Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Ligue 1 - Yilmaz à la CR7, Cherki engrange de l'expérience, Paris fulmine : les tops et les flops

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 10/05/2021 à 13:14 GMT+2

LIGUE 1 - La course au titre a peut-être basculé lors de la 36e journée. Grâce notamment, pour Lille, à un Burak Yilmaz qui se la joue Cristiano Ronaldo, du haut de ses 35 ans. Au contraire, c'est un "gamin" qui enchaîne côté lyonnais, en la personne de Rayan Cherki (17 ans), tandis que le PSG ne perd pas sa mauvaise habitude de terminer les matches à dix. Voici nos tops et nos flops du week-end.

Tops Flops L1 - Yilmaz (Lille) - Neymar (PSG)

Crédit: Getty Images

Les tops

  • Yilmaz, le Ronaldo lillois
Croyez-le ou non, Burak Yilmaz a bien des points communs avec Cristiano Ronaldo. Parmi les cinq grands championnats européens, l'attaquant turc est aux côtés de CR7 l'un des deux seuls joueurs de 35 ans ou plus à avoir inscrit 15 buts ou plus en championnat. Comme le Portugais, le buteur lillois est un leader hors norme. Auteur d'un doublé dans le derby du Nord, le roi Burak a encore guidé le LOSC. Une preuve que l'âge ne veut rien dire. Une preuve, aussi, que les joueurs expérimentés sont essentiels aux projets de développement de jeunes éléments à fort potentiel.
  • Nantes, un rythme de… champion !
Jamais inquiété contre Bordeaux samedi (3-0), le FC Nantes a enregistré son troisième succès de rang en championnat, une première depuis septembre-octobre 2019 pour les Canaris, comme l’indique Opta. Seuls… Lille et le PSG affichent une aussi bonne série ces dernières semaines, ce qui en dit long sur la dynamique du FCN. Celle d’un prétendant au titre, ni plus ni moins. Reste que la formation d’Antoine Kombouaré est toujours 18e à deux journées de la fin. Si la série se poursuit, Ludovic Blas et les siens devraient toutefois avoir de quoi éviter les barrages…
picture

Kalifa Coulibaly a ouvert le score pour Nantes face à Bordeaux

Crédit: Getty Images

  • Cherki, l'enchaînement décisif
Rayan Cherki a rarement eu l'occasion de débuter les rencontres cette saison. Ces derniers mois, Rudi Garcia a le plus souvent préféré le garder à ses côtés sur le banc au coup d'envoi. Mais face à Lorient (4-1), le nouveau phénomène de l'académie lyonnaise a eu sa chance dans une équipe de l'OL privée de plusieurs joueurs (Depay, Caqueret...). Et s'il n'a pas tout bien fait, il a apporté sa capacité à créer du jeu à l'OL. Surtout quelques jours après avoir marqué son premier but en L1 pour offrir une victoire importante aux Gones face à Monaco (2-3), le jeune milieu offensif de 17 ans a su enchaîner en terminant un deuxième match de championnat en étant décisif. Pas de but cette fois-ci à ajouter à son compteur. Mais une passe pour Houssem Aouar sur l'ouverture du score lyonnaise. A 17 ans, ce n'est pas anodin.
  • Alexis Claude-Maurice, le joueur pour qui Ursea "paierait son billet"
Le mauvais début de saison de Nice lui avait fait énormément de mal pour sa confiance, mais voilà Alexis Claude-Maurice en train de d'exprimer son plein potentiel en cette fin de championnat. Le milieu de terrain niçois a offert un récital sur la pelouse de l'Allianz Riviera en distribuant trois passes décisives face à Brest (3-2). Cela porte son total de la saison à 5, pour 4 buts. "Je suis fier de mon match, trois passes décisives, ce n’est pas rien", a réagi l'intéressé, plutôt terre-à-terre. S'il y a bien quelqu'un qui a toujours cru en lui, c'est bien son coach, Adrian Ursea. "Il a encore été énorme, une fois de plus, j'ai envie de dire. On voit un joueur en pleine confiance qui prend des risques. Moi en tant que spectateur, je paierai mon billet pour voir des joueurs comme ça. C'est un joueur qui enchante les foules. Le football est beau car on peut avoir des footballeurs pareil. Il est en train de grandir et je suis très heureux pour lui. Je pense que lui-même ne connaît pas ses limites."
  • La métamorphose de Tait
Si Rennes a pris un point face au PSG (1-1) pour se replacer dans la course à la cinquième place en L1, Flavien Tait n'y est pas étranger. L'ancien Angevin est métamorphosé depuis l'arrivée de Bruno Génésio sur le banc rennais. Et il l'a encore démontré ce dimanche soir. Omniprésent au cœur du jeu où Génésio l'a recentré, il a brillé. Il n'est clairement plus le même joueur depuis quelques semaines, lui qui avait été décevant depuis son arrivée en Bretagne en 2019. Et Rennes s'en frotte les mains.

Les flops

  • Paris, de la colère mais pas de révolte
Le PSG n’était déjà plus maître de son destin en Ligue 1. Il semble maintenant devoir espérer un miracle. Tenu en échec à Rennes (1-1), il est distancé de 3 points par le LOSC, à deux journées de la fin. Le titre s’est ainsi éloigné pour Paris ce dimanche. Alors que cinq jours plus tôt, ses espoirs de sacre continental s’évaporaient. Il y a une constante dans les récents camouflets des Parisiens : leur incapacité à tenir leurs nerfs, et par rebond, à terminer les matches à onze. Cette fois-ci, c’est Presnel Kimpembe qui a vu rouge en fin de rencontre, avant de vociférer dans les couloirs du Roazhon Park. En revanche, aucun vent de révolte n’a semblé souffler dans les rangs des joueurs de Mauricio Pochettino, quelques minutes plus tôt, quand Serhou Guirassy venait d’égaliser pour les Rennais. Au cœur de la période la plus importante de sa saison, le PSG ne réussit pas à transformer sa frustration en énergie positive. Et l’heure semble même à la résignation.
picture

La déception de Neymar, lors de Rennes-PSG (1-1)

Crédit: Getty Images

  • Strasbourg, la peur du vide à la Meinau
Le spectre de la Ligue 2 se rapproche pour Strasbourg. Après 36 journées, le RCSA est 16e de Ligue 1, un point devant Nantes, barragiste, et trois devant Nîmes, relégable. Les Alsaciens le doivent notamment à une faillite à domicile. Ils se sont encore inclinés ce dimanche sur leurs terres : 2-3 face à Montpellier. Leur dernier succès à la maison remonte au 3 mars : 1-0 face à Monaco. Depuis ? Les hommes de Thierry Laurey ont empoché cinq points en huit journées. Tous en déplacement. La Meinau sonne creux, huis clos oblige, alors que les Strasbourgeois auraient bien besoin de la ferveur de leur public, en cette fin de saison sous haute tension.
  • Balerdi à l'envers
Pour affronter Saint-Etienne, Jorge Sampaoli a eu une idée : intervertir les postes de Duje Caleta-Car, habituellement placé à gauche de la défense à trois, et de Leonardo Balerdi. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'a pas vraiment porté ses fruits. Sans ses repères habituels, le défenseur argentin a beaucoup souffert. Pire, il s'est complètement loupé sur un centre de Khazri, permettant à Arnaud Nordin de marquer. Et pour ne rien arranger, le joueur appartenant à Dortmund a manqué une énorme occasion, de la tête. Et cela, Sampaoli n'y est pour rien.
picture

Légende ou simple lieutenant : Florian Thauvin a-t-il sa place au Hall of Fame de l'OM ?

  • La fébrilité exaspérante des Brestois
"Dans les attitudes et les gestes défensifs, on est loin de ce qu'il faudrait". Olivier Dall'Oglio n'y va pas quatre chemins. Il n'a pas aimé le visage montré par ses joueurs en défense. Alors l'entraîneur brestois l'a dit haut et fort après la défaite contre Nice (3-2). "Derrière, on se devait de tenir le résultat parce qu'on avait eu du caractère en attaque", a-t-il encore critiqué, très remonté. Il faut dire que le club finistérien s'est tiré une balle dans le pied ce dimanche. Après avoir mené deux fois au score puis avoir joué à 11 contre 10 dès la 52e, les Bretons ont trouvé le moyen de craquer. La faute à une fébrilité défensive coupable, qui en agace plus d'un chez eux. Car Brest (14e), qui pointe à trois longueurs de Nantes (18e, barragiste), reste sous la menace de la relégation.
picture

Olivier Dall'Oglio, l'entraîneur brestois

Crédit: Getty Images

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité