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Grand Prix des Etats-Unis - Bonus-malus : Hamilton déterminé, Rosberg dépité, Vergne combatif

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 03/11/2014 à 08:40 GMT+1

Lewis Hamilton (Mercedes) auteur d'une cinquième victoire de suite qui fait date, Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) déchainé, Sergio Pérez (Force India) fautif à Austin : voici nos bonus-malus.

Lewis Hamilton et Nico Rosberg (Mercedes) sur le podium du Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique 2014

Crédit: Daimler AG

Le vainqueur

Lewis Hamilton (Mercedes) a décidemment une emprise totale sur son coéquipier et néanmoins rival Nico Rosberg. Il n'a pas insisté au départ, sur la partie moins adhérente de la piste, et s'est rapproché de l'Allemand pour porter une attaque éclair aussi tardive que décisive, au 24e des 56 tours. Dans ce grand art, il faut souligner le fair-play de Nico Rosberg. C'était pour lui difficile de fermer la porte, et il n'a pas tenté de manœuvre hasardeuse. Pour Hamilton, outre le côté incisif de l'attaque il faut noter le rétablissement technique entre une qualification compliquée par des problèmes de freins et cette course limpide.

Le regret

Le barème est-il mal fait ? Fort de 10 victoires contre 4, Lewis Hamilton n'est pourtant pas assuré d'être titré. Il pourrait même signer un 11e succès au Brésil, dimanche, et finir par tout perdre à Abou Dabi.

L'attaquant

Jean-Eric Vergne (Toro Rosso). Il joue son avenir en F1 à chaque course et au lieu d'être paralysé par ce quitte ou double, il se livre sans retenue. Avec le moteur Renault fatigué qu'on lui a installé samedi, on ne pensait pas le voir dans le Top 10. Et faire à ce point le show. Ça le démangeait de doubler Romain Grosjean (Lotus) et il a saisi sa chance sans prendre de gants.

Le gaffeur

Sergio Pérez (Force India) a singulièrement manqué de discernement lors de son attaque sur Adrian Sutil (Sauber). La marque d'une certaine fébrilité ? Elle pourrait s'expliquer par l'annonce d'une reconduction en 2015 considérée comme une formalité il y a quelques semaines et qui n'a finalement pas eu lieu. La proximité géographique du Mexique avec le Texas et la présence en nombre de ses supporters faisaient pourtant de ce gp l'occasion parfaite pour une officialisation.

Le(s) bonus

Quand Pirelli consent à prendre des risques et attendrir son offre, on voit se diversifier les scenarios de course. De ce point de vue, cette édition à Austin a tranché avec les précédentes.
Les premiers points de Pastor Maldonado (Lotus).

Le malus

Encore une seule Ferrari au rendez-vous. Avec 196 points contre 238 à Williams, la cause paraît entendue pour la 3e place Constructeurs.
picture

Fernando Alonso et Kimi Räikkönen (Ferrari) au Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique 2014

Crédit: AFP

La stat

Hamilton est le sixième pilote de l'histoire du Mondial victorieux cinq fois consécutivement dans une saison. Ses prédécesseurs sont tous des champions du monde : Vettel (9 en 2013), Schumacher (7 en 2004, 6 en 2000, 5 en 2004), Brabham (5 en 1960), Clark (5 en 1965) et Mansell (5 en 1992).

Les déclarations

Lewis Hamilton (Mercedes) :
C'est un sentiment génial de gagner une course comme celle-là, en ayant fait de son mieux pour pouvoir la contrôler de bout en bout, et en ayant ménagé les pneus pour pouvoir attaquer au bon moment. Nico [Rosberg] a été très rapide en qualification, j'ai eu quelques problèmes samedi et je les ai corrigés aujourd'hui. Toute l'année, on est amenés à prendre ce genre de risques et je continuerai à faire la même chose.
Nico Rosberg (Mercedes) :
Je savais qu'il allait essayer de me doubler, j'ai tenté de me défendre, à moitié, et il est passé. C'était impossible de le battre aujourd'hui.
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