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Valtteri Bottas en pole devant Lewis Hamilton (Mercedes), Ferrari à distance

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 29/09/2018 à 15:40 GMT+2

GRAND PRIX DE RUSSIE - Les Mercedes trusteront la première ligne à Sotchi. Comme les derniers essais libres de samedi matin le laissaient présager, Valtteri Bottas et Lewis Hamilton ont dominé la séance qualificative de l'après-midi. Les Ferrari et Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen suivent.

Valtteri Bottas (Mercedes) - GP Russie 2018

Crédit: Getty Images

"Vous tremblez encore !", lui fait remarquer l'ancien pilote Paul di Resta, lors de la session post-qualification. Valtteri Bottas le concède : "Oui, c'était un tour assez sympa, une bonne sensation".
Sur le circuit de sa première victoire en Formule 1, en 2017, le Finlandais a déjoué les pronostics qui donnaient son coéquipier de Mercedes Lewis Hamilton en tête de grille du Grand Prix de Russie.
Q3 du Grand Prix de Russie 2018
En 1'31"387, le n°2 de l'écurie allemande s'est rappelé au bon souvenir de tous, lui qui s'était avoué "déboussolé" par l'écart qui l'avait séparé de son leader en qualification, il y a deux semaines à Singapour. Sur une piste qu'il apprécie, il a gagné une guerre d'usure qui imposait d'être parfait. Ce que le Britannique n'a pas été, et de loin. "Mes deux derniers tours n'ont pas très spéciaux", a admis le numéro 1 mondial, à qui il a manqué 0"145. En retard de 0"004 après le premier run, il en a trop fait lors de son ultime tour, happé sans rémission dans le virage n°7.
Mais rien à voir avec la déconvenue vécue par Sebastian Vettel, pour qui le titre l'éloigne un peu plus à chaque tour de roue. L'Allemand a cédé 0"556 sur la performance pure, à bord d'une Ferrari qui a clairement perdu la bataille du développement. Pour comprendre l'insondable défi qui l'attend, sa réaction suffit : "La voiture avait l'air bien, ça me rend donc assez positif pour dimanche". Sa défaite est toutefois plus présentable que celle de son collègue Kimi Räikkönen, quatrième à 0"850.
Les pilotes Red Bull pénalisés par des changements de moteur justifiant leurs absences en Q2, il y avait donc de belles places à prendre. Une place de "meilleur des autres" valant pour une fois un cinquième emplacement, revenu à Kevin Magnussen (Haas), devant Esteban Ocon (Force India), premier Français, Charles Leclerc (Sauber), Sergio Pérez (Force India), Romain Grosjean (Haas) et Marcus Ericsson (Sauber).
Autant de pilotes qui n'ont pas boudé leur plaisir, au contraire de Carlos Sainz et Nico Hülkenberg, consignés au stand Renault d'une façon contestable et pour tout dire contraire à l'esprit du sport et du spectacle si souvent brandi en étendard. L'Espagnol et l'Allemand, classés quatorzième et quinzième, savaient que les pénalités infligées aux trois pilotes officiellement classés devant eux leur garantiraient les onzième et douzième positions de départ.
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