GP Arabie Saoudite (Jeddah) : Une attaque des rebelles Houthis revendiquée à quelques kilomètres du GP
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Mis à jour 25/03/2022 à 20:13 GMT+1
GRAND PRIX ARABIE SAOUDITE - Une immense fumée noire était visible lors des premiers essais libres du GP d'Arabie Saoudite ce vendredi à Jeddah. A quelques kilomètres du circuit, une explosion a eu lieu dans une usine pétrolière. Les rebelles Houthis du Yémen ont revendiqué l'attaque. Si une réunion sera organisée à 20h, le promoteur de la F1 a indiqué que le GP "pouvait continuer comme prévu".
Explosion dans une raffinerie de la compagnie pétrolier Aramco près de Jeddah, lors du Grand Prix d'Arabie saoudite, le 25 mars 2022
Crédit: Getty Images
Le contexte politique de la région pourrait avoir une influence directe sur le deuxième GP de Formule 1 de l'histoire en Arabie Saoudite. Au cours des essais libres 1, dominés par Charles Leclerc, une immense fumée noire était visible vendredi depuis le circuit. Une usine pétrolière, située à quelques kilomètres du Grand Prix de Jeddah, a explosé. Selon l'AFP, les rebelles Houthis du Yémen ont revendiqué l'attaque.
Ainsi, la situation agite sérieusement le paddock. De quoi menacer le deuxième Grand Prix de la saison pour des raisons de sécurité ? D'après Sky Sports, une réunion sera organisée à 20h (heure de Paris) entre officiels, directeurs d'écuries et pilotes. "La Formula 1 est en contact étroit avec les autorités compétentes à propos de la situation actuelle. Les autorités ont confirmé que l'événement pouvait continuer comme prévu et nous resterons en contact étroit avec elles et toutes les écuries. Nous suivrons de près la situation", a précisé le promoteur de la F1 dans un communiqué.
Les essais libres 2 retardés
Les équipes n'ont pas le pouvoir de faire annuler un Grand Prix. Elles suivront les recommandations du promoteur du championnat du monde de Formule 1. Toujours est-il que les essais libres 2 ont été retardés. La séance a débuté à 20h15 locales (18h15 françaises) au lieu de 20h (18h). Quelques minutes auparavant, les pilotes et les patrons d'écuries ont été reçus par le PDG de la F1 Stefano Domenicali pour discuter de la situation.
En début de semaine, une attaque similaire a notamment eu lieu à Jazan, dans le sud du pays, à la frontière yéménite. En début d'année, Philippe Boutron a été grièvement blessé à une jambe après l'explosion de sa voiture lors du Dakar. L'enquête menée par la DGSI et le Parquet national anti-terroriste a révélé quelques jours plus tard que le pilote français avait été victime d'un attentat.
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