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Départ d'Hamilton, virage n°1, joker de Ricciardo, bourrasques : les clés de la course à Austin

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 23/10/2016 à 20:46 GMT+2

GRAND PRIX DES ETATS-UNIS D'AMERIQUE - Lewis Hamilton (Mercedes) part de la pole position sans certitudes à 21h00, d'autant que le virage n°1 réservera sûrement des surprises. Daniel Ricciardo (Red Bull) aura un avantage en "super tendre" et il faudra faire attention au vent… Voici les enjeux de la 18e manche du Mondial.

Daniel Ricciardo (Red Bull) au Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique 2016

Crédit: AFP

L'homme de la pole position : Lewis Hamilton

Le Britannique a enfin décroché la pole position à Austin, avec par deux fois le meilleur temps en Q3, et c'est tout sauf un hasard. "C'est ma première pole ici et c'est fantastique, car ça fait plusieurs années que j'essaie et beaucoup de gens m'ont aidé à arriver à ce niveau", a-t-il expliqué.
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique 2016
"C'est probablement difficile pour les gens de comprendre, mais c'est une piste extraordinairement technique, et très particulière en termes de freinage, de trajectoires, de points de corde", a-t-il poursuivi. "Le virage 1, par exemple, ce n'est pas facile de bien le négocier, et après il y a les esses, très bosselés, où la trajectoire est cruciale. Si on regarde bien mon meilleur tour, j'ai beaucoup glissé de l'arrière, à un moment. Cette première portion du circuit, c'est ce que j'ai fait de mieux ce week-end, car si je repense aux années précédentes, c'est toujours dans ce premier virage que j'ai perdu la pole. Ça montre bien que je suis encore capable de progresser, et c'est pour ça que je suis très heureux."
Cette pole position fait de lui le recordman de positions de pointe sur des circuits différents : 23 au total.

La surprise de samedi à confirmer : Nico Hülkenberg

L'Allemand se sent pousser des ailes depuis sa signature chez Renault. Il a été le seul à voir la Q3 chez Force India, avec un chrono à 0"270 de Sebastian Vettel (Ferrari). "Ils sont 0"5 plus rapides que nous. Si nous les battons, c'est que nous aurons fait un boulot fantastique", a annoncé Felipe Massa (Williams), qualifié 8e.
Bref, Hülkenberg a une vraie chance de Top 5 dimanche.

La déception : Haas et Grosjean

L'écurie reste sur huit meetings sans point et elle est mal partie pour stopper l'hémorragie. Pour son 100e Grand Prix, Romain Grosjean n'a pas fait de miracle : il s'est fait sortir dès la Q1, battu pour la 4e fois en 6 qualifications.
"C'est une piste qui demande beaucoup d'appui et nous n'en n'avons pas assez", a-t-il expliqué. "Les portions à basse vitesse sont difficiles pour nous" a-t-il ajouté. "Nous avons une bonne vitesse de pointe mais malheureusement la vitesse globale de la voiture ne prête pas à l'optimisme."
Romain Grosjean (Haas) au Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique 2016

Le regret de la qualification : Le comportement de Jolyon Palmer

Quand ce n'est pas Kevin Magnussen, c'est son coéquipier chez Renault qui se fait remarquer de la mauvaise façon. "J'ai eu quatre voitures à dépasser rien que dans le dernier secteur, et le dernier [Jolyon Palmer] n'a pas bougé d'où il était. Il m'a vu vraiment tardivement et il est resté sur la trajectoire. J'ai donc dû freine ", a pesté Jenson Button (McLaren), éliminé dès la Q1 alors qu'il avait une bonne chance de voir la Q3.

A quoi va ressembler le Grand Prix : 56 tours de dépassements

Comme l'an dernier, les trois premières lignes seront remplies à 21h00 par des équipes qui ont rangé leurs voitures deux par deux. Et "tout va dépendre du premier virage", a prévenu Lewis Hamilton, qui l'an dernier avait profité de sa position à la corde pour passer finalement le poleman Nico Rosberg. Block pass à prévoir, donc…
A part ça, Daniel Ricciardo (Red Bull) aura un bel atout avec ses pneus "super tendre" face aux "tendre" des Mercedes et de son coéquipier, Max Verstappen. "Nous pouvons affirmer que ce paramètre sera la clé de la course", a annoncé Paul Hembery, directeur de Pirelli Motorsport.
Question stratégie, le peloton devrait osciller entre deux et trois arrêts et pour ce qui est de dépassement, les virages n°1 et 12, après la longue ligne droite, seront encore les plus prisés. Avec 67 manœuvres en 2012, 22 en 2013, 30 en 2014 et 51 en 2015, on peut s'attendre à une bonne dose de spectacle.
Point délicat du circuit : il est exposé à des bourrasques. A à sept tours de l'arrivée, Nico Rosberg, alors leader, en avait fait l'amer expérience en perdu le contrôle de sa Mercedes, ce qui avait ouvert la porte à Lewis Hamilton.
Nico Rosberg (Mercedes) au Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique 2016

L'info : Valtteri Bottas devrait rester chez Williams

Le Finlandais n'ira selon toute probabilité pas chez Renault en 2017. Williams a tenu à le conserver car elle aura besoin d'un taulier pour contrebalancer l'inexpérience de Lance Stroll, champion de GP3 et futur remplaçant de Felipe Massa.

La déclaration impossible à croire : Max Verstappen

C'est une chose positive.
Le Néerlandais de Red Bull, à propos de l'interdiction désormais faite de changer de ligne sans raison sur un freinage pour défendre une position.

La vidéo revival : 6 voitures au départ du GP en 2005

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