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UCI Track Champions League - Rayan Helal : "Il y a le général… mais ce que je veux, c’est en gagner une"

Simon Farvacque

Publié 26/11/2021 à 23:51 GMT+1

UCI TRACK CHAMPIONS LEAGUE - Le cyclisme sur piste tient sa Ligue des champions et Rayan Helal y voit de multiples opportunités. Médaillé de bronze lors des JO de Tokyo cet été, en vitesse par équipes, le pistard français de 22 ans a abordé l'événement dans l'optique d'engranger de l'expérience et de démocratiser sa pratique. Mais un compétiteur ne se refait pas et il compte bien lever les bras.

Helal : "Tout le monde fait du vélo... mais peu de monde connaît notre discipline"

"Tout le monde fait du vélo, mais peu de monde connaît notre discipline." Le pistard Rayan Helal est bien placé pour dresser cet amer constat, lui qui a d’abord envisagé le cyclisme sur route, inspiré par Mark Cavendish et Andre Greipel. Médaillé de bronze en vitesse par équipes lors des Jeux olympiques de Tokyo cet été, le Français de 22 ans participe à l’UCI Track Champions League. Avec pour but de remédier à ce manque de notoriété.
"C’est en partie pour ça que je me suis engagé dans cette compétition, en raison de cet enjeu de visibilité, pour moi et pour mon sport", déclare-t-il avant la deuxième manche de l’événement, diffusée ce samedi sur nos antennes. Helal veut "montrer une bonne image", offrir un grand spectacle… mais pas seulement. Son instinct de "compétiteur" n’est pas mis en sourdine. Septième au classement du sprint, il ne se lance pas dans les comptes d’apothicaire. Il veut lever les bras.
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Gros bloc de travail pour "monter crescendo"

"Il y a le classement général, c’est sûr… mais ce que je veux, c’est en gagner une, clame-t-il. Je vais me battre, tout mettre en œuvre, pour gagner d’ici la fin de cette compétition." C’est en keirin qu’il semble le plus à même de triompher. Il a été finaliste dans cette épreuve, lors des derniers Mondiaux à Roubaix, et elle représente sa priorité. "Je penche un peu pour le keirin, confirme-t-il, tout en précisant qu’il "affectionne également la vitesse individuelle."
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Helal : "Pas le droit de faire des erreurs"

Pour satisfaire son ambition de victoire, Helal a effectué une grosse préparation physique. Il a mis à profit les trois semaines séparant le premier et le deuxième round de l’UCI Track Champions League, alors que tout va s’enchaîner à partir de samedi en Lituanie : "On est resté sur Palma de Majorque à la suite de la compétition (avec Tom Derache et Mathilde Gros, NDLR). J’ai fait beaucoup de musculation… énormément, même. Du gros travail, du gros, gros volume."
Dans ces conditions, il risque d’avoir les jambes lourdes, à Panevezys. "Ma condition est correcte, mais je pense que ce ne sera pas la meilleure en Lituanie, nous a-t-il confié en début de semaine. Cela va monter crescendo." Ce devrait être le cas de la majorité des favoris, le leader Harrie Lavreysen en premier lieu… d’où de potentielles surprises, selon Helal. "Des cadors pourraient être éliminés dès le début. Certains ont peut-être allégé leurs entraînements", suggère-t-il.
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"On va tenter des choses plus facilement"

Au-delà du jeu des pics de forme, le format est propice au suspense. Notamment avec des matches à trois en vitesse (au lieu de deux), jusqu’en finale : "Cela fait du bien de changer. Ce ne sont pas les mêmes courses, pas les mêmes règles." Jeffrey Hoogland, rival n°1 de Lavreysen, a d'ailleurs pu le constater en Espagne. Surpris lors des demies, il a fait faux bond à son compatriote néerlandais.
Cette variante, qui a un temps été la norme, représente l’opportunité d’élargir sa palette, surtout pour Rayan Helal, dont la carrière ne fait que commencer. "Je découvre, je n’ai pas beaucoup d’expérience dans ces matches à trois, raconte le jeune cycliste français. Comme beaucoup, je pense. Lors des JO, il y en a lors des repêchages. Cela me permet donc de goûter à cela, de développer des qualités sur ce genre de course, c’est top."
Le tout avec "moins de pression" qu’aux Jeux. De quoi lui donner envie de s’essayer à de nouvelles stratégies. "On va tenter des choses plus facilement. On va aller sur des terrains que l’on ne maîtrise pas forcément, s’enthousiasme-t-il. (...) C’est le début, on n’a pas grand-chose à perdre." Mais beaucoup à gagner.
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