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Ferrari : Leclerc piégé en Q2, Vettel auteur de "dégâts considérables"

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 26/09/2020 à 21:11 GMT+2

GRAND PRIX DE RUSSIE - le crash de Sebastian Vettel en Q2 a mis son coéquipier Charles Leclerc en situation précaire, samedi à Sotchi. Et l'a finalement conduit à l'élimination pour quelques millièmes. Chez Ferrari, on n'a pas maîtrisé un timing serré et on en est au moins conscient.

Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix de Russie 2020

Crédit: Getty Images

La 10e qualification de la saison a été le motif d'une nouvelle désillusion pour les hommes de la Scuderia, au Grand Prix de Russie. Pour la troisième fois en quatre séances du samedi après-midi, aucune des SF1000 n'a passé le cut pour disputer une place dans la première moitié de la grille de départ de la dixième manche du Championnat du monde de Formule 1 2020.
Les quelques mises à jour sur les bolides rouges ne devaient effectivement pas vraiment changer la donne et la deuxième journée à Sotchi s'est terminée sur un constat d'échec, comme à Spa-Francorchamps et Monza. Pire même, puisque la machine de Sebastian Vettel a regagné le garage sur une dépanneuse, suite à un violent accident de l'Allemand en Q2.
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En fait, cette deuxième partie de qualification a résumé à elle seule beaucoup des maux qui affectent encore Ferrari sur le chemin du retour aux belles places, qui promet d'être long. Sang-froid dans le money time, maîtrise du temps restant pour évoluer dans un peloton compact où moment où tout se joue, les hommes en rouges ont trouvé de leurs propres aveux de nombreux points d'améliorations pour les Grands Prix à venir.

"Je suis déçu mais c'est la vie"

Le plus regrettable est que la faute rédhibitoire de Vettel a conditionné en bout de chaîne l'élimination du Monégasque. En provoquant un drapeau rouge à 2 minutes et 15 secondes de la fermeture de la piste en Q2, le quadruple champion du monde allemand a contraint le natif de Monte-Carlo a roulé dans le trafic, avec peu de chances d'améliorer une neuvième position précaire.
"Je n'avais pas fait un bon premier secteur, donc j'étais à l'attaque - visiblement un peu trop - en essayant de prendre plus de vitesse en milieu de virage, a expliqué Sebastian Vettel. Ça m'était déjà arrivé au virage n°2, et là ça m'est arrivé au n°4. J'ai essayé d'éviter l'impact mais je n'ai pu récupérer la voiture. Par rapport à la session du matin, la piste était assez différent et j'avais un peu de mal."
Chez les Rouges, Charles Leclerc a la victime collatérale de cette Q2 aux allures de quitte ou double, éliminé par Esteban Ocon (Renault) pour 0"043. "Nous avions vraiment le rythme pour faire quelque chose de bien, mieux que prévu, a soufflé Lerclec. Nous avons manqué notre chance. Je suis déçu mais c'est la vie."

Beaucoup de travail pour les mécaniciens

En fait, tout s'est joué dans cette cohue du restart, lorsqu'il a fallu se trouver une place dans le peloton, avec de la marge devant et derrière. Certains ont choisi de doubler de suite. D'autres ont temporisé pour se donner de l'espace, avec le risque de ne pas arriver à temps sur la ligne de chronométrage comme Sergio Pérez (Racing Point). Malheureusement, le Monégasque n'a pas échappé à l'écueil. "A la radio, j'ai compris que je n'avais pas de marge pour couper la ligne, j'ai donc attaqué et j'ai commencé mon tour chrono très près de Kvyat, a-t-il rapporté. Il restait en fait un peu de temps mais nous ne l'avons pas exploité. Nous allons démarrer à la onzième place, libres de notre choix de pneus. J'espère en tirer un bénéfice."
Au terme de cette session, Laurent Mekies a tiré un bilan sans concession. "Nous sommes mécontents pour diverses raisons. Sebastian s'est crashé, il ne s'est pas blessé mais l'impact a causé des dégâts considérables à la voiture, ce qui va demander beaucoup de travail aux mécaniciens, a déclaré le directeur sportif. Charles aurait pu passer en Q3 mais il a connu un fin de Q2 vraiment frénétique. Dans une situation aussi étrange que celle-là, c'est difficile pour tous les pilotes de faire un tour clair. En fait, seulement quatre d'entres eux sont parvenus à améliorer dans les deux dernières minutes. Charles n'a malheureusement pas pu avoir assez d'espace devant lui et a été incapable de progresser. De notre côté, nous devrons essayer de faire mieux à l'avenir pour évaluer le temps disponible." Le manager français espère des points dimanche mais rien ne cela paraît très hypothétique.
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