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Ligue 1 - Les tops et flops de la 7e journée : Frappe à la FIFA de Zhegrova, 5/8 pour Adams et coup de sang de Mohamed

Mis à jour 02/10/2023 à 14:13 GMT+2

Si cette 7e journée fut pourrie de bout en bout pour l'OL, désormais lanterne rouge, elle a souri à beaucoup d'autres : Maghnes Akliouche, Edon Zhegrova, Brice Samba ou Akor Adams se sont signalés. A l'inverse, l'attitude du Havre, la pelouse à Clermont ou Mostafa Mohamed sont pointés du doigt. Voici les tops et les flops de cette 7e journée de L1.

Comment expliquer ce Top 4 improbable ?

Les tops

  • La masterclass d'Akliouche
Il n'a que 21 ans, mais Maghnes Akliouche a déjà compris qu'il ne fallait pas laisser passer les opportunités. Il a brillamment saisi la sienne face à Marseille (3-2). Aleksandr Golovin et Takumi Minamino absents, le jeune milieu offensif de l'AS Monaco a signé une prestation tonitruante pour sa première titularisation de la saison. Auteur d'un doublé, passeur décisif sur le but de Folarin Balogun, impressionnant de maîtrise technique et d'intelligence dans ses déplacements, l'international Espoirs a été le grand protagoniste de la victoire monégasque. Une masterclass qui appelle un temps de jeu plus conséquent.
  • Lens retrouve sa défense
Ils n'avaient pas encore signé de "clean-sheet" cette saison. Les Lensois ont enfin réussi à boucler un match sans concéder de but lors de sa victoire à Strasbourg (0-1). La timidité offensive des Alsaciens n'est pas étrangère au phénomène. Mais l'équipe de Franck Haise a aussi retrouvé une forme de solidité en Alsace, incarnée par les performances d'un Brice Samba inspiré dans le but et d'un Kevin Danso impérial en charnière. De quoi rassurer le vice-champion de France avant une semaine cruciale, avec un duel face à Arsenal en Ligue des champions et le derby contre Lille.
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"Si on veut voir un renouveau en Coupe d'Europe, ce sont les petits matches qu’il faut gagner"

  • Nice/Brest : forteresses imprenables
Dans ce match d’un haut de tableau étonnant, Brestois et Niçois n’ont pas réussi à faire trembler les cages. La faute à deux défenses de fer, impénétrables. Ce n’est pas pour rien que les Bretons (6 buts encaissés) et les Aiglons (4 buts) sont les meilleures défenses de ce début de saison de Ligue 1. Couplée à des approximations dans le dernier geste, cette partie de défense a par contre crée un match particulièrement triste sur le plan du spectacle.
  • Zhegrova, quel pétard !
Celle-là, même dans le dernier jeu vidéo à la mode, elle est impossible à reproduire. Edon Zhegrova est un artiste de notre Ligue 1 et il l'a rappelé de manière éclatante face au Havre (0-2) en déclenchant un pétard exceptionnel de pureté qui a fini sa course dans la lunette d'Arthur Desmas. Sa spéciale n'a pas surpris grand monde au LOSC. "Il le fait souvent à l’entraînement", a ainsi souri Benjamin André après coup. L'irrégulier Kosovare était dans un grand jour et c'est une vraie satisfaction pour le LOSC, privé de Yusuf Yazici sur ce match. Entre les deux, la concurrence devrait reprendre. Et les lunettes devraient continuent d'affluer vu la qualité de leur deux pieds gauches.
  • Adams, tireur d'élite
Deuxième meilleur buteur du championnat derrière l'inévitable Kylian Mbappé, Akor Adams réussit des débuts tonitruants avec Montpellier. Passé cet été du championnat norvégien à l'élite française, le Nigérian affiche déjà des statistiques reluisantes (5 buts en 7 matches). Auteur d'un doublé dimanche à Lorient (0-3), Adams (23 ans) a une énième fois fait parler la poudre, avec une efficacité effarante. C'est simple, le buteur héraultais n'a eu besoin que de huit tirs cadrés pour marquer ses cinq buts. Une réussite insolente que les Pailladins espèrent voir continuer.
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Akor Adams buteur pour Montpellier à Lorient

Crédit: Imago

Les flops

  • Luis Enrique, le coup du lapin
"Ce terrain n’est pas adapté, la balle ressemblait à un lapin qui sautait partout." Luis Enrique n'a pas hésité à mettre en avant l'état de la pelouse du stade Gabriel-Montpied au moment d'expliquer le nul concédé par le PSG à Clermont (0-0). Changée trois jours avant la rencontre, elle s'est en effet logiquement dégradée au fur et à mesure que le match avançait. Au point d'atteindre l'état déplorable évoqué par l'entraîneur espagnol ? Pas forcément. "J'étais très agréablement surpris par la pelouse", a d'ailleurs estimé l'entraîneur clermontois Pascal Gastien, en réponse au coup un peu bas porté par son homologue parisien.
  • Lyon, la tête n'y est pas
Le cauchemar de l'OL a pris encore plus d'ampleur après la défaite à Reims. Lanterne rouge, l'OL a des problèmes pleins la tête. Et ses lacunes dans le domaine aérien sont justement à l'origine des débuts compliqués de Fabio Grosso sur le banc des Gones. C'est de la tête que Steve Mounier avait donné la victoire à Brest contre Lyon (1-0). C'est également de la tête que Marshall Munetsi et Yunis Abdelhamid ont marqué les deux buts rémois face aux Rhodaniens (2-0). Un mal à soigner le plus rapidement possible si les Lyonnais veulent prendre enfin de la hauteur.
  • Le Havre, défaite par soumission
Habitué à vendre chèrement sa peau, Le Havre a envoyé des signaux inquiétants dimanche lors de la réception de Lille (0-2). Sur la pelouse du Stade Océane, les Havrais ont manqué de vie. Apathiques, sans ressort, les Normands ont traversé la rencontre comme des âmes échouées sur le port du Havre. Face à un HAC pantelant, le LOSC n'a eu aucun mal à s'infiltrer entre les lignes et punir les locaux. Même menés deux à zéro avant l'heure de jeu, les hommes de Luka Elsner n'ont esquissé aucune étincelle de révolte. Pire que ça, les Normands ont conclu la rencontre sans le moindre tir cadré. Alors que se profilent Marseille et Lens, le doute - voire l'inquiétude - pourrait rapidement gagner le promu, auteur jusqu'ici d'un début de saison satisfaisant.
  • Mohamed, colère noire et carton rouge
A l'image d'une formation nantaise friable mentalement face à Rennes (défaite 3-1), Mostafa Mohamed a laissé éclater une colère noire après une décision arbitrale en sa défaveur. Certes, il y avait bien corner pour Nantes à quinze minutes du terme, mais l'Egyptien a réagi avec beaucoup trop de véhémence à l'encontre de l'arbitre de la rencontre, Ruddy Buquet. Averti d'un carton jaune pour son geste d'humeur, Mohamed n'en est pas resté là et s'en est pris directement à l'arbitre, contraint de lui adresser dans la foulée un carton rouge. Incapable de se calmer, Mohamed est même allé jusqu'à asséner des coups de pied au décor sur le chemin des vestiaires. Un pétage de plombs survenu trois minutes seulement après la validation par le VAR du but du 2-1.
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Le coup de sang de Mostafa Mohamed face à Rennes

Crédit: Getty Images

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