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Un mythe, deux inédits : ces trois circuits que l'on aimerait voir au calendrier de F1

Julien Pereira

Mis à jour 18/06/2020 à 14:52 GMT+2

SAISON 2021 – D'Hockenheim à Imola en passant par Portimão, la F1 envisage d'élargir sa tournée européenne à des circuits qui ne figuraient pas au calendrier initial. Parmi ceux envisagés, trois candidatures sont vraiment attractives.

Le Grand Prix de Saint-Marin 1992

Crédit: Getty Images

Imola, pour l'Histoire

Pourquoi c'est une bonne idée ? A l'heure où la F1 a plutôt tendance à élargir son horizon, renouer avec une partie de son passé serait un contre-courant appréciable et apprécié. Imola gardera à tout-jamais une place à part dans l'Histoire de ce sport. Pas seulement parce qu'il a été le théâtre d'un week-end d'une tristesse infinie, avec les décès de Roland Ratzenberger et Ayrton Senna, en 1994.
Y revenir permettrait de valider tous les ajustements réalisés au niveau de la sécurité et de la logistique depuis sa disparition du calendrier. Imola est un circuit comme on n'en fait plus aujourd'hui : il réclame aux pilotes un engagement et une précision de tous les instants. Le tracé est aussi la "vraie" maison de Ferrari, et porte d'ailleurs le nom du "Commendatore" Enzo et de son fils.
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Fernando Alonso (Renault) et Michael Schumacher (Ferrari) au Grand Prix de Saint-Marin 2005

Crédit: Getty Images

Quel souvenir ? L'avant-dernière course organisée disputée à Imola a symbolisé la fin d'une domination marquante, celle de Michael Schumacher, et l'avènement d'un autre gigantesque champion, Fernando Alonso. En 2005, l'Espagnol avait fait preuve d'une lucidité époustouflante pour démontrer que l'éprouvante agressivité du Kaiser pouvait être contenue.

Portimão, pour la sécurité

Pourquoi c'est une bonne idée ? La F1 est en quête de certitudes sanitaires. Le circuit de Portimão lui offre des garanties : la région de l'Algarve a été l'une des moins touchées par la pandémie de Covid-19 en Europe et la zone entourant le circuit est suffisamment vaste pour assurer un certain confort malgré les règles de distanciation.
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Gary Paffett teste la McLaren lors d'essais sur le circuit de Portimão, le 15 décembre 2008

Crédit: Getty Images

Fait de nombreux virages rapides et de jolis dénivelés, le tracé nous renvoie au souvenir de circuits attrayants mais aujourd'hui disparus du calendrier. Ses multiples configurations possibles sont un autre atout mais plus globalement, un retour au Portugal fleure bon les eighties, époque où Estoril accueillait le Grand Prix du Portugal. Ayrton Senna y était ultra-populaire et ce n'est évidemment pas un hasard si Alain Prost s'y est si souvent imposé…
Quel souvenir ? Construit pour la F1, le circuit de Portimão n'a accueilli rien d'autre que des essais, en 2008 et 2009. Alors, en montant plus au nord, on se remémore le somptueux dépassement du "Professeur" sur le Brésilien, qui avait préfiguré la plus grande rivalité de l'Histoire de ce sport.

Mugello, pour les sensations

Pourquoi c'est une bonne idée ? Le Mugello, c'est un petit bout d'Enfer installé au cœur du Paradis qu'est la Toscane. Pour les pilotes, il constitue un défi alléchant : ses nombreux changements de direction ont de quoi donner le tournis et, surtout, ses courbes sont des odes à la vitesse. "Les cous des pilotes vont probablement se casser en deux", a imagé dans le podcast F1 Nation Mark Webber, qui a déjà effectué des tests sur ce tracé.
Ceux qui estiment que la physionomie du tracé n'est pas particulièrement propices aux dépassements pourront donc, au moins, apprécier la performance physique, incomparable à celle qui serait déployée sur le lent circuit de Jérez ou l'ennuyeux oval de Bahreïn, deux autres options envisagées par les organisateurs. Dans le calendrier, le Mugello pourrait se placer juste après Monza, et ainsi accueillir le 1000e Grand Prix de la Scuderia. Ce n'est qu'un clin d'œil, certes, mais il aura forcément beaucoup de valeur au yeux du Cheval Cabré, donc de ses pilotes, Charles Leclerc et Sebastian Vettel.
Quel souvenir ? Mugello en F1, ce serait une première… sauf pour Valentino Rossi. En 2008, la superstar du MotoGP y avait encore testé la Ferrari, quelques années après avoir épaté Schumacher à Fiorano, dans la monoplace Rouge. Depuis, les spéculations vont bon train. Pour certains, l'Italien se jaugeait en vue d'une éventuelle reconversion. Pour d'autres, il ne s'agissait que d'un tour de manège.
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Valentino Rossi au volant de la Ferrari, au Mugello, le 20 novembre 2008

Crédit: Getty Images

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