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Formule 1, GP d'Italie - Max Verstappen (Red Bull) : "On mérite la victoire mais on n'a pas eu de relance de la course"

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 11/09/2022 à 18:09 GMT+2

GRAND PRIX D'ITALIE - Vainqueur pour la cinquième fois de suite et la 11e fois de la saison, Max Verstappen s'est joué de Charles Leclerc (Ferrari) qui a crânement mené et tout tenté pour le mettre en échec, dimanche à Monza. Comme il l'a souligné, la RB18 était la meilleure, et seule une fin de course neutralisée a quelque peu gâché son plaisir.

Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix d'Italie 2022

Crédit: Getty Images

Depuis cinq courses, Max Verstappen fonce vers son deuxième titre de champion du monde, et dimanche même la Ferrari d'un Charles Leclerc incisif, une Scuderia affûtée au stand et audacieuse dans sa stratégie n'ont pu l'arrêter. Pas même le peuple rouge de Monza.
Parti de la septième place, le pilote de Red Bull a d'emblée gagné deux places en profitant du démarrage catastrophique de Lando Noris (McLaren) et en débordant Pierre Gasly (AlphaTauri). Puis il a passé Daniel Ricciardo (McLaren) pour pointer troisième dès le deuxième tour.
La suite de sa remontée a pris plus de temps, mais il a fini par ranger la Mercedes de George Russell dans ses rétroviseurs au 5e des 53 tours pour se lancer enfin aux trousses de la Ferrari du poleman, Charles Leclerc. A cet instant, il était à 2"1 du Monégasque, et au fil des tours on a compris qu'il ne passerait pas en tête avec la même facilité qu'en Hongrie ou en Belgique.
Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix d'Italie 2022

Vainqueur derrière la voiture de sécurité

C'est un fait de course qui l'a propulsé leader quand, au 13e tour, son rival rouge a profité d'une voiture de sécurité virtuelle pour prendre des gommes "medium". Considérant que c'était bien trop tôt pour prendre des nouvelles gommes et finir avec, le pilote de la RB18 n°1 a poursuivi en gérant son avance. Il s'est arrêté au 26e passage pour des "medium", et est ressorti de la pitlane 9"9 derrière le pilote de la Principauté. Un retard qu'il était sur le point d'effacer complètement lorsque Ferrari, voyant battu Leclerc, a tenté le tout pour le tout en rappelant son leader une seconde fois au 34e tour.
Posté une vingtaine de secondes devant la "rossa" n°16, "Super Max" a alors contrôlé, tant si bien qu'il était aussi rapide en pneus usés que Leclerc en "tendre" neufs. Et n'a même pas paniqué lorsque la voiture de sécurité est intervenue au 47e passage, en raison de la position dangereuse de la McLaren de Daniel Ricciardo, et que le peloton s'est regroupé. Et il n'a pas eu à gérer un restart car, faute de temps, la course n'a pas repris.

"J'ai l'ai mon podium et ma victoire ici !"

"Ça s'est bien passé à la chicane, a-t-il raconté, à propos du départ. J'ai pu prendre mon rythme et revenir rapidement P2. On était les plus rapides sur tous les mélanges de pneus. On mérite la victoire. On avait une très bonne voiture de course et le but était simplement de gérer l'écart à la fin. Malheureusement, on n'a pas eu de relance de course. Mais clairement on a vécu une belle journée chez Red Bull. Tout s'est bien passé sur les pneus, c'était vraiment agréable de piloter la voiture."
"Et finalement, j'ai l'ai mon podium et ma victoire ici !", a-t-il conclu. En effet, le Néerlandais n'avait jamais terminé plus haut qu'à la cinquième place à Monza, en 2018. Dans le "temple de la vitesse", il restait même sur deux abandons, sur casse moteur en 2020 et accrochage en 2021.
Dimanche à Monza, il a surtout remporté sa 11e victoire en 16 épreuves, sa cinquième de suite, et porté son avance à 116 points au championnat sur Charles Leclerc. Ce qui lui offrira sa première opportunité d'être une deuxième fois champion du monde dès la prochaine course, le 2 octobre à Singapour.
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