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Lewis Hamilton (Mercedes) échaudé par Charles Leclerc (Ferrari) : "Maintenant, je suis prévenu…"

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 08/09/2019 à 21:59 GMT+2

GRAND PRIX D'ITALIE - Lewis Hamilton (Mercedes) a été échaudé par la façon dont Charles Leclerc (Ferrari) a défendu sa première position sur lui au 23e tour, dimanche. Virile, qui a valu au Monégasque un simple avertissement. Ce qu'il a noté.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Italie 2019

Crédit: Getty Images

Lewis Hamilton a livré un commentaire doux-amer sur son combat pour la victoire perdu contre Charles Leclerc, dimanche à Monza. Un combat haletant, âpre, qu'il aura passé la plupart du temps dans la zone DRS de la Ferrari du Monégasque.
En tout, il n'a eu qu'une occasion de faire plier la SF90 n°16. Au 23e passage, une boucle après le retour en piste de son adversaire. Ses pneus "medium" étaient déjà à température, et le "Petit prince" n'était pas encore à l'aise avec ses "dur". Il a pensé parvenir à ses fins comme il l'avait fait au même endroit qu'il l'avait fait sur Sebastian Vettel, l'an passé. Le pilote de la principauté l'a tassé au freinage du virage n°4, et fut averti de conduite anti-sportive.
"C'est la course, a-t-il commenté. J'ai dû éviter quelques accrochages avec lui, mais je crois que c'est comme ça aujourd'hui. Il me semble que la jeune génération bénéficie de plus de libertés en piste par rapport aux pilotes plus expérimentés. C'est bon à savoir. Maintenant, je suis prévenu et j'attends avec impatience la prochaine fois."
"Qu'est que vous feriez : mettre cinq secondes de pénalité à Leclerc, ici à Monza ? Il vous faudra une escorte de police pour quitter le circuit", a ironisé Toto Wolff, directeur d'équipe de Mercedes.
"J'ai besoin de plus de puissance", a ensuite demandé #LH44, au 33e tour. La pression sur la "rossa" accrue, Leclerc s'est loupé au virage n°1 deux boucles plus tard et coupa court. Sans gain de temps à la clé. Puis il changea de ligne avant le virage n°4 pour fermer le passage. Les commissaires de l'épreuve n'ont pas bronché.
Mais au 42e tour, le natif de Stevenage a donné à son tour un signe évident de faiblesse en renonçant lui aussi à franchir normalement la première chicane. Ses pneus étaient à bout. Rentré au stand pour finir en "tendre", il a décroché le point du meilleur tour en poche dans le 51e passage.
"Il n'y a pas beaucoup de plaisir à prendre quand on termine troisième, a regretté le leader de Mercedes, qui au passage n'a pas apprécié les sifflets du public ferrariste. Perdre une place n'est jamais une bonne chose, mais ça reste une grande course. Ça a été très serré pendant longtemps mais ils ont fait un meilleur boulot et méritaient la victoire. La Ferrari était très rapide en ligne droite, c'était donc difficile de rester près d'elle. Au bout du compte, nous quittons l'Italie avec plus de points d'avance au championnat Constructeurs et c'est ce qui importe le plus."
"Je ne pense pas que la prochaine course sera facile ; nous allons retourner à l'usine pour suivre le procédé habituel, en cherchant les façons d'améliorer la voiture, nos process tout au long d'un week-end. Et j'espère faire un meilleur boulot à Singapour. Personnellement, je chéris cette bataille entre Ferrari, Red Bull et nous, et je veux que ça continue", a-t-il conclu.
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