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Alaphilippe, Pinot, Evenepoel, Pogacar, rivalité Jumbo-Visma - Ineos : les enjeux de 2020

ParAFP

Mis à jour 20/01/2020 à 13:09 GMT+1

SAISON 2020 - Le Tour Down Under (21-26 janvier) va donner mardi le coup d'envoi de la saison en World Tour. L'occasion de faire le point sur les enjeux de cette année 2020. De Julian Alaphilippe à Thibaut Pinot, en passant par les formations Jumbo-Visma et Ineos, ou encore les stars montantes du peloton : on fait le point sur leurs ambitions.

Julian Alaphilippe (Deceuninck - Quick Step) à l'entraînement - 12/01/2020

Crédit: Getty Images

Alaphilippe, l'année d'après

2020, année des grimpeurs ? Ils ont déjà pour eux les moments-clé des Grands Tours, ils auront cette saison la course en ligne des JO de Tokyo et des Mondiaux en Suisse pour faire valoir leurs qualités. A parité avec les puncheurs, du type de Julian Alaphilippe qui, après l'Espagnol Alejandro Valverde (candidat à l'or olympique à près de 40 ans), incarne cette catégorie.
"Je suis conscient que c'est peut-être la meilleure année de ma carrière", estime prudemment le Français au sujet de 2019, saison durant laquelle il a brillé sur le Tour, en plus de la faire sur les courses d'un jour. Il affirme avoir "remis les compteurs à zéro" pour mieux se projeter sur des échéances très excitantes. "Je ne voulais pas rester sur mes acquis", explique le Tricolore de l'équipe Deceuninck - Quick Step. En ligne de mire de son printemps, le Tour des Flandres qu'il va découvrir ("j'en rêve depuis longtemps") et les classiques ardennaises. Preuve en est ? Milan-San Remo, dont il est tenant du titre, ne figure pas à son programme.
Dans le genre changement de programme, et toujours dans le contingent français : Romain Bardet, présent sur les routes du Tour Down Under (21-26 janvier) - qui lancera l'exercice 2020 du World Tour ce mardi -, n'est pas mal non plus. Le 2e du Tour de France 2016 prévoit notamment de découvrir le Giro. Tout comme Peter Sagan.

Vers un nouvel ordre bicéphale sur le Tour ?

Le Slovène Primoz Roglic, vainqueur de la Vuelta, le Néerlandais Steven Kruijswijk (3e du Tour 2019) et le renfort majeur, le Néerlandais Tom Dumoulin : Jumbo-Visma compte présenter un trio de leaders pour gagner le prochain Tour de France, confisqué ces cinq dernières années par la formation Ineos (ex-Sky).
Le groupe britannique, confronté à la menace néerlandaise, a déjà annoncé miser sur les deux premiers du Tour 2019, le Colombien Egan Bernal et le Gallois Geraint Thomas. Avec, peut-être, Chris Froome. A condition que le quadruple vainqueur du Tour redevienne compétitif après son grave accident de juin dernier. "Il a très envie d'une cinquième victoire et travaille très dur pour atteindre le niveau requis", note son patron Dave Brailsford, sans préciser pour autant le programme du coureur britannique.
Thibaut Pinot, que les supporters français attendent impatiemment sur le Tour au vu de son parcours 2019 qui lui a laissé espérer la victoire jusqu'à deux jours de l'arrivée, se frotte les mains de la situation: "Je suis plutôt content qu'il y ait une rivalité entre Jumbo et Ineos, ça va un peu 'se monter' dessus, à moi d'en profiter. Plus ça roulera vite dans les cols, mieux ce sera pour moi si j'ai les bonnes jambes."

Les espoirs sont déjà grands

Pour avoir renversé tous les codes l'année passée, Remco Evenepoel suscite une immense curiosité. Jusqu'où ira le jeune Belge, sur le point de fêter ses 20 ans ? Rendez-vous au Giro, son premier Grand Tour et aussi son premier test en haute montagne, et aux JO. "Il n'est jamais trop tôt pour gagner", a déjà annoncé le prodige.
D'autres jeunes bousculent la hiérarchie. Dans le Tour, c'est le Slovène Tadej Pogacar (21 ans) qui devrait faire ses débuts. L'an dernier, il est monté, pour sa première année dans l'élite, sur le podium de la Vuelta (3e). Sur Paris-Roubaix, c'est l'attraction Mathieu van der Poel, la terreur des cyclo-cross, qui s'inscrira d'emblée parmi les favoris. Le Néerlandais (25 ans), petit-fils de Raymond Poulidor, disputera la plupart des classiques du printemps avant de se consacrer au VTT pour tenter de devenir champion olympique à Tokyo.
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Une chute et une domination totale : les temps forts du nouveau succès de Van der Poel

Une équipe israélienne dans le WorldTour

La présence d'une formation israélienne, une première pour ce pays, représente la principale nouveauté du World Tour, si l'on considère que le retour de l'équipe française Cofidis (avec Viviani) et la généralisation des freins à disques relèvent de la logique. Israel Start-up Nation (ex-Israel Cycling Academy qui a repris Katusha Alpecin) sera présente sur le Tour de France. Elle a notamment recruté Dan Martin et André Greipel à l'intersaison.
Aucune star n'a raccroché le vélo cet hiver même si les plus connus des nouveaux retraités (Cummings, S. Dumoulin, Devolder, Bennati, Eisel, Renshaw, Phinney) ont longtemps écumé les courses majeures. Le peloton de l'élite 2020, c'est 540 coureurs - 106 d'entre eux débutent dans le WorldTour - répartis en dix-neuf équipes. Deux (l'Américain Quinn Simmons chez Trek, l'Espagnol Carlos Rodriguez chez Ineos) n'ont pas même 19 ans. La tendance est au jeunisme, même si le cyclisme reste un sport de tradition. Parfois récente à l'exemple du Tour Down Under. La course australienne a été créée en 1999.
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André Greipel sous ses nouvelles couleurs, lors du critérium précédant le Tour Down Under

Crédit: Getty Images

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