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Euro 2020 - Un gros choc mais pas de protocole commotion pour Benjamin Pavard : la FIFPRO s'étonne

Arthur Merle

Mis à jour 16/06/2021 à 16:14 GMT+2

EURO 2020 – Victime d’un gros tampon de Robin Gosens lors du match des Bleus contre l’Allemagne mardi soir (1-0), Benjamin Pavard a été pris en charge par les soigneurs sur la pelouse mais a repris sa place sans que le protocole commotion ne soit appliqué. De quoi surprendre, notamment du côté de la FIFPRO, le syndicat des joueurs, qui a annoncé être en contact avec l’UEFA à ce sujet.

Ces Bleus sont-ils invincibles ?

On a presque atteint l'heure de jeu entre la France et l’Allemagne, mardi soir, quand Benjamin Pavard est violemment heurté au visage par la cuisse du défenseur allemand Robin Gosens, arrivé très vite dans les airs. Le latéral des Bleus s’écroule, sonné. Mais après une intervention rapide du staff médical des Bleus, le joueur du Bayern retrouve sa place, sans que le protocole commotion ne soit appliqué. De quoi susciter la réaction de la FIFPRO, le syndicat des joueurs professionnels, ce mardi.
"La FIFPRO est en contact avec l’UEFA pour savoir pourquoi la Charte des commotions cérébrales n'a pas été appliquée et pourquoi, par la suite, Benjamin Pavard n’est pas sorti du terrain", peut-on lire dans un tweet. Après la rencontre, l’ancien de Stuttgart a pourtant admis avoir "pris un sacré choc. J'étais un peu K.-O. pendant 10 à 15 secondes. Après, ça allait mieux". Au-delà des critiques sur la décision de ne pas au moins avertir Gosens sur ce coup-là, la gestion purement médicale du cas Pavard n’a pas fini de faire jaser. A raison.

L'examen initial "doit être confirmé dans les 24 à 72 heures"

La Fifpro fait en effet référence à une série de recommandations sur le traitement des commotions annoncées samedi par l'UEFA, après des échanges en ligne avec les médecins des 24 équipes engagées dans le tournoi. La décision de sortir ou non un joueur appartient en effet à chaque équipe, le règlement de l'Euro n'imposant aucune conduite systématique à tenir en cas de choc à la tête. "Nous confirmons que si un joueur de notre équipe est soupçonné d'avoir subi une commotion cérébrale, il sera immédiatement sorti du terrain, que ce soit à l'entraînement ou en match", prévoit cette nouvelle charte.
Toute la difficulté réside donc dans l'évaluation du "soupçon" de commotion, réalisée sur le terrain immédiatement après l'incident, alors que les symptômes d'un choc au cerveau peuvent apparaître avec retard. Familier à nombre de sports sujets aux impacts et aux chutes, du rugby à la boxe en passant par le cyclisme, ce problème a donné lieu à des recommandations internationales d'experts citées par la FIFA. Selon ces conseils génériques, "l'examen initial" du joueur n'est qu'une première étape, et ce diagnostic "doit être confirmé dans les 24 à 72 heures suivant l'incident, dans un cadre clinique et par un spécialiste des commotions cérébrales".
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