, de mauvaises langues avancent enfin que Morata est moins performant actuellement car il ne souhaite pas revenir au Real Madrid, qui a une option sur son rachat s'il le souhaite (contre un chèque de 30 millions d'euros). "Mais ça reste de la science-fiction", juge notre consoeur d'Eurosport.it, Ilaria Bottura.
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Alvaro Morata buteur avec la Juventus contre Séville

Crédit: AFP

Luc Castaignos (Eintracht Francfort)

Arrivé cet été en Allemagne, le Néerlandais a signé un excellent début de saison avec Francfort qui l'avait rapidement placé parmi les meilleurs buteurs de Bundesliga en août. Auteur de deux doublés après quatre journées avec l'Eintracht, Castaignos avait rapidement rassuré ceux qui l'ont recruté pour 7 millions d'euros. Mais depuis le 12 septembre, l'ancien prodige de Feyenoord est resté muet.
Pourquoi il coince : L'euphorie est passée. Son temps de jeu s'est réduit considérablement depuis la fin du mois de septembre. Et quelques blessures ont freiné la progression de l'attaquant de 23 ans. Une contracture profonde survenue il y a dix jours contre le Bayer Leverkusen a d'ores et déjà mis un terme à son année 2015.
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Luc Castaignos im Trikot von Eintracht Frankfurt

Crédit: Imago

Seydou Doumbia (CSKA Moscou)

Acheté fin janvier 2015 par l'AS Rome puis prêté six mois plus tard au club moscovite, Doumbia a lancé sa saison sur les chapeaux de roue. Lors des 12 premiers matches du championnat russe, l'Ivoirien a inscrit 5 buts et délivré 5 passes. Il faut ajouter à cela quelques sorties remarquées en Ligue des champions : un doublé contre Eindhoven et l'ouverture du score contre Manchester United, son dernier but cette saison en club. Un rythme impressionnant qu'il n'est pas parvenu à prolonger sur la durée.
Pourquoi il coince : Depuis le 21 octobre et la réception des Red Devils, soit six matches, Doumbia ne marque plus. Quand il tournait à plein régime, de nombreuses rumeurs l'envoyaient en Premier League et plus précisément à West Ham. A-t-il été déconcentré par ses rumeurs de transferts ? Possible. Pour expliquer sa méforme actuelle, son coach, lui, a récemment avancé l'idée que son joueur souffrait physiquement et a évoqué des blessures à une cheville et à la hanche. Samedi, contre l'Anzhi, il a été titularisé, n'a pas tiré une seule fois au but et n'a remporté que 53% de ses duels avant de céder sa place à la 77e minute. Difficile de faire pire.
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Seydou Doumbia (CSKA Moscou) célèbre son but face au PSV Eindhoven

Crédit: AFP

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