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Vmax de Ferrari, consigne de Mercedes, titre d'Hamilton : le Grand Prix en questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 21/10/2018 à 19:56 GMT+2

GRAND PRIX DES ETATS-UNIS - Lewis Hamilton (Mercedes) en pole menacé au départ par Kimi Räikkönen (Ferrari), ses pneus et sa meilleure Vmax, dépassements aisés et nouveau champion… Voici quelques-uns des enjeux de la 18e course du Mondial donnée à Austin ce dimanche à partir de 20h10.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix des Etats-Unis 2018

Crédit: Getty Images

Une consigne encore chez Mercedes ?

Oui ! Valtteri Bottas peut se préparer à un nouveau sacrifice, Toto Wolff y est prêt si le titre est à ce prix. "Nous en avons discuté et j'ai été en mal à l'aise avec cette décision. Si ça se présente dimanche, je déciderai probablement pour les points que ça apporte même si je hais ça", a déclaré le manager autrichien.
Valtteri Bottas (Mercedes) au Grand Prix des Etats-Unis 2018

Quelle est la faiblesse de Mercedes ?

La Vmax. "Nous manquons un peu de vitesse de pointe en ligne droite, ça va être très tendu pour se défendre contre Ferrari. C'est mon inquiétude. Nous ne pouvons les oublier", a avoué Toto Wolff.

Quelle stratégie pour Ferrari ?

Kimi Räikkönen sera sûrement le meilleur atout de la Scuderia au départ, seul favori en "super tendre" avec l'opportunité de déborder Lewis Hamilton dans la montée vers le n°1. Ce que Sebastian Vettel avait très bien su faire l'an passé. Cette fois, il faudrait que ça dure plus de cinq tours pour mettre le Britannique en ballotage.
Mais dans ce cas favorable, le plus intéressant sera de voir jusqu'où le Finlandais poussera ses gommes dans le premier relais, car la Scuderia a surtout travaillé le rythme sur un tour samedi matin avant la qualification en "ultra tendre". Et elle n'a absolument pas évalué le niveau d'usure du pneu "super tendre", avec lequel le champion du monde 2007 devrait poursuivre sa course.
Kimi Räikkönen (Ferrari)au Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique 2018

Le circuit favorise-t-il les dépassements ?

Oui, clairement. Le Circuit des Amériques offre des endroits où les manœuvres sont couronnées de succès : à l'épingle du n°1 et au bout de la plus longue ligne droite du tracé, au n°12. On peut vraiment compter là-dessus : la course a produit 51 dépassements en 2015, 40 en 2016 et 34 en 2017. Le record est même des 67 manœuvres concluantes en 2012.

Jusqu'où Verstappen remontera-t-il ?

Bloqué dans son garage en Q2 à cause d'une suspension brisée, le Néerlandais va s'élancer 15e. Cela ne devrait pas être un souci pour lui si l'on se fie à son dernier Grand Prix de Russie, attaqué à la 19e place et soldé à la 3e finale. Au 6e passage à Sotchi, il était même P6.

Quelle écurie a l'habitude de dominer à Austin ?

Il n'y a pas débat : Mercedes a fait 206 tours en tête depuis le 2012, contre 104 pour Red Bull, 15 pour McLaren, 9 pour Ferrari et 2 pour Lotus.
Si Mercedes y totalise 4 victoires dont 3 doublés, Red Bull et McLaren en ont remportée une chacune. Alors que Ferrari n'y a jamais gagné.

Quels résultats pourraient couronner Hamilton ?

L'Anglais a 67 points d'avance au championnat du monde sur Sebastian Vettel et devra en avoir 75 à l'issue de cette 18e manche du Mondial.
S'il gagne, une voiture doit être entre lui et l'Allemand.
S'il finit 2e, il doit y avoir deux voitures entre sa Mercedes et la Ferrari.
S'il termine 3e, 4e ou 5e, trois voitures doivent s'intercaler entre la W09 et la SF71H
Enfin, il peut se satisfaire d'une sixième place si Vettel est hors du Top 10.
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