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Bonus-malus : Vettel mis K.-O, Bottas l'a joué rétro, Grosjean crescendo

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 04/04/2016 à 00:45 GMT+2

GRAND PRIX DE BAHREÏN - Sebastian Vettel (Ferrari) hors course avant le départ, Valtteri Bottas (Williams) a fini de faire basculer la course au virage 1. Mais Romain Grosjean (Haas) nous a offert 57 tours endiablés. Nos bonus-malus.

Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix de Bahreïn 2016

Crédit: Panoramic

La note : 3/5

On a trop vite vu Nico Rosberg (Mercedes) en vainqueur et Kimi Räikkönen (Ferrari) en intouchable derrière lui. Mais la remontée de Lewis Hamilton (Mercedes) a fourni de l'action, toute comme l'incroyable forme de Romain Grosjean (Haas). Les trois arrêts ont régulièrement mixé le classement.

Le vainqueur : Nico Rosberg

Il a encaissé la perte surprise de la pole position pour 0"070 et donné le change au départ, sur un détail pointu de maîtrise de l'embrayage que Lewis Hamilton n'a pas encore bien maximisé. Le plus gros du travail effectué, il a calqué sa stratégie sur celle de Kimi Räikkönen en stoppant un ou 2 tours après lui. Il n'a laissé que cinq pilotes dans le même tour que lui : il n'était pas là pour rigoler.

Le vilain : Valtteri Bottas

Le Finlandais de Williams s'est oublié en regardant trop derrière lui, et pas assez Lewis Hamilton. "Pour tout vous dire, je n'essayais pas de le passer. Je faisais davantage attention aux pilotes qui se trouvaient derrière moi afin qu'ils ne tentent pas de me dépasser", a-t-il expliqué. Drive through logique mais difficile de lui en vouloir : ce genre de faute est rare chez lui.
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Valtteri Bottas (Williams) au Grand Prix de Bahreïn 2016

Crédit: Panoramic

Le battu : Lewis Hamilton

D'une manière ou d'une autre, ça fait cinq fois que ça se termine par une défaite pour lui. Il a crânement tenté de contrer Rosberg et Räikkönen en passant des "medium" au 2e relais.

Le regret : La casse du V6 de Vettel

Une casse moteur ne tombe jamais bien. La dernière survenue pour Ferrari dans un tour de formation remontait au Grand Prix de France 1996, avec Michael Schumacher (en pole position). Hors casse moteur, Rubens Barrichello avait dû renoncer deux fois en 2002 (électricité et électronique).

Ce qui aurait pu tout changer

Le rythme de Räikkönen a montré que Vettel aurait pu disputer la victoire à Rosberg.

L'attaquant : Romain Grosjean

S'il avait eu de la chance à Melbourne, le Français a tiré un parti incroyable des pneus "super tendre" au volant d'une Haas qui ne tient pas pour rien de la Ferrari. Des bonnes bastons avec Daniel Ricciardo (Red Bull), Felipe Massa (Williams) ou Daniil Kvyat (Red Bull). 5e, quel panache !

Le bonus : Stoffel Vandoorne

On trouvait injuste que le Belge soit obligé de patienter un an de plus (en Formule Nippon !) pour faire ses débuts en F1 alors qu'il a tout prouvé en GP2. 12e en qualification, 10e en course, chapeau !

Le malus : Renault

Encore à la porte des points... Cette fois, c'est Kevin Magnussen (11e) qui a connu cette frustration après un départ-sanction des stands pour un contrôle de pesée non respecté vendredi. Le Losange a perdu l'autre R.S.16 dans le tour de formation, à cause d'un souci hydraulique.

La stat : Toro Rosso primé

Une arrivée dans les points est une banalité pour Faenza. Sauf que Sakhir était le dernier circuit où l'équipe italienne n'y était pas encore parvenue. Max Verstappen a réparé cette anomalie datant de 2006.

La déclaration : Bernie Ecclestone

J'ai été surpris de voir qu’ils savaient écrire… et sans fautes d'orthographe ! Sincèrement, ils peuvent dire ce qu’ils veulent, ils n'ont aucun pouvoir de décision !
Le promoteur du Mondial, à propos de la fronde des pilotes sur le format de qualification...

Le tweet

Le point au championnat

1-Rosberg 50 pts, 2-Hamilton 33 pts, 3-Ricciardo 24 pts, 4-Räikkönen 18 pts, 5-Grosjean 18 pts
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