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Grand Prix du Canada - Lewis Hamilton (Mercedes) : "C'est un désastre, c'est comme si la voiture empirait"

Julien Pereira

Mis à jour 18/06/2022 à 13:48 GMT+2

GRAND PRIX DU CANADA - Nouvelle journée démoralisante pour Mercedes et Lewis Hamilton. Hors du Top 10 lors de la deuxième séance d'essais libres vendredi, le septuple champion du monde a, une nouvelle fois, testé de nouvelles pièces et des réglages opposés à ceux de George Russell. Pour le même résultat : sa monoplace est toujours "impossible à piloter".

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Pour Toto Wolff, le Grand Prix du Canada promettait d'être une "bonne course" pour Mercedes. Par ces termes, le dirigeant autrichien, tout lucide qu'il est, n'imaginait évidemment pas voir ses Flèches d'Argent se mêler à la bagarre entre Red Bull et Ferrari. Cette saison, dans le langage de l'écurie allemande, "bonne" est plutôt synonyme d'"instructive".
Le circuit Gilles-Villeneuve offre en effet un large panel de choix sur le plan aérodynamique, puisqu'il alterne des longues séquences de moteur avec des portions où l'appui est capital. Idéal, donc, pour mieux comprendre le comportement d'une monoplace. C'est précisément ce que cherche à faire Mercedes depuis le début de la saison.
Convaincue que son concept sans pontons renferme un gigantesque potentiel, l'écurie championne du monde tente encore de mieux cerner les rebonds dont souffre la W13. C'est la raison pour laquelle elle a, comme chaque vendredi de Grand Prix, proposé deux voitures très différentes à ses deux pilotes, George Russell et Lewis Hamilton.

Comme à Bakou

Le plus expérimenté des deux hommes a notamment eu droit à un tout nouveau plancher qui, visiblement, n'a pas aidé à trouver la bonne direction. À la radio, à chaud, le septuple champion du monde en titre a même décrit sa monture "impossible à piloter".
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Le "marsouinage" de la Mercedes expliqué

À froid, l'analyse ne fut pas beaucoup plus réjouissante. "Rien de ce que nous faisons sur cette voiture ne semble fonctionné, a-t-il confié après coup. Avec George, nous essayons différentes configurations. J'attends de savoir ce qu'il a ressenti mais pour moi, c'était un désastre." Lors de la deuxième séance d'essais libres, Hamilton a dû se contenter du 13e temps, à 1"294 de la référence établie par Max Verstappen. Loin derrière Russell, auteur du 7e chrono, à 0"844.
À Bakou, le pilote de 37 ans avait eu, plusieurs fois, la crainte de perdre le contrôle de sa monoplace. Visiblement, les sensations sont les mêmes à Montréal. "C'est juste un combat monumental et permanent de garder cette voiture hors du rail, a expliqué le Britannique. Quand elle rebondit et qu'elle s'éloigne du sol, elle retombe et retrouve de l'adhérence en allant dans toutes les directions. Nous avons relevé la voiture mais cela ne fait aucune différence."
Nous avons essayé des tas et des tas de choses
Bref, Mercedes ne parvient toujours pas à trouver le moindre axe d'amélioration. Et ce n'est pas faute d'essayer. "Nous avons essayé des tas et des tas de choses, a assuré Hamilton. Mais elles ne fonctionnent pas. Nous devons donc en trouver d'autres." Et garder la même implication. Ce qui, chez le septuple champion du monde, semble là aussi être de plus en plus difficile.
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"C'est comme si la voiture empirait, a-t-il poursuivi. Je ne sais pas... nous allons continuer à travailler dessus. C'est comme ça. Je pense que c'est notre voiture pour toute l'année. Nous devons donc endurer, travailler dur pour mettre au point une meilleure voiture pour l'année prochaine." La suite de la saison s'annonce particulièrement longue.
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