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Retournement de situation : La FIA retire la pénalité à Aston Martin, Fernando Alonso récupère sa 3e place

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 20/03/2023 à 18:13 GMT+1

GRAND PRIX D'ARABIE SAOUDITE - Fernando Alonso va se coucher avec le sourire. Près de deux heures après la fin de la course à Djeddah, où il avait vu les commissaires de la FIA lui infliger une pénalité de dix secondes, ce qui l'avait privé de sa 3e place, l'Espagnol d'Aston Martin a finalement récupéré sa place sur le podium, le 100e de sa carrière en F1. La FIA a en effet annulé la pénalité.

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Il le tient finalement, son 100e podium en Formule 1 ! Au bout d'un feuilleton rocambolesque, Fernando Alonso a récupéré dimanche soir la troisième place du Grand Prix d'Arabie saoudite que les commissaires de la Fédération internationale de l'automobile lui avait refusé après l'arrivée... après la cérémonie du podium.
Pénalisé de cinq secondes pour s'être garé de façon incorrecte sur la grille de départ de la deuxième manche du Mondial, à Djeddah, l'Espagnol pensait avoir exécuté sa peine lors de son passage au stand au 18e des 50 tours. Sauf que le mécanicien chargé de soulever son AMR23 à l'aide d'un cric à l'arrière avait immédiatement engagé son outil, alors que ses collègues se tenaient immobiles autour de lui. La scène n'avait pas échappé aux commissaires de la FIA, qui avaient fini par sévir tardivement, ce que n'avait pas manqué de dénoncé le vétéran de 41 ans.

La notion de "travail sur la voiture" à clarifier

George Russell (Mercedes) proclamé troisième, on pensait l'incident clôt. Sauf qu'Aston Martin a rapidement constitué un argumentaire qui a montré toute l'ambigüité de la situation. Dans un courrier envoyé aux commissaires , l'équipe de Silverstone a soulevé deux points importants pour fonder sa réclamation.
Premièrement, elle a produit les vidéos de sept précédents cas lors desquels le préposé au lève-vite avait touché la voiture de son équipe pendant l'exécution d'une pénalité, sans entraîner de sanction. Deuxièmement, Aston Martin a rappelé à la FIA que les équipes n'avaient jamais exprimé leur accord auprès de la FIA sur le fait que toucher une monoplace pendant l'exécution d'une sanction, y compris avec un cric, correspondait à un "travail sur la voiture".
L'argument des Verts a eu d'autant plus de poids que l'équipe a largement laissé passer cinq secondes avant d'intervenir sur la voiture n°14. La FIA a promis de clarifier les choses avant le prochain Grand Prix, en Australie, disputé du 30 avril au 2 mai.
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