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F1, Grand Prix de Malaisie - Bonus malus : La malchance de Ricciardo, la rébellion de Massa

Geoffrey Steines

Mis à jour 09/04/2014 à 18:58 GMT+2

Ricciardo (Red Bull) dans le brouillard, Massa (Williams) opposé aux consignes d’équipe, un nouveau record pour Hamilton (Mercedes) : voici nos bonus malus.

2014 GP de Malaisie Red Bull Ricciardo

Crédit: AFP

Les regrets

Ils sont pour l’infortuné Daniel Ricciardo (Red Bull). Après l’affaire du capteur de débit d’essence qui lui a valu une disqualification à Melbourne (la FIA étudiera son appel le 14 avril prochain), l’Australien a vécu une nouvelle course cauchemardesque en Malaisie dimanche. Quatrième après deux tiers de course, il est reparti de son troisième passage par les stands avec la roue avant gauche mal fixée. Il a perdu près de deux minutes dans l’incident, avant que son aileron avant ne s’abîme sur un vibreur et que son équipe ne le rappelle définitivement pour économiser son moteur. Pour couronner le tout, Ricciardo a écopé d'une pénalité de dix places sur le grille du Grand Prix de Bahreïn le week-end prochain. La scoumoune, on vous dit... Kimi Raïkkönen (Ferrari) entre aussi dans cette catégorie, tant le Finlandais a été pénalisé par l’accrochage dont il a été victime avec Kevin Magnussen (McLaren) dans le deuxième tour. "Iceman" a dû se contenter de la douzième place, après une belle remontée aux portes des points.
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Raikkonen Malaisie 2014

Crédit: Panoramic

L’attaquant

L'audace de Valtteri Bottas (Williams). Le Finlandais mérite d'être honoré ici pour la deuxième fois en deux courses. Parti en 18e position après avoir écopé d'une pénalité de trois places sur la grille de départ, Bottas a réalisé une folle remontée pour terminer la huitième place. Une performance due en grande partie à son départ canon, lui permettant de gagner six positions dans le premier tour. Bottas est bien l'attaquant de ce début de saison. Pourvu que ça dure...
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2014 GP d'Australie Williams Bottas

Crédit: Panoramic

Le bonus

Felipe Massa (Williams) a animé la journée. Ses échanges musclés avec son coéquipier Valtteri Bottas ont donné lieu à des scènes surréalistes sur le tracé de Sepang. En début de course, le Finlandais a demandé à son équipe d’ordonner au Brésilien de le laisser passer, s’estimant plus rapide. Mais le team n’a pas tranché sur le moment, avant de livrer comme consigne à Massa de céder sa septième place à Bottas dans les quatre derniers tours. L’ancien de chez Ferrari a désobéi et tenu bon jusqu’à l’arrivée. Après seulement deux courses en 2014, ces consignes n’avaient certainement aucune raison d’exister et la résistance de Massa prouve qu’il reste encore un espace de liberté en Formule 1.
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Bottas Massa

Crédit: Imago

Le malus

Près de cinq minutes pour évacuer la voiture d’Adrian Sutil (Sauber) en bout de ligne droite : l’équipe du circuit de Sepang n’a pas battu des records de vitesse ce dimanche. Une situation non seulement dangereuse pour les pilotes, mais qui a aussi influé sur le déroulement de la course. Elle a peut-être coûté la deuxième place à Sebastian Vettel (Red Bull). Sans ce drapeau jaune, l’Allemand aurait certainement eu l’occasion de dépasser Nico Rosberg (Mercedes). Qui pourra remercier le destin.

La stat

Lewis Hamilton (Mercedes) a fait tomber un record de précocité ce dimanche. En remportant le 23e succès de sa carrière dimanche à Sepang, le Britannique est devenu le premier pilote de l’histoire de la Formule 1 à gagner au moins un Grand Prix à chacune de ses huit premières saisons en Championnat du monde. Ils sont d’ailleurs seulement cinq à avoir réussi pareille performance sur huit saisons consécutives : Hamilton donc, Michael Schumacher, Alain Prost, Nelson Piquet et Ayrton Senna.

La déclaration

"C’est complètement de sa faute. Il était derrière moi et il m’est rentré devant au niveau de l’arrière gauche."La phrase est signée Jules Bianchi (Marussia), qui accuse Jean-Eric Vergne (Red Bull) d’avoir causé l’accrochage en début de course ayant entraîné son abandon. Vergne s’en défend, le débat reste ouvert.
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Bianchi Vergne Australie 2014

Crédit: Panoramic

Le tweet

Le bruit des V6 turbo n’a pas fini de faire parler. La preuve avec ce dessin mettant en scène des tondeuses à la place des Formule 1. Bon, on n’en est pas encore là, mais c’est très drôle.
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